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*Jacques Roger Renard alias Thibaud, Coignet, Turpin est né le 16 avril 1914 à [[Saint Léger de Fougeret|<u>Saint-Léger-de-Fougeret</u>]]. Il est le fils de Joseph Léon et de Thérèse Éloïse Ravier, tous les deux instituteurs. C’est une pupille de la nation. Son père est tombé en Alsace le 11 septembre 1914.
*Jacques Roger Renard alias Thibaud, Coignet, Turpin est né le 16 avril 1914 à [[Saint Léger de Fougeret|<u>Saint-Léger-de-Fougeret</u>]]. Il est le fils de Joseph Léon et de Thérèse Éloïse Ravier, tous les deux instituteurs. C’est une pupille de la nation. Son père est tombé en Alsace le 11 septembre 1914.
*Il fait des études au lycée de [[Nevers]] avant d'obtenir son baccalauréat et de préparer ensuite à Dijon les concours des Hautes écoles administratives.<br> Admissible à Polytechnique, il est reçu à Centrale et devient ingénieur. Il fait son service militaire dans la marine, est mobilisé en 1939 comme officier de réserve et est envoyé à Paris pour y organiser la défense anti-aérienne. En mai 1940, il est affecté à Dunkerque où il prend le commandement d'une batterie. Il retourne ensuite à Paris où, au cours d'une action, il sauve une grande quantité de munitions alors qu'il se trouve sous le bombardement ennemi. Cette action lui vaut la croix de guerre. Enseigne de vaisseau de 2<sup>e</sup> classe, il est démobilisé fin août 1940.
*Il fait des études au lycée de [[Nevers]] avant d'obtenir son baccalauréat et de préparer ensuite à Dijon les concours des Hautes écoles administratives.<br> Admissible à Polytechnique, il est reçu à Centrale et devient ingénieur. Il fait son service militaire dans la marine, est mobilisé en 1939 comme officier de réserve et est envoyé à Paris pour y organiser la défense anti-aérienne. En mai 1940, il est affecté à Dunkerque où il prend le commandement d'une batterie. Il retourne ensuite à Paris où, au cours d'une action, il sauve une grande quantité de munitions alors qu'il se trouve sous le bombardement ennemi. Cette action lui vaut la croix de guerre. Enseigne de vaisseau de 2<sup>e</sup> classe, il est démobilisé fin août 1940.

Version du 28 janvier 2021 à 14:54

Renard Jacques Roger2.jpg
  • Jacques Roger Renard alias Thibaud, Coignet, Turpin est né le 16 avril 1914 à Saint-Léger-de-Fougeret. Il est le fils de Joseph Léon et de Thérèse Éloïse Ravier, tous les deux instituteurs. C’est une pupille de la nation. Son père est tombé en Alsace le 11 septembre 1914.
  • Il fait des études au lycée de Nevers avant d'obtenir son baccalauréat et de préparer ensuite à Dijon les concours des Hautes écoles administratives.
    Admissible à Polytechnique, il est reçu à Centrale et devient ingénieur. Il fait son service militaire dans la marine, est mobilisé en 1939 comme officier de réserve et est envoyé à Paris pour y organiser la défense anti-aérienne. En mai 1940, il est affecté à Dunkerque où il prend le commandement d'une batterie. Il retourne ensuite à Paris où, au cours d'une action, il sauve une grande quantité de munitions alors qu'il se trouve sous le bombardement ennemi. Cette action lui vaut la croix de guerre. Enseigne de vaisseau de 2e classe, il est démobilisé fin août 1940.
  • Employé à la réfection des ponts dans la Marne pendant l'année 1940-1941, il trouve ensuite un poste à Paris où il travaille à l'électrification d'une ligne de chemin de fer. Refusant l'armistice, il entre dans la Résistance, au sein du mouvement Libération-sud en 1942. En janvier 1943, il devient adjoint au chef régional de Libération à Toulouse, puis un des responsables de l'Armée secrète (AS). En octobre 1943, il est nommé enseigne de vaisseau de 1ère classe. Recherché par la Gestapo pour son activité dans les corps-francs et notamment pour le sabotage d'une usine d'aviation et le déraillement d'un train, il se voit contraint de changer de région ; il s'installe alors à Marseille comme délégué régional de Libération, responsable régional de l'Action immédiate des Mouvements unis de Résistance (MUR).
  • En février 1944, Jacques Roger Renard est nommé membre du Directoire régional des MUR, chargé spécialement de l'action immédiate pour le Sud-est. Le 16 juillet 1944, il est nommé chef régional FFI pour la région R.2 (Marseille-Nice) en remplacement du colonel Robert Rossi, arrêté par la Gestapo. Dénoncé, Jacques Roger est lui-même arrêté par la Gestapo à Nice le 28 juillet 1944. Il sera torturé et exécuté sommairement sur le chemin de l’Ariane à Nice avec 20 autres personnes le 15 août 1944, en représailles au débarquement de Provence. Mort pour la France, il repose aujourd’hui à Nice, au cimetière militaire de Caucade.

Renard Jacques Roger1.jpg

Il a reçu de nombreuses distinctions :

• Chevalier de la Légion d'Honneur,
• Compagnon de la Libération - décret du 19 octobre 1945 -,
• Croix de Guerre 39/45 (2 citations).

Source : site ordredelaliberation, site divisionfrancaiselibre
Images : site ordredelaliberation, site divisionfrancaiselibre

Martine NOËL (discussion) 28 janvier 2021 à 13:52 (CET)