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| Sur une hauteur, à 10 kilomètres environ, à l'ouest de <u>[[Luzy]]</u>, loin de toutes voies de communication, le touriste rencontre un village, composé de chaumières dispersées et de chétive apparence ; c'est Savigny Poil Fol, autrefois Savigny Poy Fou (Saviniacum, Savigniacum), jadis siège de l'une des 32 châtellenies du duché de Nivernais. Nous défions le mortel le plus perspicace de deviner, au premier coup d’œil, quelle fut son ancienne importance ; là, plus de forteresse féodale, plus de vassaux empressés, plus de bailli, plus de vie ; Savigny n'est plus qu'un cadavre.<br>
| | ==Relevé dans la presse== |
| | | *Incendie : <br>Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, un incendie a détruit une meule d'avoine appartenant à M. Rançon, propriétaire au Champ Simonet, commune de Savigny-Poil-Fol. |
| La commune, peuplée de 365 habitants (139 en 2011), comprend une superficie de 1730 hectares, dont 746 sont couvert par les bois. La paroisse, autrefois du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré de Bourbon Lancy, remonte au IX<sup>e</sup> siècle. Le patronage de la cure appartenait à l'évêque, qui l'aurait cédé, selon un ancien pouillé, au chapitre d'Avallon. Les décimateurs étaient le curé, la chartreuse d'Apponay, le seigneur de Pommeray... Supprimée en 1801, et réunie à <u>[[Tazilly]]</u>, cette paroisse recouvra enfin son titre en 1845.<br>
| | :(''Le Courrier de la Nièvre du 13/09/1903'') |
| Sa vieille <u>[[Savigny Poil Fol église|église]]</u>, dédiée à St Georges, occupe le point culminant de la colline. Il faut descendre plusieurs marches pour y pénétrer.<br>
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| Gorce fut nommé à la <u>[[Savigny Poil Fol curés|cure de Savigny]]</u> en 1845.<br>
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| Tout près de l'église, au nord, il existe une motte antique, entourée de fossés, restes du château des ducs de la province, seigneurs du pays. La baronnie de Luzy releva, jusqu'en 1443, de la châtellenie de Savigny. La comtesse Mahaut, veuve de Hervé de <u>[[Donzy]]</u>, fonda en 1226, son anniversaire à Apponay pour une rente de 40 bichets de seigle rez et autant d'avoine comble, payable sur les revenus de cette terre. Marguerite de Bourbon, comtesse de Nevers, confirma cette fondation en 1258, et ordonna à son châtelain de l'acquitter exactement.<br>
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| '''Pommeray''', au sud ouest, était jadis un fief en toute justice auquel appartenait la seigneurie du clocher. Il était tenu, en 1309, par Huguenin de Maigny, écuyer, dont la fille Bétarix, épousa Jean d'Alexandre de Savigny. Celui ci en fit aveu en 1349 et le laissa à ses fils, Hugues, Barthélemy et Henri qui en jouissaient en 1371.<br>
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| '''Chanaux''', fief avec justice, appartenait en 1612 à Jean de Mathieu, seigneur de La Vallée, de Varennes..., qui le tenait de Madeleine de Chargères, son épouse.<br>
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| Le fief de l''''Étang''', avec maison forte, était en 1408, à Jean de Brassy ou de Brascier. Celui de Bois Gizet, peut-être aujourd'hui Le Bost, avait pour seigneur au XVI<sup>e</sup> siècle, Michel d'Ennezel. Le Moulin du Comte rappelle le souvenir des ducs de Nevers ; Chastel, celui d'un ancien château. La Place et La Sarrée sont d'autres dépendances de la commune.<br> | |
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| Informations tirées de '''Le Morvand''' par [[Dun les Places curés|Jean François Baudiau]] en 1867
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