« Nevers rue des Sept Prêtres » : différence entre les versions
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Simon, doyen du chapitre de Nevers, fonda, en 1296, le collège des sept prêtres qui devaient concourir à la solennité des offices. Ils habitaient le cloître et probablement la rue dont il s'agit, qui fut ainsi nommée : ''rue ès-Chapellains'' (1436), ''rue des Chapelains'' et ''petite rue des Chapelains''). On les appela aussi chanoines tortriers<small><sup>(1)</sup></small>. Cette organisation a disparu à la Révolution.<br> En 1882, des fouilles faites dans la maison, à l'angle de la rue de l'Évêché, ont fourni des débris gallo-romains, notamment un vase en terre noire, des fragments de poterie samienne, quelques petits bronzes de Constantin II, enfin une statuette en pierre de 0 m. 25 de haut, représentant, croit-on, un Mercure chevauchant un bouc. Il y eut pendant de longues années, au même point, une borne formée par le tronc d'une statue. | |||
<small>(1) Ce mot s'appliquait non à des dignitaires, mais à des membres du bas clergé, chargés notamment de tenir l'orgue à l'occasion, et de s'occuper de la sacristie.</small> | |||
[[Personnages Gueneau (Famille)|<u>Victor GUENEAU</u>]] dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1928/T30 et Nevers Pas à Pas (François Lechat) | |||
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Version du 29 décembre 2013 à 21:11
Simon, doyen du chapitre de Nevers, fonda, en 1296, le collège des sept prêtres qui devaient concourir à la solennité des offices. Ils habitaient le cloître et probablement la rue dont il s'agit, qui fut ainsi nommée : rue ès-Chapellains (1436), rue des Chapelains et petite rue des Chapelains). On les appela aussi chanoines tortriers(1). Cette organisation a disparu à la Révolution.
En 1882, des fouilles faites dans la maison, à l'angle de la rue de l'Évêché, ont fourni des débris gallo-romains, notamment un vase en terre noire, des fragments de poterie samienne, quelques petits bronzes de Constantin II, enfin une statuette en pierre de 0 m. 25 de haut, représentant, croit-on, un Mercure chevauchant un bouc. Il y eut pendant de longues années, au même point, une borne formée par le tronc d'une statue.
(1) Ce mot s'appliquait non à des dignitaires, mais à des membres du bas clergé, chargés notamment de tenir l'orgue à l'occasion, et de s'occuper de la sacristie.
Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1928/T30 et Nevers Pas à Pas (François Lechat)
[Image:Rue des Sept Prêtres 1944.jpg|left|thumb|200px|Après le bombardement de 1944]]
