Nevers rue du Doyenné

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche

RUE DU DOYENNÉ à NEVERS

  • C'est l'endroit qu'on désignait, en 1390, par ces mots : vicus per quem itur de foro porçorum ad ecclesiam sancti Cirici et qu'on appelait simplement, en 1396, rue du Marché aux Pourceaux.
    En 1529, le receveur constate la dépense de pavé, en la grand'rue Saint-Cyr, tenant aux Trois-Rois, et joignant la porte Saint-Christophe de la cathédrale.
    En 1531, pour obvier au danger de peste, la foire du lendemain de Saint-Cyr, qui se tenait au marché aux bêtes devant et auprès de l'église Saint-Cyr, se tint au delà de la porte du Pont-aux-Chizeaux.
    Ce n'est guère qu'à partir de 1777 que cette rue prit le nom de rue du Doyenné, parce que, très probablement, le doyen du Chapitre de Saint-Cyr y avait sa demeure.
    Quand Nevers n'avait que deux portes, l'une d'elles se trouvait au bas de la rue du Doyenné, entre l'hospice Saint-Didier et la cathédrale.
    A propos des Trois Rois, j'ai trouvé dans les Archives de la Nièvre, B. 5, les deux renseignements suivants : « 18 juillet 1602, une maison sise à Nevers, tenant par le devant à la rue de la Tartre (14 Juillet) par derrière aux écuries de Mgr et à la rue par laquelle on va de l'hôpital Saint-Didier à Saint-Laurent, d'autre à la maison dite des Trois-Rois, appartenant à Me Jean de Corbigny, avocat, et d'autre à la maison canonicale de Saint-Cyr ».
    « 6 mars 1606. Une maison sise à Nevers, au Carré des Trois-Rois, tenant par le devant à la rue descendant de l'église Saint-Cyr à la rue de la Tartre ».
    En 1897, on a trouvé, dans la rue du Doyenné (maison n° 2), un grand bronze de Lucius Aelius, appartenant à M. Alfred Manuel.

    Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1925/T27