Le Peletier Octave

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LE PELETIER d'AUNAY Octave Honoré Joseph (1816-1899)

Octave Honoré Joseph Le Peletier d'Aunay
  • Il nait à Paris le 27 juin 1816.
  • Il est, en 1840, auditeur de seconde classe au conseil d'Etat. Promu à la première classe deux ans plus tard, il devient maître des requêtes, et est destitué à la Révolution de février 1848.
  • Il entre dans la vie parlementaire le 29 février 1852, comme député au Corps législatif, élu, dans la 2e circonscription de la Nièvre, où il possède des propriétés, par 29.212 voix (29.891 votants, 42.274 inscrits), contre 456 à Eugène Dupin.
  • Le gouvernement ayant soutenu sa candidature, il s'associe à l'établissement du régime impérial, et vote pendant toute la durée du règne avec la majorité dynastique. Il obtient successivement sa réélection, toujours comme candidat officiel : le 22 juin 1857, par 24.486 voix (25.605 votants, 39.637 inscrits), contre 1.032 à M. de la Bédollière ; le 1er juin 1863, par 19.539 voix (21.901 votants, 29.649 inscrits), contre 1.757 à M. Labot et 571 à M. Dupont ; le 24 mai 1869, par 16.056 voix (24.616 votants, 30.834 inscrits), contre 4.618 à M. Tenaille-Saligny, 2.381 à Eugène Dupin et 1.543 à M. Labot.
  • Il se montre le constant défenseur des idées autoritaires et vote, en 1870, pour la déclaration de guerre à la Prusse. La révolution du 4 septembre l'éloigne de la scène politique.
  • Il reparait le 20 février 1876, élu, sur un programme impérialiste, député de l'arrondissement de Clamecy, par 10.142 voix (16.882 votants, 21.320 inscrits), contre 6.589 à M. Tenaille-Saligny, républicain modéré.
  • Il siège alors sur les bancs de l'Appel au peuple et soutient, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai, dont il est, le 14 octobre 1877, le candidat officiel dans la même circonscription.
  • Réélu par 10.631 voix (18.210 votants, 21.742 inscrits), contre 7.531 à M. Tenaille-Saligny, il reprend sa place dans le groupe bonapartiste, qu'il préside, et opine régulièrement avec la minorité : contre les invalidations des députés de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'amnistie, et, en toute occasion, contre les ministères républicains.
  • Le renouvellement du 21 août 1881 ne lui est pas favorable : il échoue avec 8.040 voix, contre 8.916 à Sylvestre Hérisson, républicain. Il se représente, sans plus de succès, après le rétablissement du scrutin de liste, et, porté sur la liste conservatrice de la Nièvre, il réunit, le 18 octobre 1885, au second tour de scrutin, sans être élu, 39.681 voix sur 83.419 votants. Il se retire alors définitivement de la vie publique.
  • Commandeur de la Légion d'honneur, il décède le 6 septembre 1899 à Cervon dans son château de Marcilly.




Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 30 juin 2011 à 07:41 (CEST)