Donzy parapluies

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Purs produits donziais, les parapluies Guy de Jean se sont taillés, en l’espace de vingt ans, une réputation qui dépasse maintenant les simples frontières de l’Europe. Une vraie entreprise familiale basée sur le savoir-faire.

Le temps est au beau fixe pour les parapluies Guy de Jean, symboles de la réussite d’une petite entreprise de Donzy qui a grandi vite et bien et dont le rayonnement est mondial.

Nichée discrètement dans son usine de la Croix d’Arnay, la société, fondée par Guy de Jean en 1950, ne semble pas connaître la crise. Même si la concurrence est rude, notamment du côté de la Chine, qui fabrique des parapluies à moindre coût. « Nous nous adaptons », explique Pierre de Jean, patron de la société, qui a succédé à son père Guy à l’aube des années 90. « Notre force, c’est le savoir-faire, la créativité et la qualité. Le parapluie, nous le concevons comme un accessoire de mode. »

Photo: Journal du Centre

En vingt ans, sous l’impulsion de Pierre de Jean, secondé par sa femme Catherine pour l’aspect création pure, les parapluies de Jean ont grimpé de plusieurs marches dans la notoriété. « Nos clients aiment la variété, mais avec toujours plus d’originalité et d’élégance », ajoute Pierre de Jean. « Nous avons beaucoup travaillé sur les tissus, sur les poignées de parapluie », note Catherine de Jean.

Griffés Jean Paul Gaultier et Chantal Thomass

Le style propre Guy de Jean est revenu aux oreilles des plus grands. Deux exemples sortent du lot : Jean Paul Gaultier et Chantal Thomass. « L’aventure est en marche depuis vingt ans avec les deux », ajoute Pierre de Jean. « Dans les deux cas, nous avons contacté les maisons qui cherchaient un fabriquant de parapluies sérieux et axant sa politique sur la qualité dans le moyen et le haut de gamme. L’affaire s’est réalisée ainsi. »

Les nouveaux parapluies de poche Guy de Jean, griffés Jean Paul Gaultier, sortent ce mois-ci partout en France. « Nos produits se vendent aussi bien à Cosne-sur-Loire qu’à Paris, Tokyo ou Sydney », renchérit le patron.

Autre joli coup pour l’entreprise, le marché passé avec la créatrice Chantal Thomass pour une collection spécifique capsule de parapluies pour le tournoi de tennis de Roland-Garros. « C’est une bonne aubaine », admet Pierre de Jean.

De Donzy à la Chine

Prochain objectif : le marché chinois. « C’est très difficile, mais nous avons déjà des contacts, dont certains se sont finalisés », assure Pierre de Jean. « Il y a une demande importante au niveau du moyen et haut de gamme. »

Le chiffre d’affaires annuel de la société Guy de Jean avoisine les 3 millions d’euros.


Source: Article du Journal du Centre du 10 octobre 2014


--Patrick Raynal 11 octobre 2014 à 10:29 (CEST)