Crux la Ville église

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L'église Saint Nazaire

 

L'église St Nazaire de Crux la Ville

  Un panneau situé près de l'église précise que :

  • On observe dans les années 1850, une cohabitation harmonieuse entre l'Église et l'État : c'est le temps des reconstructions du Second Empire puis l'érection de nombreux sanctuaires et basiliques. Au diable le patrimoine ! On assiste à une vaste frénésie d'agrandissements ou de destructions des églises médiévales. Celle de Crux la Ville n'échappera pas à la règle.
  • Un dessin de 1830, reproduit par Jacques Tirion nous laisse le souvenir d'un édifice avec une nef du XVIe siècle, un transept et un chœur romans à pans. Les murs de la nef offraient des contreforts saillants, comme sur les angles de la façade, et étaient percés par de grandes fenêtres ogivales. Le clocher, au-dessus du transept, était carré avec un toit en bâtière couvert d'essaunes. L'intérieur était composé de quatre travées séparées par des arcs doubleaux. Sous le chœur, un caveau abritait la sépulture des Comtes de Damas. Une plaque de marbre de 1763 dédiée à la mémoire de Louis Alexandre Damas est le seul vestige conservé en état.
  • Le 13 juillet 1863, en séance extraordinaire, le Conseil municipal délibère pour la reconstruction de l'église. Les travaux sont menés rondement et la nouvelle église, d'une longueur dépassant la collégiale de Clamecy, est bénie le 8 septembre 1867 et consacrée le 10 octobre 1868.

Les éditions Flohic ajoutent que :

  • La séance du Conseil municipal a eu lieu le 13 juillet 1864.
  • Cette église est placée sous le vocable de Saint Nazaire, évangélisateur avec Saint Celse au cours de ses voyages, au IVe siècle.
  • Une peinture de Philippe de Champaigne, peintre janséniste du XVIIe siècle portant le titre de «L'Ange Gardien dit l'Échelle ou le Songe de Jacob» est visible à l'intérieur ; il s'agirait d'une réplique d'un tableau peint pour l'hôpital des Incurables de Paris (hôpital Laennec) vers 1644. Ce tableau, signé et daté par l'auteur prouverait qu'il fut exécuté pour un commanditaire important comme un couvent ; il représente un ange qui montre à Jacob une échelle permettant aux autres anges de monter au ciel. Classée MH en 1973.
  • Une cloche datée de 1712 et classée MH en 1913 est présente dans cette église : elle a pour parrain, Édouard Bargedé, évêque de Nevers et pour marraine, Marguerite Étiennette d'Achey, comtesse de Crux.
  • La plaque de marbre dont il est question plus haut porte une épitaphe en latin à la mémoire de «Noble et puissant seigneur Alexandre Damas» ; y figurent deux écussons ovales aux armes de Damas et Menou, timbrés d'une couronne de comte, tenus par des «sauvages». Classée MH en 1913.
  • Un lutrin en fer forgé du XIXe siècle fait également partie du mobilier.


  Sources :Un panneau situé près de l'église et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
--m mirault 7 novembre 2009 à 13:52 (UTC)