Lettres de rémission
1713 - Une affaire à régler...
Lettre de rémission pour Pierre Legrain, « pauvre laboureur du lieu de Lhuy, de la paroisse de Chastel-Chinon ».
Le dimanche vingt-six janvier, après la messe, il se rend chez un nommé Taillandier cabaretier, avec qui il avait à régler une affaire. À la table voisine s'installent les nommés Boulot et Courault dit Coquenot ; ils boivent ensemble à la santé les uns des autres. La nuit arrivée, ils partent ensemble au lieudit Lhuys. Arrivés près du ruisseau de Salorge, une querelle éclate à propos de dommages causés par des bestiaux. Courault se jette sur Legrain et le terrasse. Les deux hommes se redressent, prennent des pierres, qu'ils se jettent. Legrain s'apprête le lendemain à porter plainte à Château Chinon ; il apprend alors le décès de Courault.
Anne Breugnot femme de Léonard Boulé, servante, était occupée dans la maison du sieur Salorge, elle a vu « entrer un homme tout en sang qui tomba à moitié à la porte en entrant et vint tout baissé au feu ayant bien de la peine à se soutenir et, ayant connu que c'était ledit Lazare Courault, elle luy a demandé qui l'avoit battu, il eut d'abord bien de la peine à parler, et enfin estant un peu revenu, il dit que c'estoit Pierre Legrain... »
« Louis, par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, voulant par force et miséricorde à la rigueur des loix aquitté, remis et pardonné au suppliant. »
- Cote 1 B 106. Texte communiqué par Pierre Volut
- Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 avril 2023 à 16:32 (CEST)
Notes et références
Notes