« Pouilly sur Loire Archéologie » : différence entre les versions

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Un pavé en mosaïque y a été découvert. Un autre en marbre à compartiments a été trouvé dans un petit héritage de M. Poullet, sur la gauche du chemin descendant du hameau de Villars à l'Arron. Cet endroit est remarquable par le nombre de débris d'antiquités qui s'y rencontrent. On y a tiré de terre deux vases d'étain, deux autres vases en pierre calcaire du pays, deux tuyaux de plomb qui se dirigaient vers la [[rivière Aron]], une meule de dessous d'un moulin à bras : elle est de lave de Volvic, de dix huit pouces de diamètre et bien conservée. M. Gillet y a ramassé des morceaux de verres parallélépipèdes de deux, trois ou quatre lignes de dimensions, diversement colorés et nuancés, qui ,lui ont paru les débris d'une mosaïque.<br>
Un pavé en mosaïque y a été découvert. Un autre en marbre à compartiments a été trouvé dans un petit héritage de M. Poullet, sur la gauche du chemin descendant du hameau de Villars à la [[rivière Aron]]. Cet endroit est remarquable par le nombre de débris d'antiquités qui s'y rencontrent. On y a tiré de terre deux vases d'étain, deux autres vases en pierre calcaire du pays, deux tuyaux de plomb qui se dirigeaient vers la [[rivière Aron]], une meule de dessous d'un moulin à bras : elle est de lave de Volvic, de dix huit pouces de diamètre et bien conservée. M. Gillet y a ramassé des morceaux de verres parallélépipèdes de deux, trois ou quatre lignes de dimensions, diversement colorés et nuancés, qui ,lui ont paru les débris d'une mosaïque.<br>


Tuiles à rebord : Il y avait beaucoup de tuiles à rebord, annonçant que l'édifice dont elles proviennent ne remonte pas au delà du siècle  
Tuiles à rebord : Il y avait beaucoup de tuiles à rebord, annonçant que l'édifice dont elles proviennent ne remonte pas au delà du siècle  
d'Auguste ; des morceaux de terre cuite ayant cinq pieds de large sur une longeur inconnue, et cinq lignes et demie d'épaisseur, dont la surface bombée dans le sens de la longueur, avait été cannelée, une multitude de fragments de marbres noirs, blancs, veinés de rouge, de violet, de jaune etc..., ayant servi à un carrelage à compartements, ou à des décorations par incrustations, des marches d'escaliers, etc...<br>
d'Auguste ; des morceaux de terre cuite ayant cinq pieds de large sur une longueur inconnue, et cinq lignes et demie d'épaisseur, dont la surface bombée dans le sens de la longueur, avait été cannelée, une multitude de fragments de marbres noirs, blancs, veinés de rouge, de violet, de jaune etc..., ayant servi à un carrelage à compartiments, ou à des décorations par incrustations, des marches d'escaliers, etc...<br>


Colonne : A la porte du domaine de M. Gondier, on voit encore un tronçon de colonne sculpée en feuille d'eau, de deux pieds de hauteur et de quinze pouces de diamètre ; ce qui porterait le fût de la colonne à plus de douze pieds et à quinze pieds avec l'entablement, non compris son socle. Ces proportions donnent une idée avantageuse de l'édifice antique qui a existé dans cet endroit.<br>
Colonne : A la porte du domaine de M. Gondier, on voit encore un tronçon de colonne sculptée en feuille d'eau, de deux pieds de hauteur et de quinze pouces de diamètre ; ce qui porterait le fût de la colonne à plus de douze pieds et à quinze pieds avec l'entablement, non compris son socle. Ces proportions donnent une idée avantageuse de l'édifice antique qui a existé dans cet endroit.<br>


Torse : En 1801, on y a trouvé un torse sans tête ni bras. on en fit si peu de cas qu'il fut réduit en moellons. M. Gillet y a encore vu le pied droit sur un socle de pierre calcaire blanche d'un bon travail. Ce pied droit avait neuf pouces de longueur ; ce qui annonce que la statue était au moins de grandeur naturelle.<br>
Torse : En 1801, on y a trouvé un torse sans tête ni bras. on en fit si peu de cas qu'il fut réduit en moellons. M. Gillet y a encore vu le pied droit sur un socle de pierre calcaire blanche d'un bon travail. Ce pied droit avait neuf pouces de longueur ; ce qui annonce que la statue était au moins de grandeur naturelle.<br>


Temple souterrain : Il paraît que tous ces fragments d'antiquité appartenaient à un temple souterrain qui fut retrouvé dans cette même année 1801, au milieu des champs du hameau de Villars, dont nous avons parlé plus Haut.
Temple souterrain : Il paraît que tous ces fragments d'antiquité appartenaient à un temple souterrain qui fut retrouvé dans cette même année 1801, au milieu des champs du hameau de Villars, dont nous avons parlé plus haut.


* Source : Mémoires pour servir à l'histoire politique et littéraire à la géographie du département de la Nièvre J.B. Née de la Rochelle 1827 Tome I<br>
==Source==
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 26 avril 2020 à 11:05 (CEST)
*Mémoires pour servir à l'histoire politique et littéraire à la géographie du département de la Nièvre J.B. Née de la Rochelle 1827 Tome I<br>
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 26 avril 2020 à 11:05 (CEST)


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Version actuelle datée du 29 septembre 2021 à 16:01

Un pavé en mosaïque y a été découvert. Un autre en marbre à compartiments a été trouvé dans un petit héritage de M. Poullet, sur la gauche du chemin descendant du hameau de Villars à la rivière Aron. Cet endroit est remarquable par le nombre de débris d'antiquités qui s'y rencontrent. On y a tiré de terre deux vases d'étain, deux autres vases en pierre calcaire du pays, deux tuyaux de plomb qui se dirigeaient vers la rivière Aron, une meule de dessous d'un moulin à bras : elle est de lave de Volvic, de dix huit pouces de diamètre et bien conservée. M. Gillet y a ramassé des morceaux de verres parallélépipèdes de deux, trois ou quatre lignes de dimensions, diversement colorés et nuancés, qui ,lui ont paru les débris d'une mosaïque.

Tuiles à rebord : Il y avait beaucoup de tuiles à rebord, annonçant que l'édifice dont elles proviennent ne remonte pas au delà du siècle d'Auguste ; des morceaux de terre cuite ayant cinq pieds de large sur une longueur inconnue, et cinq lignes et demie d'épaisseur, dont la surface bombée dans le sens de la longueur, avait été cannelée, une multitude de fragments de marbres noirs, blancs, veinés de rouge, de violet, de jaune etc..., ayant servi à un carrelage à compartiments, ou à des décorations par incrustations, des marches d'escaliers, etc...

Colonne : A la porte du domaine de M. Gondier, on voit encore un tronçon de colonne sculptée en feuille d'eau, de deux pieds de hauteur et de quinze pouces de diamètre ; ce qui porterait le fût de la colonne à plus de douze pieds et à quinze pieds avec l'entablement, non compris son socle. Ces proportions donnent une idée avantageuse de l'édifice antique qui a existé dans cet endroit.

Torse : En 1801, on y a trouvé un torse sans tête ni bras. on en fit si peu de cas qu'il fut réduit en moellons. M. Gillet y a encore vu le pied droit sur un socle de pierre calcaire blanche d'un bon travail. Ce pied droit avait neuf pouces de longueur ; ce qui annonce que la statue était au moins de grandeur naturelle.

Temple souterrain : Il paraît que tous ces fragments d'antiquité appartenaient à un temple souterrain qui fut retrouvé dans cette même année 1801, au milieu des champs du hameau de Villars, dont nous avons parlé plus haut.

Source

  • Mémoires pour servir à l'histoire politique et littéraire à la géographie du département de la Nièvre J.B. Née de la Rochelle 1827 Tome I
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 26 avril 2020 à 11:05 (CEST)

Notes et références

Notes


References