Paul Rebourg témoignages

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche

Jeudi 3 novembre 2011.

Paul Rebourg, originaire de la région parisienne, est appelé au 1er Régiment d'Infanterie Coloniale[not 1]

Le 7 janvier 1957, il part de Marseille sur le bateau Athos. Il débarque à Alger. Le bataillon est en repos un mois à Ben Chicao, près de Médéa. Puis la section de Paul Rebourg passe 23 mois dans une ferme brûlée, à sept kilomètres de Palestro. Les troupes françaises sont nombreuses dans la région où elles sont opposées à de fréquentes incursions de fellaghas. Des combats violents ont lieu ; la Légion est en première ligne, les autres unités sont acheminées sur zone en hélicoptères ou en camion. Paul Rebourg effectue régulièrement le ravitaillement de compagnies placées sur des pitons qui dominent les gorges de Palestro, passage stratégique entre Alger, la Kabylie et le Constantinois.

Souvenir désagréable : un voyage sur le wagon plat qui précède la locomotive d'un convoi, et qui est destiné à éventuellement exploser si la voie est minée...

Souvenir plus agréable : à Alger, sa compagnie est hébergée par la comtesse Ladislas de Luars, colonelle de la Croix-Rouge qui consacre une partie de sa fortune à l'aide financière aux appelés.

Atteint de paludisme, Paul Rebourg est soigné quelque temps à l'infirmerie ; il ressentira des séquelles de cette maladie pendant une dizaine d'années.

Paul Rebourg revient en France en décembre 1958. Il a effectué 28 mois de service militaire, dont 24 en Algérie.

Notes et références

Notes

  1. Le 1er R.I.C. puis 1er R.I. M.A. à Palestro (Internet : passionmilitaria.com) : « Début 1957, pour mettre hors de combat les poseurs de bombe du FLN qui font régner la terreur, la bataille d'Alger est lancée. Nos deux bataillons changent de secteur et s'installent dans la banlieue sud-est d'Alger, plus particulièrement dans le secteur de Palestro qu'ils sont chargés de pacifier. Palestro est un secteur sensible où le FLN avait massacré 20 soldats français en mai 1956. Le 1er bataillon et ses deux commandos de chasse, devenu EMT n° 1, tient le quartier de Laperrine, en zone sud et l'EMT n° 2 (ex-2ème bataillon) et son commando de chasse, a la responsabilité du quartier Guerrouma. » Dans sa zone d'action, le régiment assure une mission de quadrillage par une présence continue sur le terrain. Patrouilles et embuscades de jour et de nuit ponctuent la vie des marsouins. Ils participent également aux grandes opérations contre les katibas rebelles où nos trois commandos de chasse se montent particulièrement redoutables.

References