« La Charité-sur-Loire Pont de pierre » : différence entre les versions

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*Le Pont de pierre, dit parfois Pont Vieux, relie, au-dessus de la Loire, la ville à l'île du Faubourg de Loire. Afin de remplacer un pont de bois vulnérable, la construction d'un pont de pierre fut entreprise, en 1520, à l'initiative du prieur de la Magdeleine qui avait en charge le prieuré de La Charité.<br> Ce pont, sur lequel passait la route très fréquentée de « Troyes à La Rochelle » (actuelle N 151), donna, sous l'ancien régime, une grande importance stratégique à la ville de La Charité.<br> Le pont de pierre auquel on accédait par la porte de Bourges comprenait au moins une arche supplémentaire, côté ville, qui fut prise dans la construction du quai Foch, en 1780.<br> Le pont subit de sérieux dégâts pendant la guerre de 1940-1944. En effet, la troisième arche fut dynamitée par l'armée française, en juin 1940, afin de retarder l'avance allemande. En septembre 1944, l'armée allemande fit sauter les deux premières arches. Les parties détruites furent reconstruites et rétablies dans leur aspect primitif, ce qui a permis à l'ensemble de conserver sa belle unité architecturale.<br> En 1988, les assises du pont firent l'objet d'importants travaux de restauration. Au milieu du pont se trouve la « pyramide », surmontée d'une boule qui porta jadis une croix, puis des fleurs de lys, brisées à la Révolution.
Le Pont de pierre, dit parfois Pont Vieux, relie, au-dessus de la [[La Loire]], la ville à l'île du Faubourg de Loire. Afin de remplacer un pont de bois vulnérable, la construction d'un pont de pierre fut entreprise, en 1520, à l'initiative du prieur de la Magdeleine qui avait en charge le prieuré de La Charité.<br> Ce pont, sur lequel passait la route très fréquentée de « Troyes à La Rochelle » (actuelle N 151), donna, sous l'ancien régime, une grande importance stratégique à la ville de [[La Charité sur Loire|La Charité]].<br> Le pont de pierre auquel on accédait par la porte de Bourges comprenait au moins une arche supplémentaire, côté ville, qui fut prise dans la construction du [[La Charité-sur-Loire quai Maréchal Foch|quai Foch]], en 1780.<br> Le pont subit de sérieux dégâts pendant la [[Seconde guerre mondiale|guerre de 1940-1944]]. En effet, la troisième arche fut dynamitée par l'armée française, en juin 1940, afin de retarder l'avance allemande. En septembre 1944, l'armée allemande fit sauter les deux premières arches. Les parties détruites furent reconstruites et rétablies dans leur aspect primitif, ce qui a permis à l'ensemble de conserver sa belle unité architecturale.<br> En 1988, les assises du pont firent l'objet d'importants travaux de restauration. Au milieu du pont se trouve la « pyramide », surmontée d'une boule qui porta jadis une croix, puis des fleurs de lys, brisées à la Révolution.


*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81
*Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81


[[Catégorie : Noms des rues]]
[[Catégorie : Mairies]]
[[Catégorie : Mairies]]
[[Catégorie : Noms des rues]]

Version actuelle datée du 13 avril 2021 à 17:47

Le Pont de pierre, dit parfois Pont Vieux, relie, au-dessus de la La Loire, la ville à l'île du Faubourg de Loire. Afin de remplacer un pont de bois vulnérable, la construction d'un pont de pierre fut entreprise, en 1520, à l'initiative du prieur de la Magdeleine qui avait en charge le prieuré de La Charité.
Ce pont, sur lequel passait la route très fréquentée de « Troyes à La Rochelle » (actuelle N 151), donna, sous l'ancien régime, une grande importance stratégique à la ville de La Charité.
Le pont de pierre auquel on accédait par la porte de Bourges comprenait au moins une arche supplémentaire, côté ville, qui fut prise dans la construction du quai Foch, en 1780.
Le pont subit de sérieux dégâts pendant la guerre de 1940-1944. En effet, la troisième arche fut dynamitée par l'armée française, en juin 1940, afin de retarder l'avance allemande. En septembre 1944, l'armée allemande fit sauter les deux premières arches. Les parties détruites furent reconstruites et rétablies dans leur aspect primitif, ce qui a permis à l'ensemble de conserver sa belle unité architecturale.
En 1988, les assises du pont firent l'objet d'importants travaux de restauration. Au milieu du pont se trouve la « pyramide », surmontée d'une boule qui porta jadis une croix, puis des fleurs de lys, brisées à la Révolution.

  • Source : Les Annales des Pays Nivernais n° 81