« Jourdan Jean Baptiste » : différence entre les versions

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*Convaincu par les idées nouvelles, il devient administrateur du département de la Nièvre en 1790.
*Convaincu par les idées nouvelles, il devient administrateur du département de la Nièvre en 1790.
*Propriétaire à Saint Aubin les Bois, il est élu le 8 septembre 1792, membre de la Convention à la 7<sup>e</sup> place, soit le dernier par 141 voix sur 208 votants.
*Propriétaire à Saint Aubin les Bois, il est élu le 8 septembre 1792, membre de la Convention à la 7<sup>e</sup> place, soit le dernier par 141 voix sur 208 votants.
*Il siège alors parmi les modérés et au procès de Louis XVI (voir [[Révolution-Nièvre régicide|la Nièvre régicide]]), il est le seul des 7 députés représentant la Nièvre à ne pas réclamer la peine de mort. Il s’exprime alors en ces termes : « Je ne puis appliquer la loi, parce que je ne suis pas juge. Le fussé-je, je ne la voterais pas, parce que la peine de mort est contraire à mes principes. Cependant, si le sang de Louis pouvait établir le règne des lois, assurer l’empire de la liberté, je le répandrais plutôt moi-même, dussé-je me poignarder après pour ne pas vivre avec le remords d’avoir fait mourir mon semblable. Je vote pour le bannissement, mais seulement à l’époque de la paix ».
*Il siège alors parmi les modérés et au procès de Louis XVI (voir [[Révolution-Nièvre régicide|<u>la Nièvre régicide</u>]]), il est le seul des 7 députés représentant la Nièvre à ne pas réclamer la peine de mort. Il s’exprime alors en ces termes : « Je ne puis appliquer la loi, parce que je ne suis pas juge. Le fussé-je, je ne la voterais pas, parce que la peine de mort est contraire à mes principes. Cependant, si le sang de Louis pouvait établir le règne des lois, assurer l’empire de la liberté, je le répandrais plutôt moi-même, dussé-je me poignarder après pour ne pas vivre avec le remords d’avoir fait mourir mon semblable. Je vote pour le bannissement, mais seulement à l’époque de la paix ».
*Le 23 vendémiaire an IV, il est élu député au [[Révolution-Conseil des Cinq-Cents|Conseil des Cinq-Cents]] à la fois par la Nièvre et par le Loiret. Il opte pour la Nièvre qui lui renouvelle sa confiance le 23 germinal an V.
*Le 23 vendémiaire an IV, il est élu député au [[Révolution-Conseil des Cinq-Cents|<u>Conseil des Cinq-Cents</u>]] à la fois par la Nièvre et par le Loiret. Il opte pour la Nièvre qui lui renouvelle sa confiance le 23 germinal an V.
*Il se tient toujours à l’écart des partis extrêmes.
*Il se tient toujours à l’écart des partis extrêmes.
*Sa modération lui vaut d’être choisi par le Sénat, le 4 nivôse an VIII, comme député de la Nièvre au nouveau Corps législatif. Il y siège jusqu’en l’an XII.
*Sa modération lui vaut d’être choisi par le Sénat, le 4 nivôse an VIII, comme député de la Nièvre au nouveau Corps législatif. Il y siège jusqu’en l’an XII.
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[[Catégorie:Politiques]]
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[[Catégorie:Nivernais]]

Version actuelle datée du 20 janvier 2014 à 11:45

Jean Baptiste Jourdan (1757-1829)

  • Il naît le 19 décembre 1757 à Lormes.
  • Il est conseiller à l’élection de Vézelay quand éclate la Révolution.
  • Convaincu par les idées nouvelles, il devient administrateur du département de la Nièvre en 1790.
  • Propriétaire à Saint Aubin les Bois, il est élu le 8 septembre 1792, membre de la Convention à la 7e place, soit le dernier par 141 voix sur 208 votants.
  • Il siège alors parmi les modérés et au procès de Louis XVI (voir la Nièvre régicide), il est le seul des 7 députés représentant la Nièvre à ne pas réclamer la peine de mort. Il s’exprime alors en ces termes : « Je ne puis appliquer la loi, parce que je ne suis pas juge. Le fussé-je, je ne la voterais pas, parce que la peine de mort est contraire à mes principes. Cependant, si le sang de Louis pouvait établir le règne des lois, assurer l’empire de la liberté, je le répandrais plutôt moi-même, dussé-je me poignarder après pour ne pas vivre avec le remords d’avoir fait mourir mon semblable. Je vote pour le bannissement, mais seulement à l’époque de la paix ».
  • Le 23 vendémiaire an IV, il est élu député au Conseil des Cinq-Cents à la fois par la Nièvre et par le Loiret. Il opte pour la Nièvre qui lui renouvelle sa confiance le 23 germinal an V.
  • Il se tient toujours à l’écart des partis extrêmes.
  • Sa modération lui vaut d’être choisi par le Sénat, le 4 nivôse an VIII, comme député de la Nièvre au nouveau Corps législatif. Il y siège jusqu’en l’an XII.
  • Il décède le 16 novembre 1829 à Saint Aubin des Chaumes (Nièvre), près de Bazoches.


  • Source : Dictionnaire des parlementaires français de Robert, Bourloton et Cougny.

--m mirault 26 novembre 2008 à 14:58 (UTC)