Evénements malheureux

1759 - (24 avril) Procès-verbal de la relevée d'un cadavre à Neuville les Decize

Étienne Dollet, meunier au moulin du Bouchet, a entendu un bruit causé par la chute faite avec éclat de plusieurs pièces de charpente et de plusieurs pierres de l'entablement de la maison de demoiselle Bureau, à la démolition de laquelle plusieurs ouvriers sont actuellement occupés. Il s'est retourné et a vu la pièce de charpente tomber sur le jeune Louison (dont on ne sait pas le nom). Celui-ci est tué.

• Cote 1 B 152
• Texte communiqué par Pierre Volut
• Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 août 2023 à 18:00 (CEST)

1762 - Un vieillard meurt brûlé dans l'âtre

23 octobre 1762. Le nommé Claude Colier, sacristain, bedeau et fossoyeur de l'église paroissiale de Livry a rapporté que le nommé Cousin, manœuvre demeurant en cette ville, est décédé de mort apparemment violente la veille en la maison du nommé Gilbert Glaud, située au village de Riousse. Le corps de Cousin a été apporté sans acte de levée judiciaire ni aucune formalité dans le bourg de Livry, près de la grande croix de pierre et abandonné là à la discrétion des bêtes. C'est le curé qui a envoyé Colier avertir les autorités judiciaires et demander s'il pouvait inhumer le cadavre.

Il est répondu que le curé peut faire placer le cadavre dans l'église, et qu'un chirurgien viendra examiner.

Enquête : témoignages de plusieurs habitants qui disent que le nommé Cousin était très âgé, vivant d'aumônes. Gilbert Glaud l'a hébergé trois jours. Cousin serait tombé en se chauffant dans l'âtre sur un chaudron d'eau bouillante.

• Cote 1B 155
• Texte communiqué par Pierre Volut
• Transcripteur Martine NOËL (discussion) 7 août 2023 à 13:43 (CEST)

1781 - Une expulsion entraîne des conséquences dramatiques

Anne Sauvaget, épouse de Jean Henri, regratier et marchand demeurant au bourg de Dienne, est seule chez elle le 28 octobre, en l'absence de son mari. Surviennent le sieur Chauveau, régisseur de la dame de Romenay, le nommé Reveilleau, maréchal ferrant et plusieurs autres qui menacent Anne Sauvaget et exigent qu'elle quitte son logement ; ils commencent à s'emparer d'objets et meubles qu'ils jettent dehors ; Anne Sauvaget s'insurge, le sieur Chauveau la frappe à la tête avec une pierre. Anne Sauvaget est frappée à plusieurs reprises ; elle était enceinte d'environ deux mois, elle saigne et subit une fausse couche.

• Cote 1 B 174. Texte communiqué par Pierre Volut
• Transcripteur Martine NOËL (discussion) 16 novembre 2023 à 18:08 (CET)

1784 - La glace casse lors du passage d'une charette

Maître Gabriel-Jean Meuré, conseiller du roy, lieutenant particulier au siège de Saint-Pierre dit que « les eaux séjournant au-devant de sa maison de Chantenay et pour l'écoulement desquelles il est en procès au bailliage de cette ville avec le sieur Doucet, chirurgien, se sont trouvées glacées par les grands froids qu'il a fait les derniers jours du mois passé (décembre 1783), que le jour du premier janvier environ les quatre heures du soir, Jean Hubert, conduisant une voiture couverte de toile à laquelle étoit attelé un cheval gris pommelé et dans laquelle étoient plusieurs autres personnes, voulut passer dessus cet amas d'eau qui étoit couvert de glace, que son cheval ayant fait beaucoup de difficultés et refusant de passer, Antoine Cachet, un des domestiques du suppliant, prit le cheval à la bride et pour le conduire passa sur la glace et dans l'eau et, à l'aide de différents particuliers, domestiques, laboureurs et locataires... ils vinrent à bout de passer. » Mais un particulier est tombé dans l'eau jusqu'à la moitié du corps ; il s'est retourné vers la maison du suppliant, a montré le poing et a menacé le suppliant. Dispute, menaces, rivalité entre Meuré et Hubert à propos de terres mitoyennes.

Cote 1 B 177. Texte communiqué par Pierre Volut

• Transcripteur Martine NOËL (discussion) 18 novembre 2023 à 14:20 (CET)