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*Il nait à Gien dans le Loiret le 12 février 1842.
*Il nait à Gien dans le Loiret le 12 février 1842.
*Il est propriétaire, agriculteur et conférencier à l'Association polytechnique lorsqu'il débute sa carrière politique en 1871. Il n'a alors que 29 ans, quand il se fait élire conseiller municipal de La Charité-sur-Loire. Sa carrière se déroule alors dans la confiance ininterrompue de ses concitoyens qui le portent au Conseil d'arrondissement, en 1876, et au Conseil général, en 1892.
*Il est propriétaire, agriculteur et conférencier à l'Association polytechnique lorsqu'il débute sa carrière politique en 1871. Il n'a alors que 29 ans, quand il se fait élire conseiller municipal de La Charité-sur-Loire. Sa carrière se déroule alors dans la confiance ininterrompue de ses concitoyens qui le portent au Conseil d'arrondissement, en 1876, et au Conseil général, en 1892.
*Le 2 décembre 1900, un siège de sénateur s'étant trouvé vacant dans la Nièvre, à la suite du décès de [[Politiques Herisson Sylvestre|<u>S. Hérisson</u>]], il se présente et l'emporte par 376 voix contre 349 à son concurrent, M. Cartier, républicain modéré.
*Le 2 décembre 1900, un siège de sénateur s'étant trouvé vacant dans la Nièvre, à la suite du décès de [[Politiques Herisson Sylvestre|<u>S. Hérisson</u>]], il se présente et l'emporte par 376 voix contre 349 à son concurrent, M. Cartier, républicain modéré.
*Inscrit à la gauche démocratique, il siége dans diverses Commissions et dépose plusieurs rapports tendant à déclarer d'utilité publique certaines lignes de chemins de fer d'intérêt local. Il se fait entendre dans la discussion du projet de loi relatif à la contribution des patentes (1902) ainsi que sur des projets concernant l'enseignement secondaire libre (1904) et aussi sur des propositions de loi tendant à ajouter un paragraphe à l'article 103 du Code de commerce (1905).
*Inscrit à la gauche démocratique, il siège dans diverses Commissions et dépose plusieurs rapports tendant à déclarer d'utilité publique certaines lignes de chemins de fer d'intérêt local. Il se fait entendre dans la discussion du projet de loi relatif à la contribution des patentes (1902) ainsi que sur des projets concernant l'enseignement secondaire libre (1904) et aussi sur des propositions de loi tendant à ajouter un paragraphe à l'article 103 du Code de commerce (1905).
*Il est réélu au renouvellement partiel du 7 janvier 1906. Il soutient la proposition de loi tendant à établir le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers (1906) et prend part à la discussion de la loi de finances de l'exercice 1907, ainsi qu'à celle du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1908. En 1910, il participe à la discussion d'interpellations sur l'exploitation des chemins de fer de l'Etat et en 1912 sur les jeux dans les casinos.
*Il est réélu au renouvellement partiel du 7 janvier 1906. Il soutient la proposition de loi tendant à établir le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers (1906) et prend part à la discussion de la loi de finances de l'exercice 1907, ainsi qu'à celle du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1908. En 1910, il participe à la discussion d'interpellations sur l'exploitation des chemins de fer de l'Etat et en 1912 sur les jeux dans les casinos.
*Puis son activité se ralentit et il décède le 25 avril 1916, à Paris (16<sup>e</sup>).
*Puis son activité se ralentit et il décède le 25 avril 1916, à Paris (16<sup>e</sup>).

Version du 18 novembre 2010 à 08:49

BEAUPIN François Guillaume dit Francis : sénateur

Francis Beaupin
  • Il nait à Gien dans le Loiret le 12 février 1842.
  • Il est propriétaire, agriculteur et conférencier à l'Association polytechnique lorsqu'il débute sa carrière politique en 1871. Il n'a alors que 29 ans, quand il se fait élire conseiller municipal de La Charité-sur-Loire. Sa carrière se déroule alors dans la confiance ininterrompue de ses concitoyens qui le portent au Conseil d'arrondissement, en 1876, et au Conseil général, en 1892.
  • Le 2 décembre 1900, un siège de sénateur s'étant trouvé vacant dans la Nièvre, à la suite du décès de S. Hérisson, il se présente et l'emporte par 376 voix contre 349 à son concurrent, M. Cartier, républicain modéré.
  • Inscrit à la gauche démocratique, il siège dans diverses Commissions et dépose plusieurs rapports tendant à déclarer d'utilité publique certaines lignes de chemins de fer d'intérêt local. Il se fait entendre dans la discussion du projet de loi relatif à la contribution des patentes (1902) ainsi que sur des projets concernant l'enseignement secondaire libre (1904) et aussi sur des propositions de loi tendant à ajouter un paragraphe à l'article 103 du Code de commerce (1905).
  • Il est réélu au renouvellement partiel du 7 janvier 1906. Il soutient la proposition de loi tendant à établir le repos hebdomadaire en faveur des employés et ouvriers (1906) et prend part à la discussion de la loi de finances de l'exercice 1907, ainsi qu'à celle du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1908. En 1910, il participe à la discussion d'interpellations sur l'exploitation des chemins de fer de l'Etat et en 1912 sur les jeux dans les casinos.
  • Puis son activité se ralentit et il décède le 25 avril 1916, à Paris (16e).
  • A la séance du 18 mai 1916, le Président Antonin Dubost annonce son décès au Sénat, et rend hommage à ce modeste  « qui n'eut d'autre ambition que de rester fidèle à son parti, sûr à ses amis et dévoué à son pays ».


Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site du Sénat
--m mirault 7 juin 2010 à 07:06 (UTC)