« Tentatives d'intimidations » : différence entre les versions

De Wiki58
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
Balise : Révoqué
Aucun résumé des modifications
Balise : Révocation manuelle
 
Ligne 14 : Ligne 14 :
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 11 mars 2023 à 11:37 (CET)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 11 mars 2023 à 11:37 (CET)
==1713 - Une affaire à régler...==
Lettre de rémission pour Pierre Legrain, « pauvre laboureur du lieu de Lhuy, de la paroisse de [[Château Chinon|Chastel-Chinon]] ».
Le dimanche vingt-six janvier, après la messe, il se rend chez un nommé Taillandier cabaretier, avec qui il avait à régler une affaire. À la table voisine s'installent les nommés Boulot et Courault dit Coquenot ; ils boivent ensemble à la santé les uns des autres. La nuit arrivée, ils partent ensemble au lieudit Lhuys. Arrivés près du ruisseau de Salorge, une querelle éclate à propos de dommages causés par des bestiaux. Courault se jette sur Legrain et le terrasse. Les deux hommes se redressent, prennent des pierres, qu'ils se jettent. Legrain s'apprête le lendemain à porter plainte à [[Château Chinon]] ; il apprend alors le décès de Courault.
Anne Breugnot femme de Léonard Boulé, servante, était occupée dans la maison du sieur Salorge, elle a vu « entrer un homme tout en sang qui tomba à moitié à la porte en entrant et vint tout baissé au feu ayant bien de la peine à se soutenir et, ayant connu que c'était ledit Lazare Courault, elle luy a demandé qui l'avoit battu, il eut d'abord bien de la peine à parler, et enfin estant un peu revenu, il dit que c'estoit Pierre Legrain... »
« Louis, par la grace de Dieu Roy de France et de Navarre, voulant par force et miséricorde à la rigueur des loix aquitté, remis et pardonné au suppliant. »
*Cote 1 B 106. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 6 avril 2023 à 16:32 (CEST)


{{N&R}}
{{N&R}}
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Criminalité]]
[[Catégorie:Criminalité]]

Version actuelle datée du 6 avril 2023 à 16:45

1703 - Un baptême perturbé par un fou

Le dimanche 22 juillet, le curé de Dornes, Pierre Genton, s'apprêtait à célébrer un baptême : « À l'issue de la messe, il alla à l'entrée de la grande porte de l'église, lieu accoutumé pour recevoir ensemble le parrain et la marraine. Dans le moment qu'il commençoit les cérémonies dud. baptême, il fut surpris que le nommé Jean Giraud, tailleur d'habits du bourg dud. Dornes qui estoit à ses costés tira un coup de pistolet à ses pieds d'une si grande force qu'il en demeura tout interdit, aussi bien que le parrain et la marraine, ce qui obligea le suppliant de dire aud. Giraud que c'estoit un insolent, auquel il donna du Rituel qu'il avoit en main un coup sur la moitié du visage, en luy faisant les corrections qu'il estoit obligé de luy faire. [...] Giraud bien loing de reconnoistre sa faute et d'en faire ses excuses, se mit dans une colère et dans une furie horrible, en telle sorte qu'il le menassa différentes fois, en jurant, blasphémant le Saint Nom de Dieu, de lui donner un coup de pistollet au travers du corps. »

Le curé ferme la porte de l'église et rentre chez lui, Giraud le suit et l'insulte, « Il dit des choses contre son honneur et sa réputation... un bougre de chien de prestre, un apostat, qu'il avoit un enfant bastard dans le bourg de Villeneuve, qu'il avait eu de sa servante... »

  • Archives Départementales de la Nièvre, cote 1B 96. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 11 mars 2023 à 11:08 (CET)

1704 - Tentative de pression sur le procureur

8 mai,

« À Monsieur Vyau, conseiller du Roy et son procureur au bailliage et siège présidial de Saint-Pierre-le-Moûtier, Gilbert Gascoing, lieutenant au régiment de Navarre, détenu prisonnier ès prisons de cette ville, disant que pour une simple rixe avoient entre luy et le nommé Blanchard, valet de service du logis du Cheval Blanc de cette ville (Saint-Pierre-le-Moûtier), pour raison de quoy on a faict informer contre luy, comme il a l'honneur d'estre parent à Madame vostre espouse au quatrième degré, le sieur Gascoing de la Belouze son grand-père et le sieur François Gascoing grand-père du suppliant estant cousins germains, à ces causes, Monsieur, il vous plaira vous abstenir de la cognoissance de l'affaire. »

Notes et références

Notes


References