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*Cette rue, tracée par les soldats américains pendant la guerre pour desservir leur camp établi derrière la voie ferrée de Nevers à Chagny, a été ainsi nommée par le Conseil municipal le 5 juillet 1927.<br> Noël Pointe (1755-1825), ouvrier arquebusier à Saint-Etienne, député à la Convention par le département de Rhône-et-Loire, en mission dans la Nièvre et l'Allier (an II, 1793-94) pour organiser la fabrication des armes, a favorisé l'établissement d'un arsenal dans l'ancien couvent des Carmélites (voir rue Déserte), puis créé de toutes pièces dans le couvent des Capucins une fonderie de gros canons de fonte pour la marine. Cette fonderie a subsisté jusqu'en 1879, remplacée par la manutention militaire.<br><br> [[Personnages Gueneau (Famille)|<u>Victor GUENEAU</u>]] dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1928/T30
*Cette rue, tracée en 1917 par les soldats américains pendant la guerre pour desservir leur camp établi derrière la voie ferrée de Nevers à Chagny, a été ainsi nommée par le Conseil municipal le 5 juillet 1927.<br> Noël Pointe (1755-1825), ouvrier arquebusier à Saint-Etienne, député à la Convention par le département de Rhône-et-Loire, en mission dans la Nièvre et l'Allier (an II, 1793-94) pour organiser la fabrication des armes, a favorisé l'établissement d'un arsenal dans l'ancien couvent des Carmélites (voir [[Nevers rue Déserte|<u>rue Déserte</u>]]), puis créé de toutes pièces dans le couvent des Capucins, [[Nevers rue Mademoiselle Bourgeois|<u>rue Mademoiselle-Bourgeois</u>]],  une fonderie de gros canons de fonte pour la marine. Cette fonderie a subsisté jusqu'en 1879, remplacée par la manutention militaire.<br> Pour la construction des bâtiments, sont utilisés les matériaux provenant de la démolition des clochers de l'abbaye Notre-Dame, des Jacobins, de Saint-Victor. Il crée également dans l'ancien enclos des Carmélites, [[Nevers rue Déserte|<u>rue Déserte</u>]], une fonderie pour épurer le bronze des cloches dont le cuivre est envoyé dans d'autres établissements. Cette fonderie sera supprimée à la fin de l'an IV.<br>
*Des pavillons y ont été construits côté pair ; côté impair demeure une bande de terrains incultes.<br><br>
 
Avril 2014
 
[[Personnages Gueneau (Famille)|<u>Victor GUENEAU</u>]] dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1928/T30.<br> Nevers pas à pas, François Lechat.
 
[[Catégorie : Rues]]
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Version actuelle datée du 15 avril 2014 à 15:13

RUE NOËL POINTE à NEVERS

  • Cette rue, tracée en 1917 par les soldats américains pendant la guerre pour desservir leur camp établi derrière la voie ferrée de Nevers à Chagny, a été ainsi nommée par le Conseil municipal le 5 juillet 1927.
    Noël Pointe (1755-1825), ouvrier arquebusier à Saint-Etienne, député à la Convention par le département de Rhône-et-Loire, en mission dans la Nièvre et l'Allier (an II, 1793-94) pour organiser la fabrication des armes, a favorisé l'établissement d'un arsenal dans l'ancien couvent des Carmélites (voir rue Déserte), puis créé de toutes pièces dans le couvent des Capucins, rue Mademoiselle-Bourgeois, une fonderie de gros canons de fonte pour la marine. Cette fonderie a subsisté jusqu'en 1879, remplacée par la manutention militaire.
    Pour la construction des bâtiments, sont utilisés les matériaux provenant de la démolition des clochers de l'abbaye Notre-Dame, des Jacobins, de Saint-Victor. Il crée également dans l'ancien enclos des Carmélites, rue Déserte, une fonderie pour épurer le bronze des cloches dont le cuivre est envoyé dans d'autres établissements. Cette fonderie sera supprimée à la fin de l'an IV.
  • Des pavillons y ont été construits côté pair ; côté impair demeure une bande de terrains incultes.

Avril 2014

Victor GUENEAU dans Mémoires de la Société académique du Nivernais – 1928/T30.
Nevers pas à pas, François Lechat.