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===Drame de la pauvreté (fin du XIX e siècle)===
===Drame de la pauvreté (fin du XIX e siècle)===
A Cosne, le 8 septembre 1894, 6 personnes d’une même famille, un couple et leurs 4 enfants, figurent dans les registres de décès de la ville. La consultation de deux journaux de l'époque ( le Cosnois et le journal de la Nièvre) donne l'explication de cette hécatombe.
A Cosne, le 8 septembre 1894, 6 personnes d’une même famille, un couple et leurs 4 enfants, figurent dans les registres de décès de la ville. La consultation de deux journaux de l'époque ( le Cosnois et le journal de la Nièvre) donne l'explication de cette hécatombe.


'''Etienne Brandelon''', 27 ans, ancien instituteur intérimaire à Nevers, puis instituteur adjoint à Boisgibault-Tracy, enfin préposé en chef à l’octroi de Cosne, marié et père de 4 enfants pensa à mettre fin à ses jours. La vie étant très dure à vivre avec 6 personnes, la famille s’ appauvrissant de plus en plus et  ne pouvant plus surmonter ce fait, ne voyant aucune amélioration, il eut le malheur d’en parler avec sa jeune femme, '''Marguerite Clément''', 26 ans.  Elle demanda de terminer sa vie en même temps que son mari.  
'''Etienne Brandelon''', 27 ans, ancien instituteur intérimaire à [[Nevers]], puis instituteur adjoint à [[Tracy sur Loire|Boisgibault-Tracy]], enfin préposé en chef à l’octroi de Cosne, marié et père de 4 enfants pensa à mettre fin à ses jours. La vie étant très dure à vivre avec 6 personnes, la famille s’ appauvrissant de plus en plus et  ne pouvant plus surmonter ce fait, ne voyant aucune amélioration, il eut le malheur d’en parler avec sa jeune femme, '''Marguerite Clément''', 26 ans.  Elle demanda de terminer sa vie en même temps que son mari.  


Ne voulant pas  que leurs enfants ( Fernand Henri Raoul 6 ans, Henriette 4 ans ½, Marcel 3 ans ½, Fernand Etienne, 1 an ½),  restent dans la pauvreté après leur disparition, Etienne et Marguerite prévoient de quitter la vie tous les six. Les enfants endormis dans un même lit, les parents allumèrent 4 réchauds  de charbon de bois  dans la chambre bien calfeutrée et attendirent assis sur le lit côte à côte. Etienne et Marguerite avaient laissé une lettre en expliquant leur geste de désespoir.
Ne voulant pas  que leurs enfants ( Fernand Henri Raoul 6 ans, Henriette 4 ans ½, Marcel 3 ans ½, Fernand Etienne, 1 an ½),  restent dans la pauvreté après leur disparition, Etienne et Marguerite prévoient de quitter la vie tous les six. Les enfants endormis dans un même lit, les parents allumèrent 4 réchauds  de charbon de bois  dans la chambre bien calfeutrée et attendirent assis sur le lit côte à côte. Etienne et Marguerite avaient laissé une lettre en expliquant leur geste de désespoir.


*Roselyne Germain - septembre 2008
*Roselyne Germain - septembre 2008




[[Catégorie:Décès divers]]
[[Catégorie:Anecdotes au fil des actes]]
[[Catégorie:Anecdotes au fil des actes]]
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie:Vie locale, moeurs]]

Version actuelle datée du 21 mars 2021 à 17:45

Drame de la pauvreté (fin du XIX e siècle)

A Cosne, le 8 septembre 1894, 6 personnes d’une même famille, un couple et leurs 4 enfants, figurent dans les registres de décès de la ville. La consultation de deux journaux de l'époque ( le Cosnois et le journal de la Nièvre) donne l'explication de cette hécatombe.

Etienne Brandelon, 27 ans, ancien instituteur intérimaire à Nevers, puis instituteur adjoint à Boisgibault-Tracy, enfin préposé en chef à l’octroi de Cosne, marié et père de 4 enfants pensa à mettre fin à ses jours. La vie étant très dure à vivre avec 6 personnes, la famille s’ appauvrissant de plus en plus et ne pouvant plus surmonter ce fait, ne voyant aucune amélioration, il eut le malheur d’en parler avec sa jeune femme, Marguerite Clément, 26 ans. Elle demanda de terminer sa vie en même temps que son mari.

Ne voulant pas que leurs enfants ( Fernand Henri Raoul 6 ans, Henriette 4 ans ½, Marcel 3 ans ½, Fernand Etienne, 1 an ½), restent dans la pauvreté après leur disparition, Etienne et Marguerite prévoient de quitter la vie tous les six. Les enfants endormis dans un même lit, les parents allumèrent 4 réchauds de charbon de bois dans la chambre bien calfeutrée et attendirent assis sur le lit côte à côte. Etienne et Marguerite avaient laissé une lettre en expliquant leur geste de désespoir.

  • Roselyne Germain - septembre 2008