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Informations tirées de '''Le Morvand''' par [[Jean François Baudiau]] en 1867
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Version du 21 décembre 2013 à 06:48

L'église Saint Pierre

 

L'église Saint Pierre d'Arleuf
  • Cette église paroissiale, placée sous le vocable de Saint Pierre date de 1891 ; il y avait autrefois, une église romane avec un clocher recouvert de bardeaux. Reconstruite en partie au XVIè siècle par le seigneur de La Tournelle, elle est fréquentée au XVIIè siècle par des pèlerins, en raison d'une indulgence plénière accordée par le pape à tous ceux qui la visitent le jour de la fête patronale.
  • De plan rectangulaire, sauf la saillie d'une chapelle du XVIè siècle au sud.
  • Le chœur carré est voûté en berceau brisé avec arcs-doubleaux.
  • La nef en bois est également voûtée, ainsi que la chapelle seigneuriale.
  • Le clocher central est surmonté d'une flèche en bardeaux.
  • Au milieu du choeur, une pierre tumulaire du XVIè siècle, presque entièrement effacée, de Claude de Chissey, femme d'un seigneur de la Tournelle.
  • Contre le mur sud de la nef, monument funéraire en marbre blanc et schiste, daté de 1770, de Simon Sautereau né en 1704, seigneur de la Tournelle, et de Marie-Anne Marceau, sa femme.


Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
--m mirault 14 août 2010 à 06:17 (UTC)


L'église paroissiale, située en tête d'une prairie, est dédiée à St Pierre-ès-liens; c'est une des plus misérables du Morvan. Il serait bien temps que les habitants d'Arleuf, à l'exemple de tant d'autres communes, dotassent leur pays d'un édifice plus en rapport avec la population et plus digne de leur foi. Le chœur, seul voûté, fut reconstruit au 16e siècle par Guy de La Tournelle, seigneur du lieu. Un caveau, régnant dessous, servait de sépulture à cette noble famille. La nef, surmontée d'un mauvais clocher en bois, renferme le mausolée de Simon Pierre Sautereau, riche bourgeois, auquel le flottage doit de la reconnaissance, et celui de Marie Anne Marceau, sa femme. On lit sur ce monument funèbre :
"Ce marbre, sous lequel reposent deux cœurs dignes de vos regrets,ce marbre, que mes pleurs arrosent, vous instruira de leurs bienfaits."
Au côté sud de l'église, il existe une chapelle de Saint Jean Baptiste, sans style, où se trouvait jadis le mausolée dont nous venons de parler.
En 1660, le pape Alexandre VII accorda, pendant 7 ans, une indulgence plénière à tous ceux qui visiteraient l'église d'Arleuf, le jour de la fête patronale. Cette faveur attira, chaque année, une foule prodigieuse de fidèles. On y remarquait alors une nombreuse confrérie de Notre-Dame et on y faisait une distribution considérable de pain.
Le cimetière primitif, qui entourait l'église, montre, par son exiguïté, que la paroisse était autrefois peu populeuse. Un second, établi dans la prairie, au sud, fut abandonné en 1845, à cause de sa situation aquatique.


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