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*Appelé aussi tissier ou, en patois, « ''faiteux de touaile'' », le tisserand avait un rôle important. La toile qu’il fabriquait servait à la confection du linge et à celle des vêtements. La plupart du temps il s’agissait d’étoffe très grossière utilisée dans les campagnes mais aussi en ville.<br> Bien que le tisserand ait un rôle important, il faisait partie des artisans les plus pauvres et était très peu considéré dans les villages. Ses conditions de travail étaient très difficiles car il devait travailler  en cave ou dans une pièce humide pour éviter que les fils ne se cassent ou ne s’élongent. La bonne qualité de la toile tenait au degré d’hygrométrie. La posture qu’il devait adopter (le corps déporté sur la gauche pour actionner la pédale) était à l’origine de malformations et de déviations de la colonne vertébrale.<br> Il travaillait un mélange de laine et de fil de chanvre qui donnait une étoffe à la fois très robuste et très ordinaire à raies ou unie, appelée « ''poulangis''  » dans le Nivernais. Cette étoffe servait à la confection des vêtements.<br>[[Image:Anciens métiers-Tisserande en atelier.jpg|thumb|<center>Tisserande à l'atelier des Marandes à Dampierre-sous-Bouhy</center>]] La mécanisation du tissage au 19<small><sup>ème</sup></small> siècle fera disparaître ces artisans à domicile et, certains, iront travailler dans les manufactures.
*Appelé aussi tissier ou, en patois, « ''faiteux de touaile'' », le tisserand avait un rôle important. La toile qu’il fabriquait servait à la confection du linge et à celle des vêtements. La plupart du temps il s’agissait d’étoffe très grossière utilisée dans les campagnes mais aussi en ville.<br> Bien que le tisserand ait un rôle important, il faisait partie des artisans les plus pauvres et était très peu considéré dans les villages. Ses conditions de travail étaient très difficiles car il devait travailler  en cave ou dans une pièce humide pour éviter que les fils ne se cassent ou ne s’élongent. La bonne qualité de la toile tenait au degré d’hygrométrie. La posture qu’il devait adopter (le corps déporté sur la gauche pour actionner la pédale) était à l’origine de malformations et de déviations de la colonne vertébrale.<br> Il travaillait un mélange de laine et de fil de chanvre qui donnait une étoffe à la fois très robuste et très ordinaire à raies ou unie, appelée « ''poulangis''  » dans le Nivernais. Cette étoffe servait à la confection des vêtements.<br>[[Image:Tisserande en atelier.jpg|thumb|<center>Tisserande à l'atelier des Marandes à Dampierre-sous-Bouhy</center>]] La mécanisation du tissage au 19<small><sup>ème</sup></small> siècle fera disparaître ces artisans à domicile et, certains, iront travailler dans les manufactures.
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Sur la carte postale ci-dessus, le métier a été démonté et remonté à l'extérieur le temps de la photo, ce qui fait la rareté de ce type de document. Les tisserands devaient tisser dans un endroit humide pour que les fibres restent suffisamment souples à travailler. En aucun cas ils ne tissaient dehors. Il a fallu sûrement un bout de temps pour démonter dedans remonter dehors puis démonter dehors et remonter dedans.





Version du 4 octobre 2015 à 17:42

Tisserand en extérieur pour la photo uniquement
  • Appelé aussi tissier ou, en patois, « faiteux de touaile », le tisserand avait un rôle important. La toile qu’il fabriquait servait à la confection du linge et à celle des vêtements. La plupart du temps il s’agissait d’étoffe très grossière utilisée dans les campagnes mais aussi en ville.
    Bien que le tisserand ait un rôle important, il faisait partie des artisans les plus pauvres et était très peu considéré dans les villages. Ses conditions de travail étaient très difficiles car il devait travailler en cave ou dans une pièce humide pour éviter que les fils ne se cassent ou ne s’élongent. La bonne qualité de la toile tenait au degré d’hygrométrie. La posture qu’il devait adopter (le corps déporté sur la gauche pour actionner la pédale) était à l’origine de malformations et de déviations de la colonne vertébrale.
    Il travaillait un mélange de laine et de fil de chanvre qui donnait une étoffe à la fois très robuste et très ordinaire à raies ou unie, appelée « poulangis  » dans le Nivernais. Cette étoffe servait à la confection des vêtements.
    Tisserande à l'atelier des Marandes à Dampierre-sous-Bouhy
    La mécanisation du tissage au 19ème siècle fera disparaître ces artisans à domicile et, certains, iront travailler dans les manufactures.


Sur la carte postale ci-dessus, le métier a été démonté et remonté à l'extérieur le temps de la photo, ce qui fait la rareté de ce type de document. Les tisserands devaient tisser dans un endroit humide pour que les fibres restent suffisamment souples à travailler. En aucun cas ils ne tissaient dehors. Il a fallu sûrement un bout de temps pour démonter dedans remonter dehors puis démonter dehors et remonter dedans.


Source : Site internet lemorvandiaupat
Images : Site Delcampe