« Tentatives de meurtre » : différence entre les versions

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*Le Journal de la Nièvre, 13 juin 1893. Texte communiqué par Pierre Volut
*Le Journal de la Nièvre, 13 juin 1893. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 20 novembre 2022 à 11:56 (CET)
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 20 novembre 2022 à 11:56 (CET)
==1898 - La tentative d'assassinat de Vauminot==
Le nommé Charles Tartrat, âgé de cinquante-neuf ans, célibataire, terrassier, avait, il y a plusieurs années, donné ce qu'il possédait aux époux Febvre, cultivateurs-propriétaires au hameau de Vauminot, commune de [[Chaumard]]. Comme compensation, Tartrat devait être nourri à leur table, entretenu et logé par eux, plus recevoir une somme d'environ cinquante francs par an pour ses menus besoins.
Tout alla pour le mieux les premières années. Il y a quelques mois, Tartrat déclara qu'il était mal nourri et, pour ce motif, chercha à rentrer en possession de son bien. Il ne le put, les époux Febvre remplissaient à son égard leurs conditions.
À dater de ce moment, Tartrat conçut contre eux une haine implacable, qui devait se manifester tragiquement.
Le 29 janvier, dans l'après-midi, Tartrat chercha dispute à Febvre qui confectionnait un manche d'outil, lui disant qu'il l'avait volé. La femme intervint et traita Tartrat d'ivrogne, l'invitant à aller dans sa chambre cuver son vin. Tartrat se retira, mais il ne tarda pas à sortir pour aller se coucher sur le fenil d'un voisin.
C'est là, dit-il, que l'idée lui vint de se venger sur les époux Febvre des reproches que lui avait adressés la femme.
Vers quatre heures du matin, le 30 janvier, il se leva et, sans bruit, se glissa dans sa chambre, contiguë à celles des Febvre et qui communique avec celle-ci par une porte ne fermant pas à clé. Il alluma une lumière, s'arma d'une grosse masse à casser les pierres et s'introduisit dans la pièce où étaient couchés les époux Febvre, s'approcha à pas de loup de leur lit et frappa successivement Febvre et sa femme de plusieurs coups.
Le mari, peu grièvement atteint, se leva vivement et sauta du côté inverse, se jeta sur Tartrat et le terrassa. La femme, quoique étant blessée assez sérieusement, put néanmoins se lever et appeler les voisins à l'aide.
L'arrivée de ceux-ci mit fin à cette scène.
La gendarmerie de Poussignol-Blismes, que l'on était allé prévenir, se rendit sur les lieux et opéra l'arrestation du meurtrier. Le parquet de [[Château Chinon]] s'y rendit également dans la soirée et, après enquête, fit transférer Tartrat à la maison d'arrêt du chef-lieu d'arrondissement.
Febvre, qui est âgé de quarante ans, a reçu plusieurs coups sur différentes parties du corps. Sa femme, âgée de trente-cinq ans, a été assez grièvement atteinte à la tête ; mais leurs blessures sont, dit-on, peu graves.
Il n'en aurait pas été ainsi si le meurtrier n'avait pas été gêné dans ses mouvements par un berceau placé devant le lit et dans lequel dormait un enfant.
*L'Observateur du Centre, 8 février 1898. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 6 février 2023 à 14:56 (CET)


==1900 - Tentative de parricide dans le faubourg Saint-Privé==
==1900 - Tentative de parricide dans le faubourg Saint-Privé==
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*L'Indépendant de la Nièvre, 9 décembre 1911.
*L'Indépendant de la Nièvre, 9 décembre 1911.


==Source==
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[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie: Vie locale, moeurs]]
[[Catégorie: Faits divers]]
[[Catégorie: Faits divers]]

Version actuelle datée du 6 février 2023 à 14:56

1862 - Tentative d'assassinat commise contre la personne de M. le curé de Toury-Lurcy

Dans la soirée du 22 courant, vers neuf heures et demie, plusieurs individus se sont introduits, à l'aide d'escalade, dans une pièce retirée du presbytère ; au bruit que les malfaiteurs faisaient, M. le curé accourut et il se trouva en face de plusieurs hommes armés de bâtons, qui tombèrent sur lui et lui portèrent à la tête des coups redoublés. Au milieu de la lutte, la lumière que portait M. le curé vint à s'éteindre, et, à la faveur de l'obscurité, il pu s'échapper de la maison, sans toutefois pouvoir éviter un coup de bâton que lui porta un des malfaiteurs qui faisait le guet au dehors. Tout couvert de sang, M. le curé alla frapper à la porte d'un de ses voisins, et l'alarme fut aussitôt répandue dans tout le bourg. On se mit à la poursuite des assassins, qui avaient pris la fuite par les fenêtres.

Tout porte à croire que le vol a été le mobile de cette mauvaise action. On sait que M. le curé de Toury-Lurcy a toujours chez lui la caisse des pauvres et on voulait s'en emparer. Les contusions que porte le digne ecclésiastique sont nombreuses et présentent quelque gravité ; mais on a lieu d'espérer qu'il en guérira promptement.

  • Le Journal de la Nièvre, 28 janvier 1862

Le lendemain, 29 janvier, le journal rapporte un autre vol qui s'est déroulé dans le presbytère de Cercy la Tour. 1700 francs en or et un billet de 100 francs ont été dérobés.

  • Relevé par Pierre Volut janvier 2022

1893 - Une affaire embrouillée

Le parquet de Cosne instruit actuellement une affaire de tentative d'empoisonnement dont M. Chauvin, pharmacien à La Charité sur Loire, a failli être victime.

Il y a quelque temps – nous écrit-on – ce pharmacien renvoyait un élève nommé M..., qu'il accusait, non sans raison, paraît-il, de l'avoir volé.

M... résolut de se venger et, au moment de quitter la pharmacie, il mélangea un poison quelconque à une potion que devait prendre M. Chauvin, alors souffrant. Mais, par suite d'un concours de circonstances qui ne sont encore qu'imparfaitement connues, l'honorable pharmacien ne prit pas le remède.

Vendredi dernier, M..., qui a été arrêté à Reims, a été confronté à La Charité sur Loire avec M. Chauvin.

  • Le Journal de la Nièvre, 13 juin 1893. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 20 novembre 2022 à 11:56 (CET)

1898 - La tentative d'assassinat de Vauminot

Le nommé Charles Tartrat, âgé de cinquante-neuf ans, célibataire, terrassier, avait, il y a plusieurs années, donné ce qu'il possédait aux époux Febvre, cultivateurs-propriétaires au hameau de Vauminot, commune de Chaumard. Comme compensation, Tartrat devait être nourri à leur table, entretenu et logé par eux, plus recevoir une somme d'environ cinquante francs par an pour ses menus besoins.

Tout alla pour le mieux les premières années. Il y a quelques mois, Tartrat déclara qu'il était mal nourri et, pour ce motif, chercha à rentrer en possession de son bien. Il ne le put, les époux Febvre remplissaient à son égard leurs conditions.

À dater de ce moment, Tartrat conçut contre eux une haine implacable, qui devait se manifester tragiquement.

Le 29 janvier, dans l'après-midi, Tartrat chercha dispute à Febvre qui confectionnait un manche d'outil, lui disant qu'il l'avait volé. La femme intervint et traita Tartrat d'ivrogne, l'invitant à aller dans sa chambre cuver son vin. Tartrat se retira, mais il ne tarda pas à sortir pour aller se coucher sur le fenil d'un voisin.

C'est là, dit-il, que l'idée lui vint de se venger sur les époux Febvre des reproches que lui avait adressés la femme.

Vers quatre heures du matin, le 30 janvier, il se leva et, sans bruit, se glissa dans sa chambre, contiguë à celles des Febvre et qui communique avec celle-ci par une porte ne fermant pas à clé. Il alluma une lumière, s'arma d'une grosse masse à casser les pierres et s'introduisit dans la pièce où étaient couchés les époux Febvre, s'approcha à pas de loup de leur lit et frappa successivement Febvre et sa femme de plusieurs coups.

Le mari, peu grièvement atteint, se leva vivement et sauta du côté inverse, se jeta sur Tartrat et le terrassa. La femme, quoique étant blessée assez sérieusement, put néanmoins se lever et appeler les voisins à l'aide.

L'arrivée de ceux-ci mit fin à cette scène.

La gendarmerie de Poussignol-Blismes, que l'on était allé prévenir, se rendit sur les lieux et opéra l'arrestation du meurtrier. Le parquet de Château Chinon s'y rendit également dans la soirée et, après enquête, fit transférer Tartrat à la maison d'arrêt du chef-lieu d'arrondissement.

Febvre, qui est âgé de quarante ans, a reçu plusieurs coups sur différentes parties du corps. Sa femme, âgée de trente-cinq ans, a été assez grièvement atteinte à la tête ; mais leurs blessures sont, dit-on, peu graves.

Il n'en aurait pas été ainsi si le meurtrier n'avait pas été gêné dans ses mouvements par un berceau placé devant le lit et dans lequel dormait un enfant.

  • L'Observateur du Centre, 8 février 1898. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 février 2023 à 14:56 (CET)

1900 - Tentative de parricide dans le faubourg Saint-Privé

A Decize, le jeune Sabourin, 17 ans, tailleur d'habits, a tenté de tuer à coups de cognée son père, marchand d'eau de Javel, qui dormait dans son lit. Au premier coup, M. Sabourin père, ayant eu la tête fendue, eut la force de sauter à terre juste à temps pour éviter une nouvelle attaque. D'un brusque mouvement, il fit dévier la cognée, qui alla frapper son agresseur. Le docteur Régnier, aussitôt appelé, prodigua ses soins aux deux blessés, qui perdaient leur sang en abondance. Le jeune Sabourin, qui a déjà maintes escapades à son actif, paraît ne pas jouir de toutes ses facultés. C'est un lecteur passionné de feuilletons à grand effet ; il a la tête bourrée de crimes, d'attaques nocturnes, etc... Il a voulu mettre en action une des scènes d'un roman qui l'a beaucoup impressionné. Il a été conduit en prison à Nevers.

Le journal La Tribune, qui déplore l’influence des feuilletons, en publie régulièrement un depuis le mois de mars : Le Bureau de placement, écrit par Camille Bias, qui précède La Fiancée d’avril, par Guy Chantepleure, et Plus Riche, par Mary Floran. Les faits divers rapportés dans les journaux sont autrement plus excitants : ainsi, le 14 janvier, plusieurs colonnes sont consacrées aux « deux femmes coupées en morceaux à Lyon » par le tueur Richetto. (17 juillet 1900).

1900 - Tentative de meurtre à La Machine

Le mineur Claude Leblanc, 32 ans, pris de boisson, se rend chez son voisin Grandjean, qui est couché. Leblanc se dispute avec Mme Grandjean, 26 ans. Celle-ci gifle l'ivrogne ; son nez saigne ; il part en proférant des menaces. Leblanc revient quelque temps plus tard, armé d'un fusil Lefaucheux, il brise deux vitres et tire dans la maison. Le premier projectile frappe le mur, la seconde balle atteint Mme Grandjean à l'épaule droite. Grandjean vient au secours de son épouse ; il repousse l'envahisseur à coups de manche à balai. Le docteur Dezautière, appelé pour soigner Mme Grandjean, la fait hospitaliser au Creusot. Leblanc est conduit en prison. (Dimanche 12 août 1900).

1903 - Tentative d'assassinat

Une tentative d'assassinat a été commise dans la soirée de vendredi par le nommé François Moreau, âgé de 30 ans, cultivateur aux Vouas, commune de Corancy, sur la personne de la dame Pauline Dufour, veuve Duruisseau, sa belle-mère, propriétaire à l'Huy-Gourdin, commune de Montigny-en-Morvan.
La justice s'est transportée samedi matin, à 7 heures et demie, sur les lieux. Nous ne connaissons encore de ce crime que la déclaration de l'inculpé qui est venu vendredi soir se constituer prisonnier à la gendarmerie de Château-Chinon.
Depuis longtemps, Moreau vivait en très mauvaise intelligence avec sa femme et surtout avec sa belle-mère qu'il accusait de monter la tête à sa fille. A la suite de plusieurs scènes violentes, occasionnées par les habitudes d'intempérance de son mari, la femme Moreau intentait contre lui une action en divorce. Le jour même de la tentative de conciliation devant M. le Président, Moreau achetait un revolver chez M. Praslon, à Château-Chinon.
Sa femme ayant obtenu l'autorisation de résider provisoirement chez sa mère, Moreau tenta vainement à plusieurs reprises un rapprochement. Chaque fois, dit-il, il trouvait sa femme disposée à pardonner ; seule la belle mère ne voulait rien entendre et l'influence qu'elle exerçait sur sa fille rendit vaines toutes démarches. Sur ces entrefaites, la femme Moreau partit se placer à Paris quelque temps, puis revint chez sa mère.
Vendredi, décidé à en finir, Moreau se rendit à l'Huy-Gourdin. Il trouva sa belle-mère dans un champ, occupée à l'arrachage des pommes de terre et. toujours d'après lui, il renouvela ses vives instances pour obtenir d'elle qu'elle donne un bon conseil à sa fille. La femme Duruisseau l'aurait traité de vaurien, de soûlard, puis l'aurait menacé de sa pioche. C'est alors, qu'exaspéré, Moreau avait sorti son revolver et, à deux mètres de distance, il aurait fait feu cinq fois. Quand il vit sa victime chanceler et le sang couler à la tête, Moreau retourna son arme contre lui et, à la hauteur de la tempe droite, pressa la détente : la balle ne fit que contourner le crâne, endommageant le cuir chevelu.
Comme plusieurs personnes accouraient, attirées par les coups de feu et les cris, Moreau prit la fuite, jeta son revolver dans une haie et alla dormir dans un petit bois. Il en repartit à quatre heures pour se constituer prisonnier.
Sur l'avis du médecin, la veuve Duruisseau a été transportée à l'hôpital de Nevers.
Elle avait été atteinte par deux balles à la tête et à la hanche droite.
La première est restée logée dans la mâchoire et l'extraction qui a été tentée n'a pas réussi.
On croit, néanmoins, que les blessures de Mme Duruisseau ne mettent pas sa vie en danger.

  • Le Courrier de la Nièvre du 20/09/1903

1911 - Deux tristes sires

Le dragueur decizois Jean Jaillot a été conduit en prison, où il doit purger une peine de deux mois pour coups et blessures. Il avait jeté par-dessus le parapet du quai de la Vieille-Loire le plâtrier Rozier avec lequel il s'était disputé. Les gendarmes ont également arrêté le nommé Lapôtre, un verrier de 19 ans, déjà coupable de trois agressions en quelques jours : un coup de couteau, une morsure et un coup de poing ; comme cela ne suffisait pas, Lapôtre avait aussi brûlé le jeune Gustave Charpentier avec du verre en fusion.

  • L'Indépendant de la Nièvre, 9 décembre 1911.

Source

Notes et références

Notes


References