Suicides et tentatives

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1899 - Suicide à Champvoux

La Charité, 21 avril 1899 : Hier soir, Mme LAURENT, née SIMONNOT, âgée de 47 ans, habitant les Quatre-Vents, commune de Champvoux, s'est suicidée en avalant un mélange de vitriol et d'eau-de-vie.

Cette femme avait des idées de suicide depuis fort longtemps, elle avait été, du reste, 2 fois enfermée à l'asile d'aliénés de La Charité et n'en était sortie que depuis 15 jours.

  • Le Journal de la Nièvre - 22 avril 1899

1899 - Avec un rasoir

« Saint-Léger-des-Vignes: le nommé Lazare Lebas, dit Jucrin, a tenté de se suicider avec un rasoir. Les voisins, prévenus à temps, sont arrivés pour l'empêcher de mettre son projet à exécution. Le manque de travail et la misère dans laquelle est plongée la nombreuse et malheureuse famille de cet homme sont les causes de son désespoir

  • Le Journal de la Nièvre', 4 juillet 1889

1913 - Sous le train

La même semaine, à La Machine, le jeune Gilbert Peyre, 17 ans, pupille de l'assistance publique, s'est jeté sous un train entre le puits Marguerite et l'atelier de lavage. Son corps a été traîné sur plus de cinquante mètres. Il a laissé une lettre d'adieux à ses parents adoptifs.

  • L'Observateur du Centre, 3 octobre et La Croix du Nivernais, 5 octobre 1913

1913 - Empoisonnement

Un jeune étranger, Joseph Weber, citoyen autrichien né à Vienne le 6 juin 1895, a été découvert dans un piteux état à Brain, le long de la route nationale. Il se tordait de douleur sous l'effet d'un poison. Sa vie a été sauvée de justesse grâce à l'intervention du docteur Dejean. M. Boigues, qui parle couramment l'allemand, l'a interrogé : il se rendait à pied de Paris à son pays. Il avait effectué une tentative de suicide aux motifs incompréhensibles.

  • L'Observateur du Centre, 3 octobre et La Croix du Nivernais, 5 octobre 1913

1920 - Suicide en prison à Château Chinon

Mardi dernier, vers 4h du soir, M. Cavana, gardien chef de la Maison d’Arrêt de Château Chinon, passait dans la cellule occupée par le nommé BESNIER François, pour contrôler son travail de margotins.

Bernier était tranquille et semblait très empressé à lier son bois.

Une heure après, en lui apportant sa soupe, le gardien chef trouvait son prisonnier pendu à l’aide de sa serviette avec un morceau de bois qu’il avait glissé entre la fenêtre. Il s’empressa de le détacher mais la mort avait fait son œuvre.

On se souvient que le 7 juillet dernier, après une discussion futile avec sa belle sœur au sujet d’un terrain, Besnier, frappé d’un coup de parapluie, était allé chercher son fusil et avait tiré à bout portant sur sa belle sœur qui avait succombé peu après.

Besnier devait rendre compte de ce crime aux Assises de novembre.

  • Source : AD 58 – Le Journal du Morvan 1920, page 82
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet