« Sougy sur Loire » : différence entre les versions

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*Accident du travail : <br>Mercredi, un ouvrier couvreur nommé Desjours, âgé de. 25 ans, travaillait pour le compte de M. Chambet, entrepreneur à Decize, chez M. de Gaillon, au château de Rozière, commune de Sougy.<br>Tout à coup, Desjours perdit l'équilibre et tomba sur le sol d'une hauteur de douze mètres.<br>Relevé aussitôt, le malheureux ouvrier fut soigné par le personnel du château en attendant l'arrivée du médecin, qui n'a pu encore se prononcer sur les suites de cette chute.
*Accident du travail : <br>Mercredi, un ouvrier couvreur nommé Desjours, âgé de. 25 ans, travaillait pour le compte de M. Chambet, entrepreneur à Decize, chez M. de Gaillon, au château de Rozière, commune de Sougy.<br>Tout à coup, Desjours perdit l'équilibre et tomba sur le sol d'une hauteur de douze mètres.<br>Relevé aussitôt, le malheureux ouvrier fut soigné par le personnel du château en attendant l'arrivée du médecin, qui n'a pu encore se prononcer sur les suites de cette chute.
:(''Le Courrier de la Nièvre du 11/10/1903'')
:(''Le Courrier de la Nièvre du 11/10/1903'')
 
*Vente publique de chevaux et mulets de l'Armée américaine.<br> A Sougy (Nièvre), au dépôt, près de la gare, le samedi 29 mars à 13 heures, puis le vendredi de chaque semaine.
:(''Paris-Centre'', samedi 29 mars 1919)<br>
Texte communiqué par Pierre Volut


[[Catégorie:Villages]]
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Version actuelle datée du 21 décembre 2019 à 14:52

Le hameau de Tinte

Présentation du hameau dans le Journal du Centre :

  • "Tinte ou Teinte ? Les deux orthographes existent. La première a supplanté la seconde, du moins sur les panneaux du hameau sougyçois. Entre Saint-Léger-des-Vignes et Imphy, il faut tourner avant ou après la scierie de Sougy, direction la Loire. Selon la route empruntée, on passe sous ou sur la voie ferrée et le charmant patrimoine de Tinte apparaît, notamment la chapelle Sainte-Catherine en pierre enduite et "le vieux château" en calcaire enduit et tuile plate.
  • Claude habite en face de cette chapelle, «depuis 1968». Pour lui, le site est «resté calme». Un lieu peu connu, si ce n'est des céistes qui peuvent ici se mettre à l'eau pour voguer sur le fleuve royal, qui coule au pied de Tinte. Il suffit de descendre la petite rue de Loire, devant « le vieux château », et on atteint un vaste carré d'herbe, où se garer, au bord de l'eau. « Dans le temps, on voyait des campeurs »
  • Plusieurs petites boucles sont possibles, à pied. De ce parking herbeux, suivre le chemin de halage, ombragé : la courte balade mène devant le panneau contant le passé du port de Tinte, dont l'origine reste floue. Son existence a déjà été mentionnée au XV e siècle. « On peut déceler les traces d'un ancien quai pavé avec d'authentiques anneaux d'amarrage. » C'est, en effet, toute une histoire (*).
(*) « Le port de Tinte a sans doute permis, par la suite, le transport de la chaux issue des carrières de calcaire », selon le panneau. « Parallèlement, avant l'arrivée des automobiles, des bacs permettaient aux populations riveraines de traverser la Loire. Ces services étaient réglementés et taxés […] Après une interruption de quarante ans, le conseil municipal de Sougy a souhaité rétablir un bac pour piétons afin de faciliter l'accès du chemin de fer aux habitants de la rive opposée. Après 1903, il en fut terminé du port de Tinte. Des passages bénévoles se faisaient cependant et pendant la guerre de 39-45, Louis Bory "passait" les Sougyçois avec leurs sacs de blé pour aller les échanger aux moulins et rapporter une belle farine blanche. »
  • On rejoint la Promenade du gour des fontaines. « Ça manque un peu d'entretien, la végétation a recouvert les pierres », regrettent Robert Gillier et son épouse. Elle a bien connu le lavoir ici implanté : « J'y suis allée laver ! » Lui vit à Tinte, depuis sa naissance. Il a 76 ans. « Je n'en suis jamais parti, sauf pour l'armée, en 1958, et c'est là que Tinte a servi de décor pour Hiroshima mon amour, j'ai raté ça, hélas. » Leur maison, chemin des Noyers, a sans doute été bâtie presque à l'origine du village, avant d'être reconstruite. La cave montre l'ancienneté des fondations. Le hameau est resté dans son jus : « Des gens bourgeois ont préservé ça. Pas de villa neuve ici ! »
  • Les habitants indiquent un sentier qui mène à la Loire et offre une belle balade nature. Pas de signalétique, il faut connaître ! Des tables de pique-nique jalonnent le site. Denis, Sougyçois depuis quinze ans, n'était jamais venu à Tinte ! Il explore le site à vélo, avec Mireille. La balade les a ravis.
  • Le hameau de Tinte a une histoire très mouvementée. Pendant la guerre de Cent Ans, il est incendié. En 1359, les Anglais, vainqueurs à la bataille de Poitiers de 1356, remontent la Loire. Les Tintois demandent alors asile aux Decizois. Ceux-ci équipent des embarcations afin d'aller chercher les habitants et leurs biens. En repartant, ils brûlent le village, ce qui peut être interprété comme un crime ou bien un geste patriotique (extrait du site internet de Sougy-sur-Loire). »
(Le Journal du Centre, Perrine Vuilbert, 20 août 2014.)


Le vieux château
La Loire
La chapelle Ste Catherine

Présentation de la chapelle Sainte-Catherine

  • "Cette chapelle, ancienne église paroissiale, est aujourd'hui propriété privée. La légende veut que pendant la Guerre de Cent Ans, les habitants du lieu faisaient sonner la cloche afin de prévenir les Decizois notamment du danger représenté par les Anglais remontant la Loire. L'édifice fut rendu au culte vers 1955, une messe s'y déroula chaque semaine jusqu'au début des années 1970. Maintenant la chapelle ne reçoit plus les fidèles qu'une fois par an, le jour de l'Ascension."
(Les Annales des Pays Nivernais, Camosine, n°5", 1987, p. 31.)
  • "Elle sert de boucherie aux Américains pendant la Première Guerre mondiale...
  • Elle apparaît comme décor dans le film Hiroshima mon amour."
(Le Petit Monde de Sougy, bulletin municipal de la commune de Sougy-sur-Loire, février 2003, n°12, p. 10.)

Relevé dans la presse

  • Les électeurs de la commune de Sougy sont convoqués pour le dimanche 19 juillet à l'effet de nommer sept membres du conseil municipal, en remplacement de MM Marquin, Colas, Bondieu, Loisy, Charriot, Renard et Sugin, démissionnaires.
(Le Courrier de la Nièvre du 05/07/1903)
  • Accident du travail :
    Mercredi, un ouvrier couvreur nommé Desjours, âgé de. 25 ans, travaillait pour le compte de M. Chambet, entrepreneur à Decize, chez M. de Gaillon, au château de Rozière, commune de Sougy.
    Tout à coup, Desjours perdit l'équilibre et tomba sur le sol d'une hauteur de douze mètres.
    Relevé aussitôt, le malheureux ouvrier fut soigné par le personnel du château en attendant l'arrivée du médecin, qui n'a pu encore se prononcer sur les suites de cette chute.
(Le Courrier de la Nièvre du 11/10/1903)
  • Vente publique de chevaux et mulets de l'Armée américaine.
    A Sougy (Nièvre), au dépôt, près de la gare, le samedi 29 mars à 13 heures, puis le vendredi de chaque semaine.
(Paris-Centre, samedi 29 mars 1919)

Texte communiqué par Pierre Volut