Soubirous Bernadette

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La source

:«Bernadette Soubirous, jeune fille de Lourdes, âgée de quatorze ans, aurait eu des visions dans la grotte de Massabielle, située à l'ouest de la ville ; la Vierge Immaculée lui serait apparue. Une fontaine y aurait surgi. L'eau de cette fontaine, prise en boisson ou en lotion, aurait opéré un grand nombre de guérisons ; ces guérisons seraient réputées miraculeuses. Des gens en foule sont venus et viennent encore, soit de notre diocèse, soit des diocèses voisins, demander à cette eau la guérison de tous leurs maux en invoquant la Vierge Immaculée.»

Ainsi s'exprime, par écrit, monseigneur Laurence, l'évêque de Tarbes, au mois de juillet 1858. Et pourtant la première apparition devant les yeux de Bernadette Soubirous s'est déroulée seulement cinq mois plus tôt, en février 1858 !

Comme le prouve ce courrier, l'Église s'est rapidement penchée sur ces événements et même si Mgr Laurence utilise le conditionnel, ces visions et ces guérisons semblent le troubler...


Bernadette Soubirous

Le 7 janvier 1844 née Bernarde Marie Soubirous au moulin de Boly, à Lourdes loué par son père François, meunier et sa mère Louise Castérat. Sa sœur, Marie arrivera en 1846, puis Jean Marie en 1851 et enfin Justin en 1855.

A 14 ans, elle décide de faire sa communion suite au catéchisme prodigué par sa nourrice Marie Lagües. On l'inscrit à l'école de l'hospice des Sœurs de la Charité.
Le 11 février 1858, lui apparaît 'la belle Dame'. Le 25 mars de la même année la belle Dame lui révèlera qu'elle est l'"Immaculada Counceptiou". Il y aura plusieurs apparitions jusqu'au 16 juillet 1858 (18 au total).

En 1860, elle devient pensionnaire de l'hospice des Sœurs de la Charité à Lourdes puis y rentre pour la vie religieuse le 7 juillet 1866 à Saint-Gildard, à Nevers sous le nom de Marie-Bernard. Pendant 13 ans, elle restera dans la Maison-Mère. Sa vie simple et ordinaire est toute entière livrée à Dieu et aux autres.

Acte de décès

De santé fragile, elle rend son âme à Dieu le 16 avril 1879, à l'âge de 35 ans. Son corps est enseveli dans une chapelle du jardin. Retrouvé intact en 1909, il repose depuis 1925 à l'intérieur d'une châsse, dans la chapelle de Saint-Gildard.

Elle sera béatifiée le 14 juin 1925 et canonisé à Rome le 8 décembre 1933 par Pie XI.


Sources :


--Martine 28 septembre 2008 à 16:13 (UTC)