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'''Bernadette Marie Soubirous'''
[[Image:Soubirous Bernadette fontaine.jpg|thumb|left|La fontaine]]
«Bernadette Soubirous, jeune fille de Lourdes, âgée de quatorze ans, aurait eu des visions dans la grotte de Massabielle, située à l'ouest de la ville ; la Vierge Immaculée lui serait apparue. Une fontaine y aurait surgi. L'eau de cette fontaine, prise en boisson ou en lotion, aurait opéré un grand nombre de guérisons ; ces guérisons seraient réputées miraculeuses. Des gens en foule sont venus et viennent encore, soit de notre diocèse, soit des diocèses voisins, demander à cette eau la guérison de tous leurs maux en invoquant la Vierge Immaculée.»


:«Bernadette Soubirous, jeune fille de Lourdes, âgée de quatorze ans, aurait eu des visions dans la grotte de Massabielle, située à l'ouest de la ville ; la Vierge Immaculée lui serait apparue. Une fontaine y aurait surgi. L'eau de cette fontaine, prise en boisson ou en lotion, aurait opéré un grand nombre de guérisons ; ces guérisons seraient réputées miraculeuses. Des gens en foule sont venus et viennent encore, soit de notre diocèse, soit des diocèses voisins, demander à cette eau la guérison de tous leurs maux en invoquant la Vierge Immaculée.»


::Ainsi s'exprime, par écrit, monseigneur Laurence, l'évêque de Tares, au mois de juillet 1858. Et pourtant la première apparition devant les yeux de Bernadette Soubirous s'est déroulée seulement cinq mois plus tôt, en février 1858 !<br>
[[Image:Soubirous Bernadette.jpg|thumb|Bernadette Soubirous]]
::Ainsi s'exprime, par écrit, monseigneur Laurence, l'évêque de Tarbes, au mois de juillet 1858. Et pourtant la première apparition devant les yeux de Bernadette Soubirous s'est déroulée seulement cinq mois plus tôt, en février 1858 !<br>
Comme le prouve ce courrier, l'Église s'est rapidement penchée sur ces événements et même si Mgr Laurence utilise le conditionnel, ces visions et ces guérisons semblent le troubler...
Comme le prouve ce courrier, l'Église s'est rapidement penchée sur ces événements et même si Mgr Laurence utilise le conditionnel, ces visions et ces guérisons semblent le troubler...






Le 7 janvier 1844 née '''Bernadette Marie Soubirous''' au moulin de Boly, à Lourdes loué par son père François, meunier et sa mère Louise Castérot. Sa sœur, Marie arrivera en 1846, puis Jean Marie en 1851 et enfin Justin en 1855.<br>  
Le 7 janvier 1844 '''Bernarde Marie Soubirous''' nait au moulin de Boly, fille de François, meunier et de Louise Castérat. Elle est l'aînée des 4 enfants ( Marie °1846, Jean Marie °1851 et Justin °1855).<br>  
A 14 ans, elle décide de faire sa communion suite au catéchisme prodigué par sa nourrice Marie Lagües. On l'inscrit à l'école de [[Congrégations L'hospice des Sœurs de la Charité|l'hospice des Sœurs de la Charité]].<br>  
A 14 ans, elle décide de faire sa communion. On l'inscrit à l'école de <u>[[Congrégations L'hospice des Sœurs de la Charité|l'hospice des Sœurs de la Charité]]</u>.<br>
Le 11 février 1858,  lui apparaît 'la belle Dame'. Le 25 mars de la même année la belle Dame lui révèlera qu'elle est l'Immaculada Counceptiou'.  Il y aura plusieurs apparition jusqu'au 16 juillet 1858 (18 au total).<br>  
Le 11 février 1858,  lui apparaît 'la belle Dame'. Le 25 mars de la même année la belle Dame lui révèlera qu'elle est l'"Immaculada Counceptiou".  Il y aura plusieurs apparitions jusqu'au 16 juillet 1858 (18 au total).<br>  
En 1860, elle devient pensionnaire de [[Congrégations L'hospice des Sœurs de la Charité|l'hospice des Sœurs de la Charité]] à Lourdes puis y rentre pour la vie religieuse le 7 juillet 1866 à Saint-Gildard, à Nevers sous le nom de Marie-Bernard. Pendant 13 ans, elle restera dans la Maison-Mère. Sa vie simple et ordinaire est toute entière livrée à Dieu et aux autres.<br>
De santé fragile, elle rend son âme à Dieu le 16 avril 1879, à l'âge de 35 ans. Son corps est enseveli dans une chapelle du jardin. Retrouvé intact en 1909, il repose depuis 1925 à l'intérieur d'une châsse, dans la chapelle de Saint-Gildard.<br>
Elle sera béatifiée le 14 juin 1925 et canonisé à Rome le 8 décembre 1933 par Pie XI.


En 1860, elle devient pensionnaire de <u>[[Congrégations L'hospice des Sœurs de la Charité|l'hospice des Sœurs de la Charité]]</u> à Lourdes puis rentre pour la vie religieuse le 7 juillet 1866 à <u>[[Couvent Saint Gildard|Saint-Gildard]]</u>, à <u>[[Nevers]]</u> sous le nom de Marie-Bernard. Pendant 13 ans, elle restera au couvent et mourra à 35 ans le 16 avril 1879.


Source :<br>
[[Image:Soubirous Bernadette acte décès.jpg|thumb|left|Acte de décès]]
:http://catho58.cef.fr/diocese/dreligieux.html<br>
Son corps est enseveli dans une chapelle du jardin. Retrouvé intact en 1909, il repose depuis 1925 à l'intérieur d'une châsse, dans la <u>[[Couvent Saint Gildard|chapelle Saint-Gildard]]</u>.<br>  
:http://www.lourdes-fr.com/autres_sanctuaires/nevers.htm
Elle sera béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée à Rome le 8 décembre 1933 par Pie XI.
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==Une bonne affaire pour la Nièvre==
En 2012, le premier endroit le plus visité du département est, de loin, la châsse Sainte Bernadette, à [[Nevers]] avec 189.352 entrées d'après l'office du tourisme.


[[Image:Soubirous Bernadette chasse.jpg|thumb|left|L'exposition au public]]
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--[[Utilisateur:Mbonissol|Martine]] 28 septembre 2008 à 16:13 (UTC)
==Le vent pourrait tourner==
Un article paru dans le Journal du Centre du 19 septembre 2014 fait état de la création d'une association par José Marthe, conseiller général UMP du canton de Lourdes Ouest (Hautes Pyrénées), qui a pour but le retour du corps de Bernadette Soubirous à Lourdes.<br>
Cet élu se dit avoir été frappé par une sorte "d'indifférence" locale à l'égard de Bernadette Soubirous en dehors de ce qui est mise en place au couvent [[Couvent Saint Gildard|Saint-Gildard]].<br> "Le contraste est frappant entre Lourdes et [[Nevers]]. Autant à Lourdes tout a été rythmé depuis 1858 par les pèlerinages. Tout le développement de la ville est construit autour des pèlerinages. Le contraste est saisissant. J’ai été surpris de voir qu’il n’en était rien à [[Nevers]]. Bernadette Soubirous est dans l’indifférence de la cité civile de [[Nevers]]."<br>
Affaire à suivre ...




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Sources :<br>
*http://catho58.cef.fr/diocese/dreligieux.html<br>
*http://www.lourdes-fr.com/autres_sanctuaires/nevers.htm


--[[Utilisateur:Admin|Patrick Raynal]] 7 décembre 2013 à 12:51 (CET)


[[Catégorie:Personnages]]
[[Catégorie:Presque nivernais]]

Version actuelle datée du 20 septembre 2014 à 10:04

La fontaine

«Bernadette Soubirous, jeune fille de Lourdes, âgée de quatorze ans, aurait eu des visions dans la grotte de Massabielle, située à l'ouest de la ville ; la Vierge Immaculée lui serait apparue. Une fontaine y aurait surgi. L'eau de cette fontaine, prise en boisson ou en lotion, aurait opéré un grand nombre de guérisons ; ces guérisons seraient réputées miraculeuses. Des gens en foule sont venus et viennent encore, soit de notre diocèse, soit des diocèses voisins, demander à cette eau la guérison de tous leurs maux en invoquant la Vierge Immaculée.»


Bernadette Soubirous
Ainsi s'exprime, par écrit, monseigneur Laurence, l'évêque de Tarbes, au mois de juillet 1858. Et pourtant la première apparition devant les yeux de Bernadette Soubirous s'est déroulée seulement cinq mois plus tôt, en février 1858 !

Comme le prouve ce courrier, l'Église s'est rapidement penchée sur ces événements et même si Mgr Laurence utilise le conditionnel, ces visions et ces guérisons semblent le troubler...


Le 7 janvier 1844 Bernarde Marie Soubirous nait au moulin de Boly, fille de François, meunier et de Louise Castérat. Elle est l'aînée des 4 enfants ( Marie °1846, Jean Marie °1851 et Justin °1855).
A 14 ans, elle décide de faire sa communion. On l'inscrit à l'école de l'hospice des Sœurs de la Charité.
Le 11 février 1858, lui apparaît 'la belle Dame'. Le 25 mars de la même année la belle Dame lui révèlera qu'elle est l'"Immaculada Counceptiou". Il y aura plusieurs apparitions jusqu'au 16 juillet 1858 (18 au total).

En 1860, elle devient pensionnaire de l'hospice des Sœurs de la Charité à Lourdes puis rentre pour la vie religieuse le 7 juillet 1866 à Saint-Gildard, à Nevers sous le nom de Marie-Bernard. Pendant 13 ans, elle restera au couvent et mourra à 35 ans le 16 avril 1879.

Acte de décès

Son corps est enseveli dans une chapelle du jardin. Retrouvé intact en 1909, il repose depuis 1925 à l'intérieur d'une châsse, dans la chapelle Saint-Gildard.
Elle sera béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée à Rome le 8 décembre 1933 par Pie XI.

Une bonne affaire pour la Nièvre

En 2012, le premier endroit le plus visité du département est, de loin, la châsse Sainte Bernadette, à Nevers avec 189.352 entrées d'après l'office du tourisme.

L'exposition au public


Le vent pourrait tourner

Un article paru dans le Journal du Centre du 19 septembre 2014 fait état de la création d'une association par José Marthe, conseiller général UMP du canton de Lourdes Ouest (Hautes Pyrénées), qui a pour but le retour du corps de Bernadette Soubirous à Lourdes.
Cet élu se dit avoir été frappé par une sorte "d'indifférence" locale à l'égard de Bernadette Soubirous en dehors de ce qui est mise en place au couvent Saint-Gildard.
"Le contraste est frappant entre Lourdes et Nevers. Autant à Lourdes tout a été rythmé depuis 1858 par les pèlerinages. Tout le développement de la ville est construit autour des pèlerinages. Le contraste est saisissant. J’ai été surpris de voir qu’il n’en était rien à Nevers. Bernadette Soubirous est dans l’indifférence de la cité civile de Nevers."
Affaire à suivre ...



Sources :

--Patrick Raynal 7 décembre 2013 à 12:51 (CET)