Redevances des confréries

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La redevance annuelle varie suivant les métiers, mais elle est généralement faible. Les couvreurs, maçons et tailleurs de pierre paient 5 sols par an, les tailleurs 8 sols, les cordonniers 12 sols. Quelquefois, le taux des maîtres est plus élevé que celui des autres confrères, apprentis et compagnons. Dans les métiers jurés, la confrérie prélève un droit sur tous les contrats d'apprentissage. Ce droit est plus ou moins élevé, suivant les groupes d'artisans ou de marchands. D'ordinaire comme chez les boulangers et les cordonniers, c'est une livre de cire blanche ou jaune. Les poêliers-chaudronniers et les tanneurs sont plus généreux et donnent 2 livres de cire.
D'autres métiers versent une somme d'argent, 20 sols chez les tisserands, 30 sols chez les chapeliers, 40 sols chez les charrons, 3 liards chez les apothicaires, 3 liards chez les faïenciers. Ces fonds, toujours modestes, servent à l'achat ou à la réparation du matériel, aux dépenses de luminaire, aux services religieux. Le 31 août 1681, Jean Gilbert, curé de Saint Trohé, reconnaît avoir reçu de la confrérie des tisserands 13010 sols, prix de trois grand'messes célébrées en son église au profit de la confrérie. Des secours d'ordre à la fois spirituel et temporel sont également accordés aux confrères malades ou besogneux, car les confréries sont de véritables sociétés d'assistance ou de secours mutuels.