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Les obsèques de M. Henri Thuriau auront lieu après-demain jeudi, à trois heures du soir. On se réunira au domicile du défunt, [[Nevers rue du Parc|rue du Parc]], 10.
Les obsèques de M. Henri Thuriau auront lieu après-demain jeudi, à trois heures du soir. On se réunira au domicile du défunt, [[Nevers rue du Parc|rue du Parc]], 10.
*La Tribune Républicaine, mercredi 13 mai.
*La Tribune Républicaine, mercredi 13 mai.
==1896 - Noyé dans le vin==
Le 2 courant, vers midi, M. Dominique Petillot, cantonnier retraité à Champ-Couturet, commune de [[Moulins Engilbert]], rentrant dans cette ville, aperçut la porte de sa cave ouverte. Supposant que quelque chose d'anormal s'y passait, il y entra et trouva, barbotant dans une mare de vin, le nommé P. C..., âgé de soixante-dix-sept ans, également cantonnier retraité au même lieu. Ce vieillard s'était enivré en buvant au robinet d'un fût à un tel point qu'il ne put le refermer, de sorte que les quinze à vingt litres qu'il contenait encore se répandirent sur le sol.
*Le Journal de la Nièvre, 7 juin 1896. Texte communiqué par Pierre Volut
*Transcripteur [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 21 janvier 2023 à 12:25 (CET)


==1903 - Noyade à la pêche==
==1903 - Noyade à la pêche==

Version du 22 janvier 2023 à 12:16

1896 - La disparition mystérieuse d'Henri Thuriot (Thuriau) à Cours-les-Barres (Cher)

Nous apprenons, au moment de mettre sous presse, que le corps de M. Thuriau, dont nous avons annoncé la disparition de son domicile depuis mardi dernier, 5 courant, a été retrouvé ce matin, dans la Loire, à La Maule, commune de Cours-les-Barres (Cher). Les obsèques de M. Henri Thuriau auront lieu après-demain jeudi, à trois heures du soir. On se réunira au domicile du défunt, rue du Parc, 10.

  • La Tribune Républicaine, mercredi 13 mai.

1903 - Noyade à la pêche

Mercredi soir, vers 6 heures et demie, un jeune enfant de sept ans, Jean Marcout, s'est noyé dans la rivière la Canne, en péchant à la ligne, près de l'écluse du canal à Cercy la Tour.

  • Le Courrier de la Nièvre du 09/08/1903

1904 - Mort accidentelle

Le 1er juin, pendant que ses parents, fermiers au domaine de Ragon, commune de Saint-Germain-Chassenay, étaient occupés dans le jardin derrière la maison d'habitation, le jeune Henri Guillaumin, âgé de trente mois, s'est échappé dans la cour de la ferme où se trouve un réservoir d'un libre accès et d'une profondeur d'environ un mètre dans lequel il est tombé.

L'enfant, retiré peu après, n'a pu être rappelé à la vie.

  • Le Courrier de la Nièvre du 05/06/1904

1910 - Drame à Champvert

Deux femmes ont découvert dans un pré le long de l'Aron à Champvert le cadavre du jeune Pradel, domestique chez M. Maupoix, fermier à La Fougère. Le jeune homme avait disparu depuis le 18 mars. Pris en délit de chasse par des gardes, il s'était enfui et avait voulu traverser l'Aron pour échapper à ses poursuivants. Il s'est noyé.

  • La Tribune Républicaine, jeudi 12 avril.

1912 - A Charrin

A Charrin, on a retrouvé une noyée. Le corps était très décomposé, il manquait la tête et les bras. Les témoins ont reconnu la jeune Marie Martin, qui avait disparu depuis le 21 novembre 1912. Cette jeune fille, âgée alors de 22 ans, était en proie à des idées noires et elle s'est certainement suicidée.

  • L'Observateur du Centre, 19 décembre et La Croix du Nivernais, 21 décembre.

1923 - Tombé dans le canal

Sardy-les-Epiry. Accident. Dimanche soir, en sortant de l'auberge, un ouvrier italien employé aux chantiers Fougerolles, à Surpaillis, trompé par le reflet de l'eau, est tombé dans le canal et s'est noyé. Il n'a pu être retiré que mercredi.

De nombreux accidents déjà se sont produits de la même façon. La maison Fougeyrolle ferait preuve d'humanité en éclairant la rive fatale du canal sur une longueur de 150 mètres seulement. Elle produit son électricité elle-même, ce lui serait commode et si peu coûteux. Il s'agit de la vie d'honnêtes travailleurs.

  • L'Aurore du Centre, 8 décembre 1923. Relevé de Pierre Volut.

1924 - Tombé dans la Loire pour un chapeau

Un vieillard, M. Soligny, âgé de quatre-vingt-deux ans, père d'un boucher de la rue de la Barre, passait, samedi dernier après-midi, sur le pont de Loire, quand un coup de vent lui enleva son chapeau.

En se précipitant pour le rattraper, le malheureux butta contre le parapet et, perdant l'équilibre, tomba dans le fleuve.

Quelques instants plus tard, près du pont du chemin de fer, on ne retrouva qu'un cadavre.

  • L'Aurore du Centre, même jour, 2 mai 1924. Relevé de Pierre Volut.

Notes et références

Notes


References