Monceaux le Comte église

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L'église Saint Georges

 

L'église Saint Georges de Monceaux le Comte
  • Église paroissiale de Saint Georges, du XIIe siècle, remaniée vers 1300, flanquée d'une chapelle au sud.
  • Plan rectangulaire terminé par une abside en cul-de-four ovoïde dont l'entrée est soutenue par un arc-doubleau sur pilastres à impostes ; nef plafonnée ; chapelle du XIVe siècle, remaniée au XVIe ; fenêtres modernes sans caractères, sauf celle de la chapelle, qui est gothique à remplage tréflé.
  • Au nord, porte cintrée de la fin du XIIIe siècle, dont le tympan tréflé renferme un bas-relief représentant saint Georges à cheval, en harnois militaire, galopant la lance en arrêt ; curieux détails du costume du saint, qui est vêtu de mailles avec cotte d'armes sans manches, coiffé d'un heaume en cône tronqué, muni à sa partie inférieure d'un rebord protégeant la gorge, et qui porte au bras gauche un écu très petit.
  • Clocher carré sur la chapelle.
  • Dans cette chapelle, deux statues de la sainte Vierge : l'une, en marbre, de la fin du XVe siècle, porte l'enfant Jésus et tient une tige de lys ; l'autre, fort intéressante, un peu plus moderne,en pierre peinte, abrite sous les plis de son manteau doublé d'hermine des personnages de toutes conditions : d'un côté, un pape, un cardinal, un évêque, un chanoine et deux moines ; de l'autre, un empereur, un roi, un seigneur, la tête ceinte d'un bandeau, deux bourgeois et un pèlerin ; sur le socle de cette statue, entre deux monogrammes formés de deux G, on lit : nre dame de reconfort ; cette dernière statue provient de l'église abbatiale du Reconfort (commune de Saisy).



Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la Société nivernaise des Lettres, sciences et arts par M. le comte de Soultrait ; impr. nationale (Paris) – 1875 et Patrimoine des communes de la Nièvre (Éditions Flohic)
Photo : Éric Monnier (GenNièvre)
--m mirault 10 janvier 2011 à 21:18 (CET)

L'église Saint Symphorien

Inscription trouvée dans les substructions de l’église
  • Selon un inventaire établi en 1994-1996, cette église, datée du 12e et du 16e siècle se trouvait sur un emplacement situé en face du jardin de l’actuelle mairie.
    Dans son Répertoire archéologique du département de la Nièvre rédigé sous les auspices de la société nivernaise des lettres, sciences et arts volume 2, Georges de Soultrait la décrit ainsi :
Au pied de ces ruines, (les ruines du château des comtes de Nevers) les restes d’une ancienne église en partie romane, en partie du 16e siècle : abside ovoïde, semblable à celle de l’église paroissiale ; chœur en berceau brisé ; chapelle du 16e siècle, voûtée sur membrures prismatiques très élégantes, et percée d’une large fenêtre gothique à remplage flamboyant. Autel et retable simple du 16e siècle ; statue en pierre de saint Antoine, sur une console décorée d’un écu écartelé de trois bandes et de…. (laissé en blanc) posé sur une crosse en pal ; console à écusson mutilé portant un chevron accompagné, en chef, de deux objets difficiles à déterminer et d’un arbre arraché en pointe. Épitaphe de 1611 de divers membres de la famille Billard. Quelques maisons du 15e et du 16e siècle portant des inscriptions pieuses.
Cette église relevait de l’évêché de Nevers.
  • En 1872, plusieurs paroissiens demandent la démolition de cette église qui est en ruines et menace de s’écrouler. Un charpentier est chargé de démolir la couverture en 1876-1877. Le cimetière est transféré en 1889.
    Au mois de mai 1876, les ouvriers qui venaient d’enlever l’autel datant du 16e siècle font une découverte inattendue. Leurs pics heurtent une pierre très résistante qu’ils dégagent avec précaution. Un magnifique fragment de piédestal en granit rose du Morvan brisé à la base et mesurant un mètre de hauteur, 60 cm de face et 45 cm de côté. Les deux côtés polis à la manière des porphyres antiques des villas romaines présentait un encadrement formé par une doucine. Des deux faces principales, l’une était brute, certainement destinée à être adossée à une muraille, l’autre polie de la même façon que les faces latérales. Elle présentait un encadrement semblable occupé par une longue inscription latine dont les lettres habilement gravées, révélait l’origine romaine.



Sources : Répertoire archéologique du département de la Nièvre de Georges de Soultrait,
Site culture gouvernement.fr,
Bulletin de la Société nivernaise des sciences, lettres et arts volume 10.

Martine NOËL (discussion) 20 juillet 2019 à 10:03 (CEST)