Miron Arthur

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Les MIRON vivent à Moulins Engilbert depuis fort longtemps. Hugues-Claude y était notaire royal dans le milieu du XVIIIème siècle. Son arrière-petit-fils, Simon-Arthur MIRON naît « dans un vaste immeuble de la rue Coulon (1)», en février 1835. Il est fils de Jean-Baptiste-Théodore Miron né en 1798 dans cette même ville, et d’Augustine Bonamour de la Foultière; neveu du président du tribunal d’arrondissement.

Le journal de Moulins Engilbert La petite Ville(2) du 8 novembre 1831 nous apprend que Jean-Baptiste Théodore est maire d’Onlay et qu’un différend l’oppose à son frère Arthur : « Les opérations municipales contre lesquelles Monsieur Arthur Miron, juge supplémentaire près le tribunal civil de Nevers ayant cru devoir protester, viennent d’être déclarées valables par le Conseil de préfecture. L’on aime à espérer que le maire actuel sera maintenu dans ses fonctions qu’il remplit honorablement et à la satisfaction générale de ses administrés. Qu’en dites-vous, Monsieur Miron ? » Et le 20 décembre de la même année : « Monsieur Théodore Miron sera toujours maire de cette commune ? Tant mieux pour les administrés. On espère qu’il fera continuer les travaux commencés pour l’amélioration des chemins. »

Dans ce milieu aisé, cultivé, le jeune Arthur sera très vite un brillant élève, Saint-Cyrien à l’âge de 17 ans puis officier jusqu’en 1860, époque où il épouse à Druy Parigny Laurence Gary-Schmid. Il entreprend alors des études scientifiques qui l’amèneront à travailler avec le chimiste Saint-Claire Deville. Il s’intéresse, dans l’industrie, à la fabrication du ruolz(3) dont la couleur, voisine de celle de l’argent en fait un élément recherché en orfèvrerie. Mobilisé pendant la guerre de 1870, il participe à la campagne des Vosges et du Jura et en revient avec les galons de capitaine et la Légion d'Honneur. Lorsqu’il est nommé directeur des laminoirs de la Compagnie des Forges de Franche-Comté, il n’en continuera pas moins ses recherches, et ce jusqu’à sa mort survenue en 1894.


(1) Abbé Vannereau Moulins-Engilbert au XIXe siècle (2) Bibliothèque Château-Chinon (3) Le ruolz doit son nom au chimiste qui travailla à son élaboration, le comte Henry de Ruolz (1808-1887). C’est un alliage de cuivre (de 35 à 50 %, de Nikel (25 à 40 %) et d’argent (25%)