« Mines de charbon de La Machine » : différence entre les versions

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Après une modernisation des mines, et la centralisation de l'extraction du charbon au puits des Minimes (dernier puits en date), La Machine a dû cesser son activité en raison de la crise du charbon en France. Le dernier mineur remonta en 1975, après trois siècles d'exploitation du charbon.  
Après une modernisation des mines, et la centralisation de l'extraction du charbon au puits des Minimes (dernier puits en date), La Machine a dû cesser son activité en raison de la crise du charbon en France. Le dernier mineur remonta en 1975, après trois siècles d'exploitation du charbon.  


Sources:  
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Version du 8 septembre 2019 à 16:12

L'histoire

Le charbon a été pendant près de deux cents ans la principale ressource de la ville de La Machine. Son exploitation, contrôlée après 1865 par la Compagnie Schneider et Cie, a entraîné le forage de puits jusqu’à une profondeur de 700 mètres, la construction de plusieurs cités ouvrières et le recrutement de centaines de gueules noires.

Au moment de la fermeture du dernier puits des Minimes en 1974, de nombreux mineurs ont voulu garder la mémoire de leur métier en créant un musée, lieu éducatif, pédagogique mais aussi captivant.

L'exploitation du charbon fut un moteur économique pour la région. De 1869 à 1946, la houillère de La Machine jouit d'une grande prospérité et le développement de la ville s'accélère. Au moment de la nationalisation, la ville compte plus de 6 000 habitants dont un quart est employé dans la mine. Ces derniers sont logés, pour la plupart, dans des cités ouvrières construites par la Compagnie à proximité des puits :

  • Cité Sainte-Marie (1856-1857)
  • Cité Sainte-Eudoxie (1878)
  • Cité des Zagots (1917-1918)
  • Cité des Minimes (1922-1938)

L'histoire a été marquée par la catastrophe minière du 18 février 1890, où un coup de grisou fait 43 morts.

Entre 1917 et 1927, environ 300 Chinois seront employés à La Machine. Ils font partie des 140 000 Chinois que la France et la Grande-Bretagne avaient fait venir pour travailler à l'arrière du front pendant la Première Guerre mondiale. Certains travaillaient avant leur arrivée dans les usines d'armement Schneider également propriétaire de la mine. Mais seule une vingtaine reste dans les années 1930. Ils seront suivis par les Polonais, les Italiens, les Yougoslaves et les Maghrébins.

30 % de la population est d'origine étrangère en 1936 (dont : 1184 Polonais, 231 Yougoslaves, 43 Tchécoslovaques, 60 Italiens, 22 Allemands, 26 Espagnols, 21 Chinois, 15 Nord-Africains, 5 Belges).

La ville atteint son maximum de population dans les années 1950 et devient la 4e agglomération du département, derrière Nevers, Cosne sur Loire et Decize.

Après une modernisation des mines, et la centralisation de l'extraction du charbon au puits des Minimes (dernier puits en date), La Machine a dû cesser son activité en raison de la crise du charbon en France. Le dernier mineur remonta en 1975, après trois siècles d'exploitation du charbon.

Sources:

  • mairie-la-machine.fr
  • fr.wikipedia.org

Le musée

Ouvert depuis 1983, le Musée de la Mine est composé de deux sites:

  • la partie musée dans l’ancien siège administratif des « Houillères », retrace l’histoire du charbon et la vie des mineurs
  • le puits des Glénons et sa galerie de mine, pour comprendre les dures conditions de travail des mineurs, des femmes, des enfants et des animaux.


Praynal (discussion) 8 septembre 2019 à 13:50 (CEST)