« Maison de Clèves » : différence entre les versions

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Janvier 1538 - Paris<br>
Janvier 1538 - Paris<br>


" François premier, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir, faisons à tous présens età venir, que Nous, considérans que nos progéniteurs Roys de France, comme à l'excellence et majesté roïale appartient, ont toujours exaulcé, eslevé et augmenté en dignité, tiltre et excellence d'honneur la maison de ceulx qui fidèlement et longuement se sont employez à servir la Couronne, et chose publique, et nostre Royaume, tant pourr la rétribution et mémoire perpétuelle desdits services, que pour leur donner occasion de toujours de bien en mieulx continuer, et à tous autres exemples de aymer et enseigner et eulx employer a faits vertueux et qui soyent à l'honneur et utilité du bien publique : Réduisant à mémoire ces grands, notables, vertueulx et recommabables services faits de longtemps à nous et nos dits prédécesseurs par les prédécesseurs anciennement progénitures de nostre très chère et amée cousine d' '''Albret''', Comtesse de Nyvernois, mesme par feu, notre cousin Jehan de Bourgogne, Duc de Brabant, Comte de Nyvernois, ayeul de nostre dite cousine, en la défense de nostre Royaulme contre les invasions des Bourguignons contre lesquels le dit Pays de Nyvernois faisoit une frontière ; et depuis, en nos très chers et très amés cousins, '''Engilbert de Clèves''', Comte d'Eu, à la conqueste du Royaulme de Naples, et Jean d'Albret, Comte de Dreux et de Réthel, gouverneur de nos Pays de Champagne et Brye, Père de nostre dite cousine, pour la défense de nostre dit Royaulme contre les invasions que, diverses foys, nos ennemis se sont efforcés faie audit Conste de Champagne, et autres grandes charges et affaires qu'il a eues tant de nosdits Prédécesseurs que de nous ; et encore naguères, par nostre très cher et amé cousin '''Francoys''' de Clèves, Comte d' Eu, Per de France, fils unique de nostre dite Cousine, tant à la conqeste de nostre pays de Pyemont que de défense de nos pays de Prouvence et Pycardie, auxquelles affaires luy et sesdits prédécesseurs ont très vertueusement exposé leurs personnes et employé leurs biens, sans aucune chose y espargner : Nous, par considération desdites choses et de la proximité de lignaige dont nosdits cousine et cousin nous entiement, pour plus les exaulcer, eslever et décorer en lesdits Pays et Comté de Nyvernois, lequel est des plus anciens Comtés de nostre Royaulme, et est de moulte belle et grande estendue et revenu, et coonsistant en cités, villes, chastelleries de [[Nevers]], [[Clamecy]], Saint Saulge]], [[Mounins Engilbert]], [[Luzy]], [[Cercy la Tour]], [[Montenoison]], [[Champallement]], [[Chate Sansoir]], [[Meers]], Monceaulx, [[Neuffontaines]], [[Lamarche]], [[Cussy]], Chastelneuf sur Allier, [[Gana]], [[Savigny Poyfol]], [[Montreuiilon]], [[Saint Brisson]], et plusieurs austres places fortes, terres et seigneuries dont meuvent et dépendent plusieurs vassaulx, fiefs et arrière fiefs, en grand nombre et de grande valeur ;<br>
" François premier, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir, faisons à tous présens età venir, que Nous, considérans que nos progéniteurs Roys de France, comme à l'excellence et majesté roïale appartient, ont toujours exaulcé, eslevé et augmenté en dignité, tiltre et excellence d'honneur la maison de ceulx qui fidèlement et longuement se sont employez à servir la Couronne, et chose publique, et nostre Royaume, tant pourr la rétribution et mémoire perpétuelle desdits services, que pour leur donner occasion de toujours de bien en mieulx continuer, et à tous autres exemples de aymer et enseigner et eulx employer a faits vertueux et qui soyent à l'honneur et utilité du bien publique : Réduisant à mémoire ces grands, notables, vertueulx et recommabables services faits de longtemps à nous et nos dits prédécesseurs par les prédécesseurs anciennement progénitures de nostre très chère et amée cousine d' '''Albret''', Comtesse de Nyvernois, mesme par feu, notre cousin Jehan de Bourgogne, Duc de Brabant, Comte de Nyvernois, ayeul de nostre dite cousine, en la défense de nostre Royaulme contre les invasions des Bourguignons contre lesquels le dit Pays de Nyvernois faisoit une frontière ; et depuis, en nos très chers et très amés cousins, '''Engilbert de Clèves''', Comte d'Eu, à la conqueste du Royaulme de Naples, et Jean d'Albret, Comte de Dreux et de Réthel, gouverneur de nos Pays de Champagne et Brye, Père de nostre dite cousine, pour la défense de nostre dit Royaulme contre les invasions que, diverses foys, nos ennemis se sont efforcés faie audit Conste de Champagne, et autres grandes charges et affaires qu'il a eues tant de nosdits Prédécesseurs que de nous ; et encore naguères, par nostre très cher et amé cousin '''Francoys''' de Clèves, Comte d' Eu, Per de France, fils unique de nostre dite Cousine, tant à la conqeste de nostre pays de Pyemont que de défense de nos pays de Prouvence et Pycardie, auxquelles affaires luy et sesdits prédécesseurs ont très vertueusement exposé leurs personnes et employé leurs biens, sans aucune chose y espargner : Nous, par considération desdites choses et de la proximité de lignaige dont nosdits cousine et cousin nous entiement, pour plus les exaulcer, eslever et décorer en lesdits Pays et Comté de Nyvernois, lequel est des plus anciens Comtés de nostre Royaulme, et est de moulte belle et grande estendue et revenu, et coonsistant en cités, villes, chastelleries de Nevers
Considérant aussy que lesdits Pays et Comté, feu nostre dit Cousin Jehan de Bourgogne et ses successeurs après luy par concession de nous en droicte et prérogative de Perrye, et comme Pers, ont suivis aux Sacres et Couronnements de nous et de nosdits prédécesseurs ; <br>
 
Nous, de nostre certaine science, pleine puissance et autorité royale, avons iceluy Pays et Comté de Nyvernois, crée et érigons, créons et érigeons par ces présentes en dignité, tiltre, nom, honneur et prérogative de Duché, pour lesdits Pays et Comté, villes et chastellryes susdites et astres, ses dépendances, tenir et posséder audit tiltre, libertés, exemptions et prérogatives quelconques de Duché de nous  et de nostre dite Couronne, par une seule loy et hommage, par nostre dite Cousine,
 





Version du 7 juin 2020 à 15:34


Charles de Clèves, né en 1491, fils d'Engelbert de Clèves et de Charlotte de Bourbon-Vendôme. Comte de Nevers de 1506 à 1521. Epouse le 25 Janvier 1504, Marie D'Albret, sa cousine, Comtesse de Rethel. Prisonnier à la Tour du Louvre, il y décède le 17 Août 1521.

François de Clèves. 1516 - 1562. Fils de Charles de Clèves, Duc de Nevers, Comte de Rethel, et de Marie d'Albret. Nevers est érigé pour lui en Duché-pairie. Duc de Nevers en 1538, Bon de Donzy, Comte de Rethel, d'Auxerre, d'Eu. Duc de Clèves et d'Estouville, Gouverneur de Champagne, Pair de France.
Personnage important de la cour des rois François 1er et Henri II. Marié le 10 Janvier 1538 à Marguerite de Bourbon-Vendôme. (1516-1559).

François II de Clèves. 1539 - 1563. Fils de François 1er de Clèves et de Marguerite de Bourbon-Vendôme. Duc de Nevers, Comte d'Auxerre, Rethel et d'Eu, Bon de Donzy, Pair de France. Marié à Anne de Bourbon-Montpensier.

Jacques de Clèves. Né en 1544 à Nevers. Fils de François 1er de Clèves et de Marguerite de Bourbon-Vendôme. Duc de Nevers, Comte d'Auxerre et d'Eu. Marié en 1557 à Diane de la Marck. Mort à Montigny, près de Lyon, le 6 Septembre 1564.

Henriette de Clèves. Fille de François 1er de Clèves, Duc de Nevers, et de Marguerite de Bourbon-Vendôme. A la mort de son père, la succession à la tête des fiefs de Nevers et de Rethel fut assurée par son frère aîné François II qui décéda l'année suivante puis par son frère cadet Jacques qui décéda en 1564. Ses frères n'ayant pas de descendants, Henriette devient Duchesse de Nevers et Comtesse de Rethel. Agée de 23 ans, elle épouse à Moulins, en Bourbonnais, Louis de Gonzague, Prince de Mantoue (Lombardie). Leurs grand-mères, Françoise d'Alençon pour Henriette et Anne d'Alençon pour Louis, étaient soeurs. Henriette mourut en son hôtel de Nevers à Paris en 1601 à 59 ans. Enterrée à la cathédrale de Nevers.

  • Source : Terres et seigneurs en Donziais
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 3 mai 2020 à 09:55 (CEST)


Lettre patente du Roi de l'érection de la Comté du Nevers en titre Duché - 1538

Janvier 1538 - Paris

" François premier, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir, faisons à tous présens età venir, que Nous, considérans que nos progéniteurs Roys de France, comme à l'excellence et majesté roïale appartient, ont toujours exaulcé, eslevé et augmenté en dignité, tiltre et excellence d'honneur la maison de ceulx qui fidèlement et longuement se sont employez à servir la Couronne, et chose publique, et nostre Royaume, tant pourr la rétribution et mémoire perpétuelle desdits services, que pour leur donner occasion de toujours de bien en mieulx continuer, et à tous autres exemples de aymer et enseigner et eulx employer a faits vertueux et qui soyent à l'honneur et utilité du bien publique : Réduisant à mémoire ces grands, notables, vertueulx et recommabables services faits de longtemps à nous et nos dits prédécesseurs par les prédécesseurs anciennement progénitures de nostre très chère et amée cousine d' Albret, Comtesse de Nyvernois, mesme par feu, notre cousin Jehan de Bourgogne, Duc de Brabant, Comte de Nyvernois, ayeul de nostre dite cousine, en la défense de nostre Royaulme contre les invasions des Bourguignons contre lesquels le dit Pays de Nyvernois faisoit une frontière ; et depuis, en nos très chers et très amés cousins, Engilbert de Clèves, Comte d'Eu, à la conqueste du Royaulme de Naples, et Jean d'Albret, Comte de Dreux et de Réthel, gouverneur de nos Pays de Champagne et Brye, Père de nostre dite cousine, pour la défense de nostre dit Royaulme contre les invasions que, diverses foys, nos ennemis se sont efforcés faie audit Conste de Champagne, et autres grandes charges et affaires qu'il a eues tant de nosdits Prédécesseurs que de nous ; et encore naguères, par nostre très cher et amé cousin Francoys de Clèves, Comte d' Eu, Per de France, fils unique de nostre dite Cousine, tant à la conqeste de nostre pays de Pyemont que de défense de nos pays de Prouvence et Pycardie, auxquelles affaires luy et sesdits prédécesseurs ont très vertueusement exposé leurs personnes et employé leurs biens, sans aucune chose y espargner : Nous, par considération desdites choses et de la proximité de lignaige dont nosdits cousine et cousin nous entiement, pour plus les exaulcer, eslever et décorer en lesdits Pays et Comté de Nyvernois, lequel est des plus anciens Comtés de nostre Royaulme, et est de moulte belle et grande estendue et revenu, et coonsistant en cités, villes, chastelleries de Nevers










  • Source : L'histoire des grands officiers de la couronne - P. Anselme - Tome 3
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 5 juin 2020 à 12:57 (CEST)

Lettre patente du Roi unissant et incorporant le pays et la baronnie de Donzy au Duché de Pairie nivernaise - 1552

" Henry, par la grâce de Dieu, Roy de France, sçavoir à tous présens et à venir.
Comme de tout temps et anciennement les prédécesseurs de nostre trés amé cousin, François de Clèves, Duc du Nivernois, Pair de France, ayant tenu et possédé led. pays de Nivernois, en titre et droit de Comté et Pairie de France, et depuis feu nostre très cher et très honoré seigneur et père, pour plusieurs et justes causes, à ce mouvans, ait érigé iceluy pays de Nivernois, en droit et titre du Duché et Pairie de France, perpétuelle et héréditaire, et soit aussi que la Baronnie et pays de Donziois, joignant led. Duché de Nivernois, soit de toute ancienneté et par temps immémorial, régi et gouverné par les mesmes loys, stils et coutumes, tenu et possédé par mesmes seigneurs, à tels et semblables droits, prérogatives et prééminences de Pairie, que led. pays de Nivernois, comme encore nostred. cousin le tient et possède depuis qu'il luy est échu et retourné par la succession de feu nostre très chère et très amée cousine Claude de Foix, dame de Lautrec, à laquelle ledit pays et Baronnie de Donziois étoit advenu par partage fait entre ses prédécesseurs et ceux de nostred. cousin, ainsi que de tout ce que dessus, nous sommes bien et détiennent advertis et informés.
Nous considérans que l'exaltation et grandeur desd. pays qui ont esté par nous ou nos prédécesseurs Roys de France, ornez et enrichis de titre de Duché, droits, privilèges et prérogatives de Pairie de France, au lieu de ceux qui, dès long-temps, sont retournez, unis et incorporez inséparablement à nostre couronne, vient à la hautesse de nous et de nostred. couronne ; désirans aussi aucunement reconnaistre les très grands, vertueux et recommandables services à nous faits par nostre cousin, mesmement à nos guerres dernières et ès pays par nous naguère conquestez, autres grands accroissements et feureté de nostre royaume et sujets d'iceluy, et que continue faire chacun jour avec incrédibles labeurs et travaux.
Avons à ces causes et autres bonnes et justes considérations, à ce nous mouvans de nostre certaine science, pleine puissance et autorité royale dit, déclaré, ordonné, disons, déclarons et ordonnons, voulons et nous plaist que nostred. très cher et très amé cousin, le Duc de Nivernois, ses hoirs, successeurs et ayant-cause, tiennent et possèdent ores et pour l'avenir led. pays et Baronnie de Donziois, ses appartenances et dépendances quelconques en mesmes droits, privilèges, titres, prérogatives et prééminence de Pairie de France, perpétuelle et héréditaire qui luy ont esté octroyez et donnez pour sond. Duché et pays de Nivernois, et lesquels droits, titres, privilèges, prérogatives et prééminences de Pairie, donnez et octroyéz pour led. pays et Duché du Nivernais, les hommes et vassaux d'iceluy, tant pour le ressort qu'autrement, nous avons estendu et amplifié, estendons et amplifions par ces présentes aud. pays et Baronnie de Donziais, leurs hommes, sujets et vassaux d'iceluy, et ce faisant, voulons et ordonnons que tant nostred. cousin, ses hoirs, successeurs et ayant-cause, leurs hommes, sujets et vassaux jouissent et usent en iceluy sondit pays et Baronnie de Donziois, desd. droits, titres, privilèges et prérogatives de Prairie de France, perpétuelle et héréditaire, tout aussi et par la forme qu'il jouit et luy a esté ostroyé pour sond. pays et Duché de Nivernais, et à ce que la conformité soit pleine et entière, nous de nostre science, puissance et autorité que dessus, iceluy pays, Baronnie de Donziois, villes, chastelleries, terres et seigneuries, dépendances et appartenances quelconques, avons uni et incorporé, unissons et incorporons par cesdites présentes audit pays, Duché et Pairie perpétuelle et héréditaire du Nivernais, par ledit pays estre tenus et portez ensemblement et sous le seul nom dud. pays et Duché de Nivernois, et estre régis et gouvernez par mesmes loix, stils et coutume, juges et officiers, sauf toutefois, au seigneur du fief leurs droits, tenus et mouvances féodales, pour lesquels nostred. cousin sera tenu leur donner bonne et deue récompense.
Si, donnons en mandement à nos amez et féaux les gens tenans, nostre cour de parlement, que nos présentes lettres, publier et enregistrer, garder et observer inviolablement, et de point en point selon leur forme et teneur, et d'iceux nostredit cousin, ses hoirs et successeurs, leurs hommes, sujets et vassaux en leurd. pays et Baronnie de Donziois, villes, chastelleries, terres et seigneuries, dépendances et appartenances quelcoqnues, jouir et user pleinement et paisiblement et perpétuellement, sans mettre, donner et souffrir, estre mis ou donné aucun trouble ou destourber au contraire, en quelque sorte et manière que ce soit.
Car tel est nostre ordonnance, arrêts ou déclarations faites ou à faire, et toutes autres restrictions ou mandement à ce contraire, à tous lesquels et à la dérogation de la dérogation d'iceux, nous avons, pour cette fois seulement, et sans le tirer à conséquence, dérogé et dérogerons nostre grâce et autorité, et puissance que dessus, et parce que de ces présentes, l'on ppourra avoir à faire en plusieurs et divers lieux, nous voulons, qu'au vidimus d'icelles deuëment collationnés à l'original, en commettant et enjoignant au premier des huissiers et seigneurs fut ce requis, faire tous les exploits et significations dont il sera requis pour nostred. cousin, pour l'exécution de nos présentes lettres, sans pour ce demander placet, visa, ne pareatis ; auxquelles, en témoin de ce Nous avons fait mettre nostre scel, sauf entr'autres choses, nostre droit et l'autruy en toutes.
Donné à Paris, au mois de février l'an de grâce mil cinq cens cinquante deux et de nostre règne le sixième.
Ainsi signé sur le reply, par le Roy, messieurs le Cardinal de Lorraine, Duc de Montmorency, Pair et Connétable de France.

  • Source : L'histoire des grands officiers de la couronne - Anselme - Tome 3
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 6 juin 2020 à 15:03 (CEST)