« Médaille de Sainte Hélène » : différence entre les versions

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===Méthodologie de recherche===
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*aux AD de la Nièvre
*aux [[AD de la Nièvre]]
Le chercheur pourra, dans un premier temps, consulter la fiche personnelle du vétéran, puis vérifier dans la liasse M 938 si son nom figure au nombre des militaires retenus pour la première ou pour la seconde promotion.
Le chercheur pourra, dans un premier temps, consulter la fiche personnelle du vétéran, puis vérifier dans la liasse M 938 si son nom figure au nombre des militaires retenus pour la première ou pour la seconde promotion.
*dans la base de données GenNièvre
*dans la base de données [[GenNièvre]]
Tous les médaillés ont été saisis. Dans le moteur de recherche le type d'acte est « Vrac (actes divers) » et la date pour tous les médaillés est 1857.<br>
Tous les médaillés ont été saisis. Dans le moteur de recherche le type d'acte est « Vrac (actes divers) » et la date pour tous les médaillés est 1857.<br>
Par exemple, je cherche un MASSON de Tannay, la base me renvoie : René MASSON, né le 1788-02-16 - Dossier Médaille de Sainte Hélène, cote M 937.1 – 64/1<br>
Par exemple, je cherche un MASSON de Tannay, la base me renvoie : René MASSON, né le 1788-02-16 - Dossier Médaille de Sainte Hélène, cote M 937.1 – 64/1<br>

Version actuelle datée du 21 mars 2021 à 11:23

L'origine de la décoration

Médaille Sainte Hélène.jpg
  • Après la chute du Premier Empire, les vétérans des campagnes de la Révolution et de l'épopée napoléonienne s'étaient regroupés en associations, d'abord clandestines jusqu'au retour des cendres de l'Empereur, puis plus ou moins discrètes selon les risques encourus face à une police qui se méfiait de ces anciens combattants, défenseurs inconditionnels du culte de l'Empereur.
  • Les craintes de la police étaient fondées car les vétérans devaient participer activement au retour des Bonaparte, en la personne du prince Louis Napoléon qui, d'abord Président de la République, allait bientôt restaurer l’Empire.
  • Les associations d'anciens combattants s'étaient peu à peu dotées d'un insigne qui rappelait les anciens ordres de chevalerie: une décoration accrochée à un ruban et représentant le plus souvent l'effigie de Napoléon Ier. Devant la diversité de ces ordres non officiels, il était nécessaire de créer une décoration unique, dont l'attribution serait réglementée.
  • C'est ainsi que naquit la Médaille de Sainte-Hélène, instituée par décret du 13 août 1857, et dont la description est donnée par André Damien dans son ouvrage « Les ordres de Chevalerie et les Décorations »: Elle est en bronze et porte d'un côté l’effigie de l'Empereur et de l’autre la légende « Campagnes de 1792 et 1815 à ses compagnons de gloire, sa dernière pensée - 5 mai 1821 ». Elle est surmontée d'une couronne impériale. La médaille est fondue d'une seule pièce en bronze massif et en relief; le bronze est patiné au sortir de la Monnaie, d'où son nom « médaille en chocolat » ; elle est présentée dans une petite boite recouverte de papier glacé et accompagnée d'un diplôme portant le nom de son titulaire. Le ruban de 37 millimètres était divisé en onze rayures alternées, cinq rouges et six vertes; ce ruban réapparaîtra avec la Croix de Guerre 1914-1918, qui s'en inspirera directement.

Le mode d'attribution

  • Les survivants des campagnes de la Révolution et de l'Empire devaient donc se présenter dès la promulgation du décret, à la Mairie de leur domicile (et non de leur lieu de naissance), munis de pièces régulières, titre de pension ou congés de démobilisation ; mais très peu, faute de les avoir conservées, étaient en mesure de présenter des pièces officielles. Étant la plupart du temps illettrés, ils n'avaient sans doute jamais attaché d'importance à ces papiers dont le sens leur échappait ! De ce fait, les secrétaires de Mairie devaient se contenter d'enregistrer leurs déclarations.
  • Il appartenait alors aux Maires d'adresser à la Préfecture la liste des demandeurs et, fin octobre 1857, les formulaires remplis par l'administration après vérification, leur étaient retournés pour signature. Ce sont ces fiches qui sont consultables aux Archives départementales de la Nièvre, sous les cotes M 936, M937.1 et M937.2.
  • Les renseignements contenus sur ces fiches sont plus ou moins complets et plus ou moins fiables. On apprend parfois que le vétéran a été blessé ou fait prisonnier à tel endroit ; quelques rares fois, le contenu des pièces présentées a été transcrit au verso.
  • Il ne semble pas que beaucoup de dossiers aient été écartés car cette décoration était, avant tout, une prime de longévité accordée aux survivants des campagnes.

Méthodologie de recherche

Le chercheur pourra, dans un premier temps, consulter la fiche personnelle du vétéran, puis vérifier dans la liasse M 938 si son nom figure au nombre des militaires retenus pour la première ou pour la seconde promotion.

Tous les médaillés ont été saisis. Dans le moteur de recherche le type d'acte est « Vrac (actes divers) » et la date pour tous les médaillés est 1857.
Par exemple, je cherche un MASSON de Tannay, la base me renvoie : René MASSON, né le 1788-02-16 - Dossier Médaille de Sainte Hélène, cote M 937.1 – 64/1
Les vétérans dont la fiche porte la mention décédé n'ont pas été relevés.