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Le château de Rosemont

Château de Rosemont ou Rozemont

Rosemont n'est à l'origine qu'une maison forte qui, en 1233, appartient à Guillaume, sire de Thianges.

Mais, au début de la guerre de Cent ans, une forteresse est bâtie sur son emplacement. Il semble que sa puissance ait dissuadé les Anglo-Bourguignons de l'attaquer.

Ayant tenu bon pendant la guerre de Cent ans, ainsi que pendant les guerres de religion, délaissé par ses propriétaires successifs à partir du XVIIe siècle, Rosemont fut vendu comme bien national en l'an IV. Il subit dès lors les assauts répétés des intempéries et aussi ceux des démolisseurs du XIXe siècle, couverts par la clause d'un acte de vente passé en 1825 qui autorisait l'acquéreur à enlever les matériaux de trois des tours.

Description

Mentionné en 1210, ce château forme, en plan, un pseudo-pentagone à saillant triangulaire; des huit tours circulaires ou semi-circulaires qui le flanquaient, sept subsistent, un neuvième flanquement était assuré par une majestueuse tour rectangulaire flanquant l'entrée, formant en quelque sorte une tour-porte.

L'ensemble, placé à la rupture de pente d'un plateau, est entouré par un fossé: côté plateau, une fausse-braie[not 1] a été ajoutée entre les tours au 15ème ou au 16ème siècle, formant une avancée de l'escarpe au-devant des courtines, autrefois protégée par un parapet mince.

Les tours sont toutes édifiées dans un bel appareil moyen, pourvu d'archères [not 2] en chevauchement de niveau en niveau, suivant l'usage; les fentes de ces archères se réduisent à mesure de l'élévation, les fentes de l'étage sommital étant d'une hauteur de moins d'un mètre.

Tours et courtines ont fait l'objet à divers époques de surélévations. Primitivement, les tours dominaient largement les courtines: elles étaient pourvues de hourds [not 3] dont les poutres reposaient, une sur deux, sur des consoles à deux assises en encorbellement. L'étage sommital, au revers des hourds, était pourvu d'un crénelage couvert dont les créneaux formaient des baies couvertes d'arcs brisés. Ce hourdage fut prolongé, suivant les sections, aux courtines elles-mêmes.

La tour-porte fut, quant à elle, conçue comme une tour-résidence, et pourvue de fenêtres ouvertes sur l'extérieur. Il est possible qu'elle ait abrité, à son étage supérieur, la chapelle du château, reconnaissable à une baie bouchée en tiers point.

Galerie de photos

Photo Wikipedia
Ruines du château - Peinture de Jongkind[not 4]
Photo Wikipedia

Intérêt

Chantier.png
Cet article est en construction. Patrick Raynal y travaille ; merci de ne pas y apporter de modifications.


Sources

  • Chateaux forts et fortifications en France, Jean Mesqui, Flammarion 2000
  • Publication Praynal (discussion) 27 août 2022 à 16:28 (CEST)


Notes et références

Notes

  1. Dans l'art de la fortification prémoderne (médiévale), ce rempart se trouve entre le fossé et le rempart principal d'une forteresse. Il est disposé plus bas que le rempart principal pour pouvoir défendre celui-ci du fossé (Wikipedia)
  2. L'archère est une embrasure de tir verticale étroite et haute, c'est la plus simple et la plus ancienne des meurtrières (Wikipedia)
  3. Un hourd est un échafaudage solide, fait de planches en encorbellement au sommet d'une tour ou d'une muraille (Wikipedia)
  4. Johan Barthold Jongkind, 1861 - Musée d'Orsay, Paris. Un square de Nevers porte son nom

References