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m (Redevances des confréries)
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Toute confrérie a ses insignes. Les corroyeurs ont un « baston », avec « la figure et image » de St-Simon et St-Jude. Ils ont aussi « une enseigne blanche et bleue avec deux torches ». La plupart des autres associations ont ainsi leur bâton, quelquefois très habilement sculpté, avec un étendard ou gonfanon (La bannière des couvreurs est conservée au musée de Nevers) et des troches en forme de pyramides.<br>  
Toute confrérie a ses insignes. Les corroyeurs ont un « baston », avec « la figure et image » de St-Simon et St-Jude. Ils ont aussi « une enseigne blanche et bleue avec deux torches ». La plupart des autres associations ont ainsi leur bâton, quelquefois très habilement sculpté, avec un étendard ou gonfanon (La bannière des couvreurs est conservée au musée de Nevers) et des troches en forme de pyramides.<br>  


Leur chapelle est quelquefois décorée de statuettes, de tableaux ou même de retables, qui représentent leurs saints. De même que les corporations, les confréries possèdent un tronc ou « boëte », avec d'ordinaire un livre de comptabilité. L'argent provient du paiement des amendes et de cotisations. La redevance annuelle varie suivant les métiers, mais elle est généralement faible.<br>  
Leur chapelle est quelquefois décorée de statuettes, de tableaux ou même de retables, qui représentent leurs saints. De même que les corporations, les confréries possèdent un tronc ou « boëte », avec d'ordinaire un livre de comptabilité. L'argent provient du paiement des amendes et de cotisations. [[Anec-Peine pécuniaire-Redevances des confréries|La redevance annuelle]] varie suivant les métiers, mais elle est généralement faible.<br>  


D'autres métiers versent une somme d'argent. Ces fonds, toujours modestes, servent à l'achat ou à la réparation du matériel, aux dépenses de luminaire, aux services religieux. Des secours d'ordre à la fois spirituel et temporel sont également accordés aux confrères malades ou besogneux, car les confréries sont de véritables sociétés d'assistance ou de secours mutuels.
D'autres métiers versent une somme d'argent. Ces fonds, toujours modestes, servent à l'achat ou à la réparation du matériel, aux dépenses de luminaire, aux services religieux. Des secours d'ordre à la fois spirituel et temporel sont également accordés aux confrères malades ou besogneux, car les confréries sont de véritables sociétés d'assistance ou de secours mutuels.

Version du 18 décembre 2009 à 13:58

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Toutes ces sociétés ont à peu près la même organisation. Elles établissent leur siège social dans une église ou une chapelle.

  • Les corroyeurs, charpentiers et tisserands se réunissent à St-Trohé
  • Les marchands dans la chapelle des Jacobins
  • Les meuniers à St-Victor
  • Les tailleurs d'habits à St-Arigle

Toute confrérie a ses insignes. Les corroyeurs ont un « baston », avec « la figure et image » de St-Simon et St-Jude. Ils ont aussi « une enseigne blanche et bleue avec deux torches ». La plupart des autres associations ont ainsi leur bâton, quelquefois très habilement sculpté, avec un étendard ou gonfanon (La bannière des couvreurs est conservée au musée de Nevers) et des troches en forme de pyramides.

Leur chapelle est quelquefois décorée de statuettes, de tableaux ou même de retables, qui représentent leurs saints. De même que les corporations, les confréries possèdent un tronc ou « boëte », avec d'ordinaire un livre de comptabilité. L'argent provient du paiement des amendes et de cotisations. La redevance annuelle varie suivant les métiers, mais elle est généralement faible.

D'autres métiers versent une somme d'argent. Ces fonds, toujours modestes, servent à l'achat ou à la réparation du matériel, aux dépenses de luminaire, aux services religieux. Des secours d'ordre à la fois spirituel et temporel sont également accordés aux confrères malades ou besogneux, car les confréries sont de véritables sociétés d'assistance ou de secours mutuels.