« Le pèlerinage de Ste-Anne » : différence entre les versions

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*Dans un pré situé sur la commune de Chasnay, à l'emplacement de la chapelle actuelle, existait, au Moyen-Âge, un petit prieuré dépendant de celui de [[Eglise La Charité sur Loire|<u>La Charité</u>]] et dédié à Sainte-Anne. Quelques moines y desservaient un oratoire sous le nom de ''Notre-Dame d'Ouenne'' ou ''Notre-Dame d'Oin''.<br>  
*Dans un pré situé sur la commune de Chasnay, à l'emplacement de la chapelle actuelle, existait, au Moyen-Âge, un petit prieuré dépendant de celui de [[Eglise La Charité sur Loire|<u>La Charité</u>]] et dédié à Sainte-Anne. Quelques moines y desservaient un oratoire sous le nom de ''Notre-Dame d'Ouenne'' ou ''Notre-Dame d'Oin''.<br>  
*Pillé et ruiné en 1569 par les protestants en même temps qu'ils incendient La Charité, il sera rétabli en 1620 sur ordre de Charles de Gonzagues, fils du duc de Nevers, alors titulaire du prieuré.<br>
*Pillé et ruiné en 1569 par les protestants en même temps qu'ils incendient La Charité, il sera rétabli en 1620 sur ordre de Charles de Gonzagues, fils du duc de Nevers, alors titulaire du prieuré.<br>
*Existait également à côté de la chapelle, une dépendance qui fut aussi très endommagée. En mai 1658 Gabriel de La Barre, baron de Chasnay et de La Vernière, et son épouse Dame de Raigecourt, reçurent du profès de la Charité l'agrément pour reconstruire la maison et donnèrent à la chapelle une rente annuelle de cent sols payable le lundi de Pâques.<br>
*Existait également à côté de la chapelle, une dépendance qui fut aussi très endommagée. En mai 1658 Gabriel de La Barre, Chevalier, Baron de Chasnay et de La Vernière, et son épouse Dame de Rochecourt, reçurent du profès de la Charité l'agrément pour reconstruire la maison et donnèrent à la chapelle une rente annuelle de cent sols payable le lundi de Pâques.<br>
*De nouveau mis à mal par la Révolution, le petit prieuré à été remplacé par la chapelle actuelle qui date de 1843.<br> Depuis le XIX<small><sup>e</sup></small> siècle un pèlerinage se déroule chaque année dans la chapelle le jour de la Sainte-Anne. Un prêtre célèbre la messe et les pèlerins se livrent à des ablutions dans une source située à proximité. Certains emportent avec eux une bouteille remplie de l'eau de cette source qui, dit-on, rend les nourrissons résistants.
*De nouveau mis à mal par la Révolution, le petit prieuré à été remplacé par la chapelle actuelle qui date de 1843.<br> Depuis le XIX<small><sup>e</sup></small> siècle un pèlerinage se déroule chaque année dans la chapelle le jour de la Sainte-Anne. Un prêtre célèbre la messe et les pèlerins se livrent à des ablutions dans une source située à proximité. Certains emportent avec eux une bouteille remplie de l'eau de cette source qui, dit-on, rend les nourrissons résistants.
*Lors de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, ce petit édifice a échappé à la nationalisation des biens de l'Église. Il appartient donc encore aujourd'hui à une personne privée qui, comme ses ancêtres, poursuit le culte de concert avec les prêtres successifs se sentant dépositaire de ce lieu.<br><br>
*Lors de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, ce petit édifice a échappé à la nationalisation des biens de l'Église. Il appartient donc encore aujourd'hui à une personne privée qui, comme ses ancêtres, poursuit le culte de concert avec les prêtres successifs se sentant dépositaire de ce lieu.<br><br>

Version actuelle datée du 26 mars 2018 à 13:05

  • Dans un pré situé sur la commune de Chasnay, à l'emplacement de la chapelle actuelle, existait, au Moyen-Âge, un petit prieuré dépendant de celui de La Charité et dédié à Sainte-Anne. Quelques moines y desservaient un oratoire sous le nom de Notre-Dame d'Ouenne ou Notre-Dame d'Oin.
  • Pillé et ruiné en 1569 par les protestants en même temps qu'ils incendient La Charité, il sera rétabli en 1620 sur ordre de Charles de Gonzagues, fils du duc de Nevers, alors titulaire du prieuré.
  • Existait également à côté de la chapelle, une dépendance qui fut aussi très endommagée. En mai 1658 Gabriel de La Barre, Chevalier, Baron de Chasnay et de La Vernière, et son épouse Dame de Rochecourt, reçurent du profès de la Charité l'agrément pour reconstruire la maison et donnèrent à la chapelle une rente annuelle de cent sols payable le lundi de Pâques.
  • De nouveau mis à mal par la Révolution, le petit prieuré à été remplacé par la chapelle actuelle qui date de 1843.
    Depuis le XIXe siècle un pèlerinage se déroule chaque année dans la chapelle le jour de la Sainte-Anne. Un prêtre célèbre la messe et les pèlerins se livrent à des ablutions dans une source située à proximité. Certains emportent avec eux une bouteille remplie de l'eau de cette source qui, dit-on, rend les nourrissons résistants.
  • Lors de la séparation de l'Église et de l'État en 1905, ce petit édifice a échappé à la nationalisation des biens de l'Église. Il appartient donc encore aujourd'hui à une personne privée qui, comme ses ancêtres, poursuit le culte de concert avec les prêtres successifs se sentant dépositaire de ce lieu.



Source : Gallica
Le Patrimoine des Communes de la Nièvre Editions Flohic.

Martine NOËL Octobre 2013