Incendies

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1844 - Brûlée vive

  • « Dans la nuit du 8 au 9 avril [1844], un événement bien déplorable est venu jeter la consternation et l'effroi dans la commune de Charrin. Vers minuit, un incendie s'est déclaré avec une intensité inouïe dans la maison de la veuve Guichard.
  • Le curé, l'abbé Léger, a fait sonner le tocsin. On a remarqué la conduite héroïque de M. Teste-Noire, qui a eu une main brûlée, et de MM. Bidolet et Dupieux. Le sieur Gonin, au plus fort de l'incendie, s'est introduit dans la maison ; il a évacué tout ce qu'il a pu ; mais il s'est trouvé prisonnier des flammes. Il saisit alors une pioche et ouvrit un mur pour revenir à l'air libre.
  • On trouva sous les décombres fumantes un cadavre informe et horriblement brûlé ; la tête était méconnaissable et une des jambes était séparée du tronc. On recueillit ces débris et ils reçurent dans la journée une sépulture chrétienne

L’Echo de la Nièvre', 11 avril 1844.

1885 - Des incendies criminels.

  • En octobre 1885, le feu prend dans une péniche appartenant à la Compagnie Le Havre- Lyon-Méditerranée. Les gendarmes de Decize arrêtent une jeune fille de 29 ans qui aurait perdu l'esprit...(6)
  • L'année suivante, un individu étranger au pays entre dans une grange de Sougy pour s'abriter d'une forte averse. La pluie cesse, l'homme sort et traverse précipitamment le village. Au même moment de grandes flammes embrasent le toit de la grange. Le maire de Sougy se lance à la poursuite de l'incendiaire, avec l'aide de plusieurs habitants, il le maîtrise. L'homme s'appelle Antoine Franc ; c'est un tailleur sans domicile fixe, originaire de la Loire et âgé de 52 ans ; il est conduit à la gendarmerie de Decize. L'incendie qu'il a allumé a ravagé plusieurs bâtiments agricoles et la demeure de M. Leblanc.

Le Journal de la Nièvre', 10 octobre 1886.


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