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===1844 - Brûlée vive===
===1844 - Brûlée vive===
« ''Dans la nuit du 8 au 9 avril [1844], un événement bien déplorable est venu jeter la consternation et l'effroi dans la commune de [[Charrin|<u>Charrin</u>]]. Vers minuit, un incendie s'est déclaré avec une intensité inouïe dans la maison de la veuve Guichard.<br>  
« ''Dans la nuit du 8 au 9 avril [1844], un événement bien déplorable est venu jeter la consternation et l'effroi dans la commune de [[Charrin|Charrin]]. Vers minuit, un incendie s'est déclaré avec une intensité inouïe dans la maison de la veuve Guichard.<br>  
''Le [[Charrin curés|<u>curé</u>]], l'abbé Léger, a fait sonner le tocsin. On a remarqué la conduite héroïque de M. Teste-Noire, qui a eu une main brûlée, et de MM. Bidolet et Dupieux. Le sieur Gonin, au plus fort de l'incendie, s'est introduit dans la maison ; il a évacué tout ce qu'il a pu ; mais il s'est trouvé prisonnier des flammes. Il saisit alors une pioche et ouvrit un mur pour revenir à l'air libre.<br>
''Le [[Charrin curés|curé, l'abbé Léger]], a fait sonner le tocsin. On a remarqué la conduite héroïque de M. Teste Noire, qui a eu une main brûlée, et de MM. Bidolet et Dupieux. Le sieur Gonin, au plus fort de l'incendie, s'est introduit dans la maison ; il a évacué tout ce qu'il a pu ; mais il s'est trouvé prisonnier des flammes. Il saisit alors une pioche et ouvrit un mur pour revenir à l'air libre.<br>
''On trouva sous les décombres fumantes un cadavre informe et horriblement brûlé ; la tête était méconnaissable et une des jambes était séparée du tronc. On recueillit ces débris et ils reçurent dans la journée une sépulture chrétienne''
''On trouva sous les décombres fumantes un cadavre informe et horriblement brûlé ; la tête était méconnaissable et une des jambes était séparée du tronc. On recueillit ces débris et ils reçurent dans la journée une sépulture chrétienne''
*L’Echo de la Nièvre, 11 avril 1844.
*L’Echo de la Nièvre, 11 avril 1844.

Version du 7 avril 2020 à 06:08

1841 - Incendie à Saint Eloi

Mercredi dernier, entre sept et huit heures du soir, on apercevait sur la route d'Imphy à Nevers, à la hauteur de Saint Eloi, une lueur rougeâtre qui fit croire à un commencement d'incendie. Déjà les habitants du faubourg de Mouesse se rendaient en hâte sur les lieux pour y porter du secours, lorsque, arrivés au-dessus de la Baratte, toute trace d'incendie avait disparu ; seulement on remarquait à quelques centaines de pas, sur le milieu de la chaussée, quelques tisons à demi-éteints. On apprit bientôt qu'une voiture, chargée de meubles assez précieux, venait de brûler par l'imprudence du charretier. Cet homme, après avoir allumé sa pipe sur le brancard de sa voiture, à l'aide d'un tison pris dans une maison de Saint Eloi, l'avait rejeté sans précaution derrière lui, et ce tison étant tombé au milieu de la paille dont les meubles étaient enveloppés, y couva d'abord, puis détermina l'embrasement subit de la voiture et des objets qui s'y trouvaient.

  • L'Echo de la Nièvre, samedi 16 septembre 1841
  • Relevé Pierre Volut février 2019

1841 - Incendie à Bona

Samedi dernier, entre neuf et dix heures du soir, un incendie d'une violence extraordinaire a éclaté tout à coup dans une vaste grange appartenant à M. Barrillet, fermier à Labourdillerie, commune de Bona. En quelques minutes, et sans qu'il fût possible de s'en rendre maître, les flammes ont dévoré une grange de quatre-vingts pieds avec toutes les récoltes qu'elle contenait, et l'on a craint un moment pour la vie des domestiques surpris par le feu. Les pertes en récolte seulement sont évaluées par M. Barrillet à dix mille francs ; la grange était assurée pour huit mille par la compagnie du Phénix. On dit qu'on a remarqué un individu, armé d'un fusil, courant à cette même heure, pieds nus, sur un chemin pierreux. Interrogé successivement par deux personnes qui l'ont rencontré ayant ainsi l'air de fuir, il leur aurait répondu différemment et d'une manière évasive. Nous attendons de la justice une enquête d'autant plus sévère que de nombreux incendies, généralement attribués à la malveillance, désolent depuis quelque temps ce pays. En moins de trois mois, nous en avons signalé cinq dans les environs de Sardolles, sans qu'on ait pu saisir encore la main criminelle qui sème ainsi dans cette contrée la ruine et l'effroi.

  • L'Echo de la Nièvre, jeudi 9 septembre 1841.
  • Relevé Pierre Volut février 2019

1844 - Brûlée vive

« Dans la nuit du 8 au 9 avril [1844], un événement bien déplorable est venu jeter la consternation et l'effroi dans la commune de Charrin. Vers minuit, un incendie s'est déclaré avec une intensité inouïe dans la maison de la veuve Guichard.
Le curé, l'abbé Léger, a fait sonner le tocsin. On a remarqué la conduite héroïque de M. Teste Noire, qui a eu une main brûlée, et de MM. Bidolet et Dupieux. Le sieur Gonin, au plus fort de l'incendie, s'est introduit dans la maison ; il a évacué tout ce qu'il a pu ; mais il s'est trouvé prisonnier des flammes. Il saisit alors une pioche et ouvrit un mur pour revenir à l'air libre.
On trouva sous les décombres fumantes un cadavre informe et horriblement brûlé ; la tête était méconnaissable et une des jambes était séparée du tronc. On recueillit ces débris et ils reçurent dans la journée une sépulture chrétienne

  • L’Echo de la Nièvre, 11 avril 1844.

1875 - Incendie à Luzy

Le 26 février dernier, le feu s'est déclaré à Luzy, dans le rez de chaussée d'une maison appartenant à M. Duvivier, artiste peintre à Paris et occupée par M. Vendelle, boulanger. Grâce aux secours organisés promptement par la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et la compagnie de sauveteurs de Luzy, l'incendie qui menaçait d'étendre ses ravages, a pu être éteint, les dégâts s'élèvent à 450 fr. à peu près. Journal de la Nièvre du 3 mars 1875

1882 - Saint Eloi - Incendie en mars

Avant-hier soir, vers 9 heures et demie, un violent incendie prenait naissance dans un grand bâtiment faisant partie de la ferme de l'Orangerie, commune de Saint Eloi, appartenant à M. Ponceau (Marcel), propriétaire à Daine-le-Château (Allier), et exploitée par M. Lecourieux. Les flammes, alimentées par une grande quantité de fourrages, menaçaient d'envahir les constructions environnantes et une meule de foin. La gendarmerie de Nevers et d'Imphy, 50 hommes du 13ème de ligne, habilement commandés par leur capitaine, M. CLAIR, attaquèrent résolument le feu. Gendarmes et soldats, à cheval sur les poutres, n'ont cessé de faire preuve de courage et d'énergie pour combattre le fléau.

Néanmoins, une grange et 4 écuries ont été détruites. Dans l'une d'entre elles dormait un voyageur qui n'eût que le temps de sortir pendant que la toiture s'effondrait. Pertes, 20,000 fr. Le parquet s'est rendu hier sur les lieux et a commencé une enquête.

1885 - Vague d'incendies à Oussy (Montreuillon).

Le village d'Oussy, commune de Montreuillon, vient encore d'être incendié, et c'est la 2ème fois en 15 jours. 15 maisons ont brûlé cette fois, c'est à dire presque tout le village. Le sinistre s'élevait en premier lieu à 15,000 francs, aujourd'hui il est estimé à 45,000. Le feu a pris chez le même propriétaire et presque à la même heure que la première fois, chez M. le prince de Béarn. A la première nouvelle, la gendarmerie de Chassy s'est transportée à la hâte sur les lieux, et n'a pas eu seulement à lutter contre l'incendie, mais encore contre une population affolée, qui ne pensait qu'à sauver son mobilier individuel, mais nullement à s'entendre pour combattre le fléau. Impossibilité de faire la chaîne. Aussi en moins d'une heure et malgré l'abondance de l'eau, tout était-il en feu. Comme nous le disions tout-à-l'heure et comme deux lettres que nous citons plus bas l'attestent, la conduite de cette gendarmerie de Chassy a été admirable. Venus sur les lieux, vers midi, le 29 janvier, ces braves militaires ne quittèrent que le lendemain à quatre heures, après que tout fut fini.

  • L'Echo du Morvan, 5 février 1885.

1885 - Des incendies criminels

En octobre 1885, le feu prend dans une péniche appartenant à la Compagnie Le Havre- Lyon-Méditerranée. Les gendarmes de Decize arrêtent une jeune fille de 29 ans qui aurait perdu l'esprit...
L'année suivante, un individu étranger au pays entre dans une grange de Sougy pour s'abriter d'une forte averse. La pluie cesse, l'homme sort et traverse précipitamment le village. Au même moment de grandes flammes embrasent le toit de la grange. Le maire de Sougy se lance à la poursuite de l'incendiaire, avec l'aide de plusieurs habitants, il le maîtrise. L'homme s'appelle Antoine Franc ; c'est un tailleur sans domicile fixe, originaire de la Loire et âgé de 52 ans ; il est conduit à la gendarmerie de Decize. L'incendie qu'il a allumé a ravagé plusieurs bâtiments agricoles et la demeure de M. Leblanc.

  • Le Journal de la Nièvre, 10 octobre 1886.