« Giroud de Vilette André » : différence entre les versions

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*Guillaume Nicolas André Giroud de Villette est né à [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] le 17 décembre 1752 au 18 de l’actuelle rue du Grand-Marché. Il est le fils d’un marchand né en 1726 surnommé « Lingot d’or » par allusion à sa grande fortune. Celui-ci possède, en effet, de nombreux fiefs seigneuriaux, notamment les terres et domaines de Saint-Martin, de Thurigny, du Pavillon et de Villette. La terre de Villette est ensuite devenue la propriété de Thomas Varennes, riche banquier, puis celle de la famille de Rigny. Ce père a été échevin de la ville. Sa mère, Jeanne du Buisson, est la fille du notaire royal à la résidence de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]].<br> André Giroud de Villette descend des seigneurs de Villette, sortis de la maison de Belot et de Levallois, suite à plusieurs alliances du côté des femmes, entre ces diverses familles.
*Guillaume Nicolas André Giroud de Villette est né à [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] le 17 décembre 1752 au 18 de l’actuelle rue du Grand-Marché. Il est le fils d’un marchand né en 1726 surnommé « Lingot d’or » par allusion à sa grande fortune. Celui-ci possède, en effet, de nombreux fiefs seigneuriaux, notamment les terres et domaines de Saint-Martin, de Thurigny, du Pavillon et de Villette. La terre de Villette est ensuite devenue la propriété de Thomas Varennes, riche banquier, puis celle de la famille de Rigny. Ce père a été échevin de la ville. Sa mère, Jeanne du Buisson, est la fille du notaire royal à la résidence de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]].<br> André Giroud de Villette descend des seigneurs de Villette, sortis de la maison de Belot et de Levallois, suite à plusieurs alliances du côté des femmes, entre ces diverses familles.
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*Après des études au collège de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]], André Giroud de Villette s’installe à Paris où il travaille dans la manufacture de papiers peints Réveillon à la Folie Titon, qui était située dans l’actuelle rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine. Il se marie à Turin avec Marie-Thérèse-Ferdinande de Ferrero, fille d’une noble famille du Piémont.<br>  
*Après des études au collège de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]], André Giroud de Villette s’installe à Paris où il travaille dans la manufacture de papiers peints Réveillon à la Folie Titon, qui était située dans l’actuelle rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine. Il se marie à Turin avec Marie-Thérèse-Ferdinande de Ferrero, fille d’une noble famille du Piémont.<br>  
*Le 19 octobre 1783 il demande à être le premier compagnon de voyage de Pilâtre de Rozier, premier aéronaute de son temps. Ce dernier a déjà effectué seul, avec un contrepoids, plusieurs élévations dans les airs. Le 19 octobre 1783 fut la première ascension où deux mortels assez hardis se sont suspendus à un fragile aérostat pour s’élever dans les airs à une hauteur d’environ 100 mètres, aérostat que le vent ou le feu pouvait détruire en un instant. Ils restèrent en équilibre plus de 9 minutes sans être incommodés. Jusqu’à ce moment, seuls des ballons ensuite abandonnés à eux-mêmes avaient été autorisés à s’élever dans les airs. Toute ascension « habitée » était interdite sous peine de sanctions sévères du roi Louis XVI qui s’effrayait des dangers d’une telle entreprise alors taxée de folie. Par mesure de prudence, le 19 septembre 1783 une expérience est tentée à Versailles par M. de Montgolfier, inventeur du ballon qui prendra le nom de « montgolfière », en présence de leurs majestés et de la famille royale. Cet aérostat, baptisé ''Le Réveillon'' en souvenir de Jean-Baptiste Réveillon, auquel on suspend une cage d’osier renfermant un coq, un mouton et un canard s’élève dans les airs. L’expérience se fait sous la pluie, un coup de vent déchire le sommet du ballon en plusieurs endroits. La machine est réparée, l’expérience reprend et s’avère concluante ; les animaux sont vivants et ne semblent pas avoir été perturbés par l’aventure. L’expérience « habitée » peut donc avoir lieu.<br> André Giroud de Villette n’a pas persisté dans la carrière qu’il a si brillamment inaugurée et a renoncé à accompagner Pilâtre de Rozier dans un voyage aérien plus important. Les raisons qui l’ont poussé à ce renoncement ne sont pas connues.<br>
*Le 19 octobre 1783 il demande à être le premier compagnon de voyage de Pilâtre de Rozier, premier aéronaute de son temps. Ce dernier a déjà effectué seul, avec un contrepoids, plusieurs élévations dans les airs. Le 19 octobre 1783 fut la première ascension où deux mortels assez hardis se sont suspendus à un fragile aérostat pour s’élever dans les airs à une hauteur d’environ 100 mètres, aérostat que le vent ou le feu pouvait détruire en un instant. Ils restèrent en équilibre plus de 9 minutes sans être incommodés. Jusqu’à ce moment, seuls des ballons ensuite abandonnés à eux-mêmes avaient été autorisés à s’élever dans les airs. Toute ascension « habitée » était interdite sous peine de sanctions sévères du roi Louis XVI qui s’effrayait des dangers d’une telle entreprise alors taxée de folie. Par mesure de prudence, le 19 septembre 1783 une expérience est tentée à Versailles par M. de Montgolfier, inventeur du ballon qui prendra le nom de « montgolfière », en présence de leurs majestés et de la famille royale. Cet aérostat, baptisé ''Le Réveillon'' en souvenir de Jean-Baptiste Réveillon, auquel on suspend une cage d’osier renfermant un coq, un mouton et un canard s’élève dans les airs. L’expérience se fait sous la pluie, un coup de vent déchire le sommet du ballon en plusieurs endroits. La machine est réparée, l’expérience reprend et s’avère concluante ; les animaux sont vivants et ne semblent pas avoir été perturbés par l’aventure. L’expérience « habitée » peut donc avoir lieu.<br> André Giroud de Villette n’a pas persisté dans la carrière qu’il a si brillamment inaugurée et a renoncé à accompagner Pilâtre de Rozier dans un voyage aérien plus important. Les raisons qui l’ont poussé à ce renoncement ne sont pas connues.<br>
*Il a fondé, à Madrid, une manufacture de papiers peints. Atteint par la maladie, il est mort à Paris en 1787 à l’âge de 35 ans et est inhumé au cimetière Sainte-Marguerite.<br> André Giroud de Villette est redécouvert à [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] au 20<sup>e</sup> siècle. Une plaque commémorative est fixée sur sa maison natale en 1929. En 1983, à l’occasion des célébrations nationales du bicentenaire de l’Air et de l’Espace, le collège de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] est baptisé « collège Giroud de Villette. »<br><br>
*Il a fondé, à Madrid, une manufacture de papiers peints. Atteint par la maladie, il est mort à Paris en 1787 à l’âge de 35 ans et est inhumé au cimetière Sainte-Marguerite.<br> André Giroud de Villette est redécouvert à [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] au 20<sup>e</sup> siècle. Une plaque commémorative est fixée sur sa maison natale en 1929. En 1983, à l’occasion des célébrations nationales du bicentenaire de l’Air et de l’Espace, le collège de [[Clamecy|<u>Clamecy</u>]] est baptisé « collège Giroud de Villette. »<br><br>


[[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 17 janvier 2021 à 09:58 (CET)
Source : Gallica, site clamecy.fr<br>
 
Images : aerosteles.net, gallica, air-journal.fr<br><br>
Source : Gallica, site clamecy.fr
 
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[[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]] ([[Discussion utilisateur:Mnoel|discussion]]) 17 janvier 2021 à 10:11 (CET)


[[Catégorie : Nivernais célèbres]]
[[Catégorie : Nivernais célèbres]]
[[Catégorie : Inventeurs]]
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Version du 17 janvier 2021 à 10:11

Giroud de Villette André.jpg
La maison natale d’André Giroud de Villette
Plaque sur sa maison natale
  • Guillaume Nicolas André Giroud de Villette est né à Clamecy le 17 décembre 1752 au 18 de l’actuelle rue du Grand-Marché. Il est le fils d’un marchand né en 1726 surnommé « Lingot d’or » par allusion à sa grande fortune. Celui-ci possède, en effet, de nombreux fiefs seigneuriaux, notamment les terres et domaines de Saint-Martin, de Thurigny, du Pavillon et de Villette. La terre de Villette est ensuite devenue la propriété de Thomas Varennes, riche banquier, puis celle de la famille de Rigny. Ce père a été échevin de la ville. Sa mère, Jeanne du Buisson, est la fille du notaire royal à la résidence de Clamecy.
    André Giroud de Villette descend des seigneurs de Villette, sortis de la maison de Belot et de Levallois, suite à plusieurs alliances du côté des femmes, entre ces diverses familles.
Aérostat.jpg
  • Après des études au collège de Clamecy, André Giroud de Villette s’installe à Paris où il travaille dans la manufacture de papiers peints Réveillon à la Folie Titon, qui était située dans l’actuelle rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine. Il se marie à Turin avec Marie-Thérèse-Ferdinande de Ferrero, fille d’une noble famille du Piémont.
  • Le 19 octobre 1783 il demande à être le premier compagnon de voyage de Pilâtre de Rozier, premier aéronaute de son temps. Ce dernier a déjà effectué seul, avec un contrepoids, plusieurs élévations dans les airs. Le 19 octobre 1783 fut la première ascension où deux mortels assez hardis se sont suspendus à un fragile aérostat pour s’élever dans les airs à une hauteur d’environ 100 mètres, aérostat que le vent ou le feu pouvait détruire en un instant. Ils restèrent en équilibre plus de 9 minutes sans être incommodés. Jusqu’à ce moment, seuls des ballons ensuite abandonnés à eux-mêmes avaient été autorisés à s’élever dans les airs. Toute ascension « habitée » était interdite sous peine de sanctions sévères du roi Louis XVI qui s’effrayait des dangers d’une telle entreprise alors taxée de folie. Par mesure de prudence, le 19 septembre 1783 une expérience est tentée à Versailles par M. de Montgolfier, inventeur du ballon qui prendra le nom de « montgolfière », en présence de leurs majestés et de la famille royale. Cet aérostat, baptisé Le Réveillon en souvenir de Jean-Baptiste Réveillon, auquel on suspend une cage d’osier renfermant un coq, un mouton et un canard s’élève dans les airs. L’expérience se fait sous la pluie, un coup de vent déchire le sommet du ballon en plusieurs endroits. La machine est réparée, l’expérience reprend et s’avère concluante ; les animaux sont vivants et ne semblent pas avoir été perturbés par l’aventure. L’expérience « habitée » peut donc avoir lieu.
    André Giroud de Villette n’a pas persisté dans la carrière qu’il a si brillamment inaugurée et a renoncé à accompagner Pilâtre de Rozier dans un voyage aérien plus important. Les raisons qui l’ont poussé à ce renoncement ne sont pas connues.
  • Il a fondé, à Madrid, une manufacture de papiers peints. Atteint par la maladie, il est mort à Paris en 1787 à l’âge de 35 ans et est inhumé au cimetière Sainte-Marguerite.
    André Giroud de Villette est redécouvert à Clamecy au 20e siècle. Une plaque commémorative est fixée sur sa maison natale en 1929. En 1983, à l’occasion des célébrations nationales du bicentenaire de l’Air et de l’Espace, le collège de Clamecy est baptisé « collège Giroud de Villette. »

Source : Gallica, site clamecy.fr
Images : aerosteles.net, gallica, air-journal.fr

Martine NOËL (discussion) 17 janvier 2021 à 10:11 (CET)