Gamard Henri

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GAMARD Henri (1879-1961)

Henri Gamard
  • Il nait le 21 octobre 1879 à Guérigny.
  • Il fréquente l'École normale primaire de la Seine et exerce à Paris, de 1903 à 1923, la profession d'instituteur.
  • Conseiller municipal d'Urzy, il devient conseiller général du canton de Pougues-les-Eaux et exerce ce dernier mandat de 1924 à 1932.
  • Se présentant sur la liste du cartel des gauches, il est élu le 11 mai 1924 député de la circonscription de Château-Chinon. Il obtient 28.391 voix contre 26.269 à M. Régnier, de la liste d'union républicaine nationale, son principal adversaire. Il est réélu le 29 avril 1928, totalisant 7.035 voix contre 6.200 à M. Lauféron, son principal concurrent. Au renouvellement de 1932, déjà distancé au premier tour par Félix Aulois, il est battu par celui-ci au scrutin de ballottage avec 6.389 voix sur 13.799 contre 7.094.
  • Au Parlement, il se consacre aux œuvres d'enseignement et d'éducation, à l'enseignement postscolaire obligatoire, à l'enseignement technique, aux lois protectrices du travail, à l'hygiène et à la santé publique (puériculture, maternité, assurance sociale).
  • Il est, pendant un temps, secrétaire de la commission de la marine militaire.
  • Membre du parti S.F.I.O. depuis 1903, il donne son adhésion au parti socialiste autonome dont il a été le promoteur dans la Nièvre et dont il restera un des dirigeants.
  • Collaborateur des journaux « Socialiste Nivernais » et « Tribune du Centre », il publie en 1923 un livre intitulé « Le bloc national contre l'école laïque ».
  • Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur et est titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.
  • Après son échec aux élections législatives de 1932, il poursuit son activité militante à la SFIO et au comité central de la Ligue des Droits de l'Homme où il avait adhéré dès 1901. Pendant l'occupation, il participe à la Résistance au sein du mouvement Libération-Nord.
  • Lors des élections à la première Assemblée nationale constituante, il se présente en deuxième position sur la liste SFIO qui réunit 30 479 suffrages sur 124 821 suffrages exprimés, et n'obtient qu'un siège. Il ne se présente pas à la deuxième Assemblée nationale constituante, mais tente une nouvelle fois sa chance aux élections du 10 novembre 1946, en troisième position sur la liste SFIO, qui réunit 28 509 suffrages sur 118 547 suffrages exprimés. Il se présente une deuxième fois aux élections de juillet 1951, toujours en troisième position sur la liste socialiste qui obtient 19 465 voix sur 117 465 voix exprimées et n'a qu'un seul élu. Il s'était auparavant et sans plus de succès présenté en 1948 au Conseil de la République.
  • Le 13 mai 1958, il proteste publiquement contre la désignation du général de Gaulle à la présidence du Conseil. Il quitte peu après la SFIO pour adhérer au Parti socialiste autonome et est membre du Parti socialiste unifié dès sa fondation.
  • Il meurt à Nevers, le 11 novembre 1961, à l'âge de 82 ans.



Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
Image : François Pommery
--m mirault 26 juillet 2011 à 09:43 (CEST)