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<font color="blue">'''<big>Les informations du mois :'''</big></font color="blue">
==Les informations du mois==


*'''<u>Mardi premier février</u> :''' Mouvement de la population à [[La Machine]] en 1915 : 50 naissances, 116 décès ou transcriptions de décès et 15 mariages.
*Mardi premier février : Mouvement de la population à [[La Machine]] en 1915 : 50 naissances, 116 décès ou transcriptions de décès et 15 mariages.


*'''<u>Jeudi 3 février</u> :''' Un grave accident s'est produit à la gare de [[Saincaize]], le mécanicien d'un train a été tué et un autre employé blessé ; ils étaient descendus pour vérifier des crochets d'attelage et le convoi  a subitement avancé.       
*Jeudi 3 février : Un grave accident s'est produit à la gare de [[Saincaize]], le mécanicien d'un train a été tué et un autre employé blessé ; ils étaient descendus pour vérifier des crochets d'attelage et le convoi  a subitement avancé.       


*'''<u>Vendredi 4 février</u> :''' Un nouvel accident endeuille les mineurs de [[La Machine]]. François Beaume, manœuvre âgé de 48 ans, a été tué pendant le chargement de la cage au Puits des Minimes.  
*Vendredi 4 février : Un nouvel accident endeuille les mineurs de [[La Machine]]. François Beaume, manœuvre âgé de 48 ans, a été tué pendant le chargement de la cage au Puits des Minimes.  


*'''<u>Samedi 5 février</u> :''' Un crime à [[Pouilly sur Loire]]. Georges Laurent a tué d'un coup de revolver son camarade Georgon ; tous les deux étaient domestiques et âgés de 13 ans.  
*Samedi 5 février : Un crime à [[Pouilly sur Loire]]. Georges Laurent a tué d'un coup de revolver son camarade Georgon ; tous les deux étaient domestiques et âgés de 13 ans.  


*'''<u>Dimanche 6 février</u> :''' Le lieutenant colonel Paul Marie Gustave Boigues s'est illustré aux Dardanelles pendant la retraite de Damia Kapou. Il a obtenu une citation.
*Dimanche 6 février : Le lieutenant colonel Paul Marie Gustave Boigues s'est illustré aux Dardanelles pendant la retraite de Damia Kapou. Il a obtenu une citation.


*'''<u>Jeudi 10 février</u> :''' M. Roblin, [[Thianges maires|<u>maire</u>]] de la commune de [[Thianges]], conseiller général du canton de Decize et député de la Nièvre vient de mourir à [[Thianges]]. Il avait 39 ans. Il était gravement malade depuis plusieurs mois. <br> Né le 22 juillet 1877 à [[Champvert]], il a fait ses études au lycée de [[Nevers]] puis à la faculté de droit de Paris. Il a consacré sa thèse de doctorat aux Bûcherons de la Nièvre et du Cher. Militant socialiste Roblin a été élu député en 1905 dans une élection partielle après le décès du docteur Turigny, puis réélu en 1906, 1910 et 1914.<br> Le préfet et le député [[Locquin Jean|<u>Loquin</u>]] ont prononcé des discours émouvants lors de son inhumation : « ''Il méritait grandement les sympathies dont il était entouré... Faire aimer la République et le Socialisme, ce fut la grande préoccupation de sa vie... Il a travaillé jusqu'au bout malgré la maladie. A ses proches qui lui reprochaient de ne pas se reposer, il répondait ''Il faut bien''''. »
*Jeudi 10 février : M. Roblin, [[Thianges maires|<u>maire</u>]] de la commune de [[Thianges]], conseiller général du canton de Decize et député de la Nièvre vient de mourir à [[Thianges]]. Il avait 39 ans. Il était gravement malade depuis plusieurs mois. <br> Né le 22 juillet 1877 à [[Champvert]], il a fait ses études au lycée de [[Nevers]] puis à la faculté de droit de Paris. Il a consacré sa thèse de doctorat aux Bûcherons de la Nièvre et du Cher. Militant socialiste Roblin a été élu député en 1905 dans une élection partielle après le décès du docteur Turigny, puis réélu en 1906, 1910 et 1914.<br> Le préfet et le député [[Locquin Jean|<u>Loquin</u>]] ont prononcé des discours émouvants lors de son inhumation : « ''Il méritait grandement les sympathies dont il était entouré... Faire aimer la République et le Socialisme, ce fut la grande préoccupation de sa vie... Il a travaillé jusqu'au bout malgré la maladie. A ses proches qui lui reprochaient de ne pas se reposer, il répondait ''Il faut bien''''. »


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*'''<u>Samedi 12 février</u> :''' Concert et spectacle au profit des blessés de l'hôpital des Minimes, donnés par M. Gabriel Monnot , sa fille [[Monnot Marguerite|<u>Marguerite</u>]] et d'autres artistes locaux.
*Samedi 12 février : Concert et spectacle au profit des blessés de l'hôpital des Minimes, donnés par M. Gabriel Monnot , sa fille [[Monnot Marguerite|<u>Marguerite</u>]] et d'autres artistes locaux.


*'''<u>Dimanche 13 février</u> :''' Il neige à [[Decize]].  
*Dimanche 13 février : Il neige à [[Decize]].  


*'''<u>Mercredi 16 février</u> :''' Citation obtenue par Marc Jean-Marie Aurousseau, de [[Toury-Lurcy]] : « ''Belle conduite au feu. Blessé à son poste de combat. Après sa convalescence, il est reparti au front''. »
*Mercredi 16 février : Citation obtenue par Marc Jean-Marie Aurousseau, de [[Toury-Lurcy]] : « ''Belle conduite au feu. Blessé à son poste de combat. Après sa convalescence, il est reparti au front''. »


*'''<u>Dimanche 20 février</u> :''' À [[Decize]], une adjudication de viande de boucherie a été organisée pour le ravitaillement du 79<small><sup>e</sup></small> R.I. dont plusieurs compagnies sont en cantonnement au Camp du Clocher, à Caquerêt.  
*Dimanche 20 février : À [[Decize]], une adjudication de viande de boucherie a été organisée pour le ravitaillement du 79<small><sup>e</sup></small> R.I. dont plusieurs compagnies sont en cantonnement au Camp du Clocher, à Caquerêt.  
*Crue de la [[Loire-considerations|<u>Loire</u>]] à [[Decize]] : le fleuve atteint la cote 3,75. Une tempête a provoqué de nombreux dégâts dans le [[Morvan]], des arbres ont été déracinés, des ruisseaux ont envahi des terres agricoles.<br> Dans le port de New-York et dans celui de Gênes, de gigantesques incendies ont éclaté presque simultanément.
*[[Loire-crues|Crue]] de la [[La Loire]] à [[Decize]] : le fleuve atteint la cote 3,75. Une tempête a provoqué de nombreux dégâts dans le [[Morvan]], des arbres ont été déracinés, des ruisseaux ont envahi des terres agricoles.<br> Dans le port de New-York et dans celui de Gênes, de gigantesques incendies ont éclaté presque simultanément.


*'''<u>Jeudi 24 février</u> :''' Encore un accident mortel à [[La Machine]]. Jean-Marie Maupoix a perdu la vie dans un éboulement de chantier.<br> Les lettres seront dorénavant censurées plus sévèrement. Des restrictions vont concerner le papier pour les journaux.<br> Des envois de colis sont organisés pour l'Armée d'Orient, des paquetages d'hygiène et des sacs de loisirs ; pour chaque bataillon, ces sacs comportent 60 jeux de cartes, 120 couteaux avec chaînes, 30 jeux de dominos, 9 jeux de dames, des brochures et des imperméables.  
*Jeudi 24 février : Encore un accident mortel à [[La Machine]]. Jean-Marie Maupoix a perdu la vie dans un éboulement de chantier.<br> Les lettres seront dorénavant censurées plus sévèrement. Des restrictions vont concerner le papier pour les journaux.<br> Des envois de colis sont organisés pour l'Armée d'Orient, des paquetages d'hygiène et des sacs de loisirs ; pour chaque bataillon, ces sacs comportent 60 jeux de cartes, 120 couteaux avec chaînes, 30 jeux de dominos, 9 jeux de dames, des brochures et des imperméables.  


<font color="blue">'''<big>Jeunes filles, restez chez vous !</big></font color="blue>'''    
===Jeunes filles, restez chez vous !===    
*Alors que les entreprises industrielles et les magasins embauchent des femmes pour remplacer les ouvriers et employés partis sous les drapeaux, un article de la ''Semaine Religieuse du [[Le diocèse de Nevers|<u>Diocèse de Nevers</u>]], signé A. Clément, enjoint aux jeunes filles de demeurer au village, de fuir la ville, ses attraits et ses dangers, et surtout de ne pas s'éloigner du foyer familial.<br>
*Alors que les entreprises industrielles et les magasins embauchent des femmes pour remplacer les ouvriers et employés partis sous les drapeaux, un article de la ''Semaine Religieuse du [[Le diocèse de Nevers|<u>Diocèse de Nevers</u>]], signé A. Clément, enjoint aux jeunes filles de demeurer au village, de fuir la ville, ses attraits et ses dangers, et surtout de ne pas s'éloigner du foyer familial.<br>
::« ''L'internationalisme à outrance a été, dans le début du XX<small><sup>e</sup></small> siècle, l'une des causes de cette dissolution de l'esprit de famille qui a entraîné tant de déchéances morales. La guerre, souhaitons-le, sera la sanglante intervention qui aura contribué à détruire le mal dans sa racine. Et parmi ceux qui bénéficieront de cette rénovation, se trouve d'abord la jeune fille. A elle surtout il faut l'atmosphère familiale. […] Le retour à la terre, le retour pour la femme aux occupations domestiques, à son rôle béni au foyer, même modeste, même sans luxe et sans éclat, voilà ce qu'il faudrait avoir appris pendant la période bouleversée que nous traversons. Chez les autres, la jeune fille n'est jamais que ''l'étrangère'', dont on demande les services tant qu'ils sont utiles et dont on se sépare, la tâche achevée. […] Puissent les grandes leçons de l'heure présente rappeler à nos jeunes filles que la Providence a fait l'homme pour la famille et que la famille ne s'abrite pas dans les voitures de chemin de fer roulant à travers la terre ! Il faut à la famille la maison, c'est-à-dire le toit sous lequel naissent et meurent les générations liées les unes aux autres''. »  
::« ''L'internationalisme à outrance a été, dans le début du XX<small><sup>e</sup></small> siècle, l'une des causes de cette dissolution de l'esprit de famille qui a entraîné tant de déchéances morales. La guerre, souhaitons-le, sera la sanglante intervention qui aura contribué à détruire le mal dans sa racine. Et parmi ceux qui bénéficieront de cette rénovation, se trouve d'abord la jeune fille. A elle surtout il faut l'atmosphère familiale. […] Le retour à la terre, le retour pour la femme aux occupations domestiques, à son rôle béni au foyer, même modeste, même sans luxe et sans éclat, voilà ce qu'il faudrait avoir appris pendant la période bouleversée que nous traversons. Chez les autres, la jeune fille n'est jamais que ''l'étrangère'', dont on demande les services tant qu'ils sont utiles et dont on se sépare, la tâche achevée. […] Puissent les grandes leçons de l'heure présente rappeler à nos jeunes filles que la Providence a fait l'homme pour la famille et que la famille ne s'abrite pas dans les voitures de chemin de fer roulant à travers la terre ! Il faut à la famille la maison, c'est-à-dire le toit sous lequel naissent et meurent les générations liées les unes aux autres''. »  
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Texte de Pierre Volut  http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/index.htm  et http://lesbleuetsdecizois.blogspot.fr/ mis en page par [[Utilisateur:Mnoel|Martine NOËL]]  
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[[Catégorie:Sources militaires]]
[[Catégorie:Première guerre mondiale]]
[[Catégorie:Première guerre mondiale]]
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Guerre 1914-1918 57.jpg
Guerre 1914-1918 100.jpg

Les informations du mois

  • Mardi premier février : Mouvement de la population à La Machine en 1915 : 50 naissances, 116 décès ou transcriptions de décès et 15 mariages.
  • Jeudi 3 février : Un grave accident s'est produit à la gare de Saincaize, le mécanicien d'un train a été tué et un autre employé blessé ; ils étaient descendus pour vérifier des crochets d'attelage et le convoi a subitement avancé.
  • Vendredi 4 février : Un nouvel accident endeuille les mineurs de La Machine. François Beaume, manœuvre âgé de 48 ans, a été tué pendant le chargement de la cage au Puits des Minimes.
  • Samedi 5 février : Un crime à Pouilly sur Loire. Georges Laurent a tué d'un coup de revolver son camarade Georgon ; tous les deux étaient domestiques et âgés de 13 ans.
  • Dimanche 6 février : Le lieutenant colonel Paul Marie Gustave Boigues s'est illustré aux Dardanelles pendant la retraite de Damia Kapou. Il a obtenu une citation.
  • Jeudi 10 février : M. Roblin, maire de la commune de Thianges, conseiller général du canton de Decize et député de la Nièvre vient de mourir à Thianges. Il avait 39 ans. Il était gravement malade depuis plusieurs mois.
    Né le 22 juillet 1877 à Champvert, il a fait ses études au lycée de Nevers puis à la faculté de droit de Paris. Il a consacré sa thèse de doctorat aux Bûcherons de la Nièvre et du Cher. Militant socialiste Roblin a été élu député en 1905 dans une élection partielle après le décès du docteur Turigny, puis réélu en 1906, 1910 et 1914.
    Le préfet et le député Loquin ont prononcé des discours émouvants lors de son inhumation : « Il méritait grandement les sympathies dont il était entouré... Faire aimer la République et le Socialisme, ce fut la grande préoccupation de sa vie... Il a travaillé jusqu'au bout malgré la maladie. A ses proches qui lui reprochaient de ne pas se reposer, il répondait Il faut bien'. »
Guerre 1914-1918 101.jpg
  • Samedi 12 février : Concert et spectacle au profit des blessés de l'hôpital des Minimes, donnés par M. Gabriel Monnot , sa fille Marguerite et d'autres artistes locaux.
  • Dimanche 13 février : Il neige à Decize.
  • Mercredi 16 février : Citation obtenue par Marc Jean-Marie Aurousseau, de Toury-Lurcy : « Belle conduite au feu. Blessé à son poste de combat. Après sa convalescence, il est reparti au front. »
  • Dimanche 20 février : À Decize, une adjudication de viande de boucherie a été organisée pour le ravitaillement du 79e R.I. dont plusieurs compagnies sont en cantonnement au Camp du Clocher, à Caquerêt.
  • Crue de la La Loire à Decize : le fleuve atteint la cote 3,75. Une tempête a provoqué de nombreux dégâts dans le Morvan, des arbres ont été déracinés, des ruisseaux ont envahi des terres agricoles.
    Dans le port de New-York et dans celui de Gênes, de gigantesques incendies ont éclaté presque simultanément.
  • Jeudi 24 février : Encore un accident mortel à La Machine. Jean-Marie Maupoix a perdu la vie dans un éboulement de chantier.
    Les lettres seront dorénavant censurées plus sévèrement. Des restrictions vont concerner le papier pour les journaux.
    Des envois de colis sont organisés pour l'Armée d'Orient, des paquetages d'hygiène et des sacs de loisirs ; pour chaque bataillon, ces sacs comportent 60 jeux de cartes, 120 couteaux avec chaînes, 30 jeux de dominos, 9 jeux de dames, des brochures et des imperméables.

Jeunes filles, restez chez vous !

  • Alors que les entreprises industrielles et les magasins embauchent des femmes pour remplacer les ouvriers et employés partis sous les drapeaux, un article de la Semaine Religieuse du Diocèse de Nevers, signé A. Clément, enjoint aux jeunes filles de demeurer au village, de fuir la ville, ses attraits et ses dangers, et surtout de ne pas s'éloigner du foyer familial.
« L'internationalisme à outrance a été, dans le début du XXe siècle, l'une des causes de cette dissolution de l'esprit de famille qui a entraîné tant de déchéances morales. La guerre, souhaitons-le, sera la sanglante intervention qui aura contribué à détruire le mal dans sa racine. Et parmi ceux qui bénéficieront de cette rénovation, se trouve d'abord la jeune fille. A elle surtout il faut l'atmosphère familiale. […] Le retour à la terre, le retour pour la femme aux occupations domestiques, à son rôle béni au foyer, même modeste, même sans luxe et sans éclat, voilà ce qu'il faudrait avoir appris pendant la période bouleversée que nous traversons. Chez les autres, la jeune fille n'est jamais que l'étrangère, dont on demande les services tant qu'ils sont utiles et dont on se sépare, la tâche achevée. […] Puissent les grandes leçons de l'heure présente rappeler à nos jeunes filles que la Providence a fait l'homme pour la famille et que la famille ne s'abrite pas dans les voitures de chemin de fer roulant à travers la terre ! Il faut à la famille la maison, c'est-à-dire le toit sous lequel naissent et meurent les générations liées les unes aux autres. »
  • Néanmoins, l'économie de guerre développe de nouveaux emplois féminins : les munitionnettes des usines d'armement, les contrôleuses des tramways, les infirmières...
    Communiqué de l'Office de placement de la Nièvre : « M. le Sous-Secrétaire d'État à l'Artillerie a décidé de faire appel à la main-d'œuvre féminine pour exécuter certains travaux : décolletage, montage des petites pièces, contrôle des pièces fabriquées, etc... enfin différents travaux exécutés aujourd'hui par des hommes et qui ne demandent que de l'attention et de l'habitude. »
(Journal de la Nièvre, 22 janvier 1916).
« Les ouvrières désireuses de trouver un salaire élevé en travaillant dans les usines du département fournissant à l'Armée sont priées de s'adresser à la Préfecture en indiquant leur nom, prénom, âge, domicile et la spécialité dans laquelle elles peuvent travailler. »
(Journal de la Nièvre, 9 août 1916).

Texte de Pierre Volut http://histoiresdedecize.pagesperso-orange.fr/index.htm et http://lesbleuetsdecizois.blogspot.fr/ mis en page par Martine NOËL