Entrains sur Nohain

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Relevé dans la presse

  • Accident de voiture :
    Lundi dernier, M. Jules Roux, facteur des postes à Entrains, a été renversé et contusionné par une voiture dont le cheval s'était emballé au passage d'une automobile.
    Le conducteur de l'automobile, auteur involontaire de cet accident, n'a pas daigné se faire connaître.
(Le Courrier de la Nièvre du 27/09/1903)
  • Mort de l'abbé Vautrinot :
    M. le chanoine Vautrinot, curé d'Entrains, vient de mourir presque subitement, par suite d'une embolie.
    L'excellent prêtre naquit en Lorraine en 1834, et entra assez tard au grand séminaire ; il fut ordonné prêtre en 1861 et se consacra à l'enseignement.
    Professeur à l'institution Saint-Cyr, il fit la campagne de 1870-71 avec les 4e et 5e bataillons de la garde mobile de la Nièvre ; la guerre terminée, il reprit son poste à Saint-Cyr, établissement dont il fut supérieur de 1872 à 1875.
    Il fut alors nommé curé de Rémilly, paroisse où il resta six ans, c'est-à-dire jusqu'en 1881, époque à laquelle il fut appelé à la cure importante d'Entrains, qu'il ne consentit jamais à quitter, malgré l'offre de postes supérieurs à divers titres.
    Les obsèques du vénéré défunt ont été célébrées mardi à Entrains, devant une assistance nombreuse et recueillie, M. l'abbé Vautrinot, par l'extrême bonté de son caractère et sa grande charité ayant su conquérir les sympathies de tous ses paroissiens.
    Beaucoup de prêtres étaient venus accompagner le corps à sa dernière demeure. M. le duc de Mortemart, propriétaire des terres d'Entrains et M. le maire de la commune tenaient les cordons du poêle.
    M. l'archiprêtre de Clamecy, qui présidait la cérémonie, a fait l'éloge des grandes vertus du défunt qui, dit-il, fut si bien secondé dans ses œuvres charitables par la famille d'Hunolstein. Il associe, dans ses regrets, la mémoire de M. le comte d'Hunolstein, qui vient de mourir, à celle de M. l'abbé Vautrinot et fait admirablement ressortir l'importance de la double perte éprouvée par la commune d'Entrains.
    Nous nous associons pleinement aux regrets exprimés par le vénérable archiprêtre.
(Le Courrier de la Nièvre du 04/10/1903)