« Dispense pour consanguinité » : différence entre les versions

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====Définition====
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Les fiancés ont un ou plusieurs ancêtres communs (jusqu'au 4ème degré)  
Les fiancés ont un ou plusieurs ancêtres communs (jusqu'au 4ème degré)  
La dispense de consanguinité est avec la dispense de bans une dispense dite  "de droit canon."  Sous l'ancien régime, on ne pouvait pas se marier entre cousins jusqu'au  4ème degré canonique sans risquer l'inceste.  Ces dispenses étaient accordées par l'Evêque et auquel cas le prêtre devait  obligatoirement les signaler dans l'acte de mariage. Dans quel cas étaient elles accordées ?... grossesse... pièces sonnantes et trébuchantes, etc.  On les retrouve classées (lorsqu'elles existent) aux AD en série G (Archives  Cultuelles) ou encore aux Archives Diocésaines en série O (Officialités).  Elles présentent un grand intérêt lorsqu'on les découvre très haut dans son  arbre généalogique.  En effet, alors que les registres ne permettent plus d'obtenir des  informations sur la génération suivante, une dispense du 4ème degré  permettra de progresser dans sa généalogie sur 4 générations. Pourquoi ?  Tout simplement parce que le curé établissait "la généalogie" qui  matérialisait ce lien de parenté. Elle figure sur la dispense.  Donc si vous avez par bonheur de telles dispenses dans votre généalogie il  faut rapidement essayer de mettre la main dessus, c'est un véritable petit  bonheur !
La dispense de consanguinité est avec la dispense de bans une dispense dite  "de droit canon."  Sous l'ancien régime, on ne pouvait pas se marier entre cousins jusqu'au  4ème degré canonique sans risquer l'inceste.  Ces dispenses étaient accordées par l'Evêque et auquel cas le prêtre devait  obligatoirement les signaler dans l'acte de mariage. Dans quel cas étaient elles accordées ?... grossesse... pièces sonnantes et trébuchantes, etc.  On les retrouve classées (lorsqu'elles existent) aux AD en série G (Archives  Cultuelles) ou encore aux Archives Diocésaines en série O (Officialités).  Elles présentent un grand intérêt lorsqu'on les découvre très haut dans son  arbre généalogique.  En effet, alors que les registres ne permettent plus d'obtenir des  informations sur la génération suivante, une dispense du 4ème degré  permettra de progresser dans sa généalogie sur 4 générations. Pourquoi ?  Tout simplement parce que le curé établissait "la généalogie" qui  matérialisait ce lien de parenté. Elle figure sur la dispense.  Donc si vous avez par bonheur de telles dispenses dans votre généalogie il  faut rapidement essayer de mettre la main dessus, c'est un véritable petit  bonheur !


*Source:document de "TG" (tg@chez.com)
===Enquête de consanguinité===
[[Dispenses:Enquête de consanguinité|Suivez le déroulement d'une enquête de consanguinité en cliquant ici]]


===Exemple nivernais===
L’en 1783, le 25 février, mariage d’entre Fiacre Baptiste Carrouez, fendeur, fils mineur d’Agnan Carrouez tonnelier en ce village et de déffunte Catherine Gueulet d’une part et Marie Anne Roy, domestique de Claude Foultrier tonnelier en ce village, fille mineure d’Etienne Roy métayer au hameau de la Valotte et de déffunte Marie Anne Lemoine, bans publiés sans opposition et connaissance d’autre empechement que celui du 3ème au 4ème degré de consanguinité, dont ils ont obtenu de l’évêché la dispense en date du dix-neuf du présent année susditte, etc


====Enquête de consanguinité====
[[Dispenses:Enquête de consanguinité|Suivez le déroulement d'une enquête de consanguinité en cliquant ici]]


Sources
*document de "TG" (tg@chez.com)
*AD Nièvre – Dampierre 4 E94 Art.5, vue 100




--[[Utilisateur:Admin|Patrick Raynal]] 19 septembre 2008 à 19:43 (UTC)
--[[Utilisateur:Admin|Patrick Raynal]] 19 septembre 2008 à 19:43 (UTC)<br>
--[[Utilisateur:dcarroué|Danièle Carroué]] juin 2018




[[Catégorie:Dispenses]] [[Catégorie:Religion]]
[[Catégorie:Dispenses]] [[Catégorie:Religion]]

Version du 3 juin 2018 à 16:26

Définition

Les fiancés ont un ou plusieurs ancêtres communs (jusqu'au 4ème degré) La dispense de consanguinité est avec la dispense de bans une dispense dite "de droit canon." Sous l'ancien régime, on ne pouvait pas se marier entre cousins jusqu'au 4ème degré canonique sans risquer l'inceste. Ces dispenses étaient accordées par l'Evêque et auquel cas le prêtre devait obligatoirement les signaler dans l'acte de mariage. Dans quel cas étaient elles accordées ?... grossesse... pièces sonnantes et trébuchantes, etc. On les retrouve classées (lorsqu'elles existent) aux AD en série G (Archives Cultuelles) ou encore aux Archives Diocésaines en série O (Officialités). Elles présentent un grand intérêt lorsqu'on les découvre très haut dans son arbre généalogique. En effet, alors que les registres ne permettent plus d'obtenir des informations sur la génération suivante, une dispense du 4ème degré permettra de progresser dans sa généalogie sur 4 générations. Pourquoi ? Tout simplement parce que le curé établissait "la généalogie" qui matérialisait ce lien de parenté. Elle figure sur la dispense. Donc si vous avez par bonheur de telles dispenses dans votre généalogie il faut rapidement essayer de mettre la main dessus, c'est un véritable petit bonheur !

Enquête de consanguinité

Suivez le déroulement d'une enquête de consanguinité en cliquant ici

Exemple nivernais

L’en 1783, le 25 février, mariage d’entre Fiacre Baptiste Carrouez, fendeur, fils mineur d’Agnan Carrouez tonnelier en ce village et de déffunte Catherine Gueulet d’une part et Marie Anne Roy, domestique de Claude Foultrier tonnelier en ce village, fille mineure d’Etienne Roy métayer au hameau de la Valotte et de déffunte Marie Anne Lemoine, bans publiés sans opposition et connaissance d’autre empechement que celui du 3ème au 4ème degré de consanguinité, dont ils ont obtenu de l’évêché la dispense en date du dix-neuf du présent année susditte, etc


Sources

  • document de "TG" (tg@chez.com)
  • AD Nièvre – Dampierre 4 E94 Art.5, vue 100


--Patrick Raynal 19 septembre 2008 à 19:43 (UTC)
--Danièle Carroué juin 2018