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* Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley - Tome III, page 205 et 206<br>
* Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley - Tome III, page 205 et 206<br>
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 9 avril 2020 à 16:44 (CEST)
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 9 avril 2020 à 16:44 (CEST)
Etait appelé aux premiers siècles '''Villa Porcorum''', ce nom rappelle que ce lieu a été consacré à l'élevage des porcs. Strabon rapporte, en effet, que dès les temps les plus reculés, les Gaulois s'adonnaient à élever de nombreux troupeaux de porcs.<br>
Au 13ème siècle, cette industrie n'était pas une des moindres ressources des châteaux, des monastères et des presbytères.<br>
Au hameau des Butheaux, un énorme bloc de rocher connu sous le nom de Chaise à Buthiau, formant un siège gigantesque, est regardé par certains comme un monument druidique.<br<
L'ancien manoir qui était bâti à La Courbasse a complètement disparu.<br>
Le moulin de Fragny a été tragiquement célèbre par l'assassinat du meunier, en 1817, par une bande de brigands. Sept des malfaiteurs qui participèrent à l'assassinat de toute la famille furent condamnés à mort et guillotinés à [[Château Chinon]].<br>
L'ancien hameau le Lachaux doit son nom à la découverte d'anciens fours à chaux gallo-ramain.<br>
* Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley - Tome III page 175 et 176
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 9 avril 2020 à 17:02 (CEST)

Version du 9 avril 2020 à 16:02

Histoire et archéologie

De La Rochelle propose pour Clamecy trois étymologies différentes et d'origine romaine.

Des esclaves seraient venus s'établir entre l'Yonne et le Beuvron et auraient dit clam ic ; ici, nous sommes cachés.

La ville fondée par un capitaine romain, nommé Clementius, se serait appelée urbs clementii.

Quelques auteurs la nomme urbs clementiacum,on pourrait bien faire venir la dénomination d'un temple que les Romains y auraient élevé à la Clémence.

Bullet, prononce clameciacus, clam, ec, ac ; jonction, rivière, habitation. Cette dénomination convient à la position de Clamecy. De l'époque gallo-romaine, on a découvert des médailles et les traces d'une voie dans les bois du marché.


La petite patrie des Clamecycois, qu'un titre du 6ème siècle, cité pour la première fois, reçue sa charte d'affranchissement en 1213 des mains d'Hervé de Donzy, époux de la célèbre Mahaut. Pendant la Guerre de 100 ans, la ville fut entièrement ravagée de 1358 à 1360. Elle eut à subir au 16ème siècle une série de combats, de sièges et de funestes pillages provoqués par les guerres de religion, qui étendaient leurs ravages particulièrement entre Auxerre et Corbigny.

Mais à partir de ce siècle, la ville fut florissante grâce au flottage du bois du Morvan qui venaient aboutir par l'Yonne à Clamecy où ils étaient triés aux écluses et assemblés en trains de bois. A partir du 18ème siècle, ce trafic prit une énorme extension. La création du canal du Nivernais ( 1834 ) et l'usage des péniches ont fait disparaître ce pittoresue moyen de transport.


L' église Saint Martin, ancienne collégiale, classée momunent historique, commencée au 12ème siècle, agrandie au 13ème et 14ème siècle et commencement du 16ème siècle.

L' église de Béthléem ( 1927 ) construite en ciment armé par l'architecte Renaud, de Nevers qui a cherché, par le style et la décoration de l'édifice, à évoquer le souvenir de Béthléem. Au tympan du portail, mosaîque de la Nativité, beau Chemin de Croix et cénotaphe à la mémoire des cinquante évêques de Béthléem. ( 1225 - 1793 ).

Les noms de quartier ou l'église rappellent d'autant mieux l'Orient que les mariniers appellent ce faubourg Beillant ou La Judée. En voici la raison.
Le 24 Octobre 1168, Guillaume IV de Nevers partit pour les Croisades, il rédigea un testament par lequel il demandait à être enterré à Béthléem en Palestine ; il léguait aux évêques de Béthléem l'hôtipal de Pantenor à Clamecy, lieu d'asile pour les malades revenant de Terre Sainte. Peu après les Croisades, le royaume latin de Jérusalem fut reconquis par les Infidèles et les évêques de Béthléem vinrent se réfugier à Clamecy ; ils y construisirent une chapelle qui fut restaurée au 15ème siècle. Cette chapelle devint " la cathédrale " de ce curieux et " fantôme d'évêché " comme l'appelait Saint Simon, et qui dura jusqu'à la Révolution.(toutefois sans autre juridiction que sur l'hôpital). Aujourd'hui, le titre d'évêque de Béthléem est porté par l'abbé de l'Abbaye de Saint Maurice d'Agaune en Suisse.

Clamecy a vu naître Jean II de Bourgogne, Comte de Nevers, dit Jean de Clamecy, l'écrivain et pamphlétaire Claude Tillier, le sculpteur Boisseau Emile André, le physicien et astronome Marié Davy Hippolyte, Rolland Romain.


  • Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley. Tome III, page 211, 212, 213


Asnois est bâti sur l'emplacement d'une agglomération gallo-romaine. On y a retrouvé de nombreux vestiges ; poteries, médailles de César, d'Auguste, de Tibère, de Néron et de Domitien.

Le nom d' Asnois, mentionné dans des actes du 10ème siècle avec le nom de ville, avait en 1439 un marché tous les lundis.

Propriété des seigneurs de Saint Verain, un de leur descendant vendit Asnois à Pierre de Digoine, en se réservant le château et la cinquième partie de la terre. Le nouvel acquéreur fit bâtir un château dans le bourg, et dès lors Asnois fut divisé en Asnois le Château et Asnois le Bourg. Les deux seigneurs partageaient les honneurs de l'église. L'un recevait l'encens le matin, l'autre le soir. Mais les choses ne se passèrent pas toujours de manière aussi pacifique. Deux de leurs descendants prirent querelle dans l'église et se battirent sur la place ; l'un d'eux fut tué. Les deux seigneureries finirent plus tard par être réuniés.

Il ne reste rien des murs et tourelles qui enceignaient la cité du Moyen-Age.<br<

On peut y voir l'église Saint Loup du 13ème siècle, à 450 mètres du village le château des 15 et 17èmes siècles.

  • Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley - Tome III, page 205 et 206
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 9 avril 2020 à 16:44 (CEST)


Etait appelé aux premiers siècles Villa Porcorum, ce nom rappelle que ce lieu a été consacré à l'élevage des porcs. Strabon rapporte, en effet, que dès les temps les plus reculés, les Gaulois s'adonnaient à élever de nombreux troupeaux de porcs.

Au 13ème siècle, cette industrie n'était pas une des moindres ressources des châteaux, des monastères et des presbytères.

Au hameau des Butheaux, un énorme bloc de rocher connu sous le nom de Chaise à Buthiau, formant un siège gigantesque, est regardé par certains comme un monument druidique.<br<

L'ancien manoir qui était bâti à La Courbasse a complètement disparu.

Le moulin de Fragny a été tragiquement célèbre par l'assassinat du meunier, en 1817, par une bande de brigands. Sept des malfaiteurs qui participèrent à l'assassinat de toute la famille furent condamnés à mort et guillotinés à Château Chinon.

L'ancien hameau le Lachaux doit son nom à la découverte d'anciens fours à chaux gallo-ramain.

  • Source : Le Morvan coeur de la France. J. Bruley - Tome III page 175 et 176
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 9 avril 2020 à 17:02 (CEST)