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*Source : AD58 - L'Avenir du Morvan 1932, page 97
*Source : AD58 - L'Avenir du Morvan 1932, page 97


*Transcripteur : Marie Anne Balivet
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Marie Anne Balivet]]


====GUIPY - Séparation de biens et de corps - 1849====
====GUIPY - Séparation de biens et de corps - 1849====

Version du 4 avril 2020 à 11:29



ARLEUF - 1932

Suivant jugement rendu par le tribunal civil de Château Chinon, le quatre juin 1932, enregistré, le divorce a été prononcé entre

M. Jean Marie TRINQUET, cultivateur, demeurant à Montignon, commune d'Arleuf et Mme Louise Claudine Alexandrine PILLIEN, ménagère,

domiciliée au même lieu ; au tort de la femme.

La présente insertion est faite en conformité de l'article 247 du code civil.

Pour extrait certifié conforme par Maître Tacnet, avoué de M. Trinquet, demandeur en divorce.

Château Chinon, le sept juillet 1932

Signé : Ch. Tacnet

  • Source : AD58 - L'Avenir du Morvan 1932, page 97

GUIPY - Séparation de biens et de corps - 1849

Extrait prescrit par les articles 872 et 880 du code de ]] civil

De deux jugements rendus par le tribunal civil de première instance séant à Clamecy les 30 Août et 29 octobre 1849, enregistrés,

Le premier par défaut contre le sieur LASNE SAUVIGNY ci-après nommé et le second contradictoire avec lui.

Il résulte : Que la dame Jacquette Pauline GOGUELAT, femme du sieur Philippe Lasne Sauvigny, ancien gendarme, domicilié à Guipy

actuellement détenu dans la maison d'arrêt de Nevers ; la dite dame demeurant à Guipy, a été déclarée séparée de corps et de

biens d'avec son mari.

Pour extrait rédigé par Maître Gaudinot, avoué de la dame Lasne Sauvigny.

A Clamecy, le 5 décembre 1849

Signé Gaudinot, avoué


  • Source : AD58 - Le Journal de Clamecy 1849, page 861
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet



SERMAGES - 1935

Le tribunal civil de Château Chinon a rendu à la date du 21 février A935, le jugement dont la teneur suit ;

Sur rapport fait par M. Letenneur, juge commissaire, en cette partie de la requête, présentée par Maître Fouillet, avoué, et celui de :

Mme Marie DEVOUCOUX, propriétaire, demeurant à la Grange Montée, commune de Sermages, veuve en premières noces et non remariée

de M. Albert PEULVEY. Vu par le tribunal ladite requête et l'ordonnance de nomination de juge commissaire.

Vu notamment l'acte d'adoption passé devant Maître Thirault, notaire à Moulins Engilbert, le 29 décembre 1934. Après avoir entendu

M. Le Procureur de la République et après en avoir délibéré, conformément à la loi.

Homologue l'acte d'adoption reçu par Maître Thirault, notaire à Moulins Engilbert le 29 décembre 1934, enregistré.

En conséquence, dit qu'il y a lieu à adopter par Mme Marie Devoucoux, veuve Peulvey, de la mineure Paulette Louise Marcelle FRANCHET,

née à Paris 10ème, le 2 Août 1922, ordonne la transcription du présent jugement sur ls registres courants de l'état civil du 10ème

arrondissement de Paris et dit que mention en sera faite en marge de l'acte de naissance de l'adoptée inscrit sur les lesdits registres

à la date du 2 Août 1922, dit que les dépens seront supportés par la demanderesse.


Fait et jugé en l'audience publique du tribunal civil de première instance de Château Chinon, le jeudi 21 Février 1935, par M.M. Thuilard,

juge délégué du tribunal civil de Nevers, faisant fonction de président, Letenneur, juge résident et Bordier, juge du tribunal civil de

Nevers.

En présence de M. Bichot, substitut de M. le Procureur de la République, assistés de M. Poitoux, greffier en chef.

La minute est signée Thuilard, Poitoux.

Enregistré à Château Chinon le 13 Mars 1935, folio 10 Case 94.

Reçu 562 francs 50. Le receveur, signé : illisible.

Pour copie conforme

Signé : Cl Fouillet


  • Source : AD58 - L'Avenir du Morvan 1935
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet


NEVERS - 1794

A quelques minutes près, il aurait pu être sauvé.

30 Mars 1794 Nevers est en fête, aujourd'hui on guillotine un prêtre.

La veille, après un procès mené à charge, Philippe LEVACQ, l'aumônier du couvent du Réconfort à Saizy a été condamné à mort. Certes, comme

tous les écclésiastiques, il aurait dû être jugé à Paris mais on s'est arrangé. le peuple veut un condamné. Il en aura un ! Accusé de

manoeuvres antirévolutionnaires, mais aussi d'avoir dépouillé le couvent devenu Bien National, Philippe Levacq subira le même sort que les

nobles honnis : la guillotine. Digne jusqu'au bout, malgré les cris de la populace, le prêtre monte sur l'estrade poisseuse de sang. sans

ménagement, il est basculé sous la lame et tandis que le silence se fait, le bourreau Jean Tisserand lâche la corde. La tête de Philippe

Levacq tombe dans le panier. Tisserand s'en empare et la brandit, le peuple exulte sa joie mauvaise. Comme il a trouvé une tabatière dans la

poche de Levacq, le bourreau s'ingénie même a en fourrer les narines du supplicié. Mais, tandis que l'on s'esclaffe, deux hommes, porte parole

du tribunal révolutionnaire fendent la foule et hurlent : Arrêtez tout ! cet homme est innocent !

Il s'en en fallu de quelques minutes et Philippe Levacq, blanchi par le tribunal aurait eu la vie sauve... mais à l'homme de Dieu, il a manqué

cette ultime grâce du Sauveur.


  • Source : Koikispass - Crimes de la Nièvre
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet