Décès

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1839 - La mort d'un couple à Charrin

Il vient de mourir à Charrin deux époux des plus unis. Jamais, durant leur longue carrière, le moindre nuage ne vint attrister leur union, jamais la discorde ne jeta le trouble parmi eux. Enfin les époux Godier servaient de modèle dans le village.

Ils étaient alités depuis quelques jours. Ce matin la femme venait de succomber à la force du mal qui l'accablait depuis quelques jours lorsque le mari, placé dans une chambre à côté, pria les personnes qui l'entouraient de le conduire auprès du lit de sa femme. Toutes les prières furent inutiles, il insista pour la voir. Il y avait à peine quelques minutes qu'il contemplait les restes inanimés de sa femme, lorsque tout à coup, poussant un soupir, il tomba entre les bras des personnes qui le soutenaient. Bien vite on appela le médecin, mais tous les soins furent inutiles, il était mort.

  • L'Echo de la Nièvre, 23 mai 1839.
  • Relevé Pierre Volut février 2019

1854 - Morte de froid : une sinistre nuit de Noël

« Le 24 décembre dernier [1853], veille de Noël, une jeune fille de la commune de Montigny sur Canne, la nommée Perrot, au service d'un laboureur de la commune de Diennes, était chargée de la garde des cochons. Ces animaux s'égarèrent dans le bois voisin, et la jeune fille fit longtemps de pénibles efforts pour les retrouver. La nuit la surprit et, dans la crainte d'être en butte aux reproches et à la colère de ses maîtres, la pauvre enfant ne voulut point retourner au domaine sans ses cochons. Malgré la rigueur excessive de la saison, elle prit la résolution de passer la nuit sous un chêne pour continuer au jour ses recherches de la veille.

On s'était assez peu inquiété à la maison de l'absence de la jeune Perrot qui, vaincue par la douleur, ne rentra au logis que le surlendemain. La pauvre enfant avait les pieds gelés : les doigts ne tardèrent pas à se détacher les uns après les autres ; reconduite chez son père, elle expira quelques jours après, sans avoir reçu, nous assure-t-on, les soins du médecin. »

  • Le Journal de la Nièvre, 5 et 6 janvier 1854
  • Relevé par Pierre Volut janvier 2022

1882 - Une centenaire à Saint Révérien

On nous informe qu'une dame de Saint Révérien, Mme LIRON, vient de mourir à l'âge de 100 ans 8 mois. Cette vénérable centenaire a joui jusqu’à ses derniers moments de toutes ses facultés.

  • Le Journal de la Nièvre - 21/04/1882

1884 - Tué en chutant sur des pierres

Le 19 avril, à Tamnay, le nommé Bertin Pierre, âgé de 78 ans, est tombé sur des pierres en cheminant sur la passerelle de la rivière le Trait, et s'est tué sur le coup.

  • L'Echo du Morvan - 24/04/1884

1884 - Mort de froid à Arleuf

Le 10 octobre dernier, le nommé Bouchoux Simon, âgé de quarante-neuf ans, sans profession, demeurant à Arleuf, a été trouvé mort sur un chemin, près du village des Robins.

Cet homme, complètement idiot, passait les nuits dehors, et il sera sans doute mort de froid.

  • L'Echo du Morvan - 16/10/1884

1893 - Tué par des guêpes

Le sieur Ducaroy, 79 ans, ancien maître-couvreur, coupait des osiers à la Saulaie. Il marcha sur un nid de guêpes. Les insectes l'attaquèrent de toutes parts. Il a succombé à une congestion causée par les piqûres.

  • Le Moniteur de la Nièvre, 31 août 1893

1898 - Mort épouvantable

Notre correspondant de Châtillon nous écrit :

« Le 23 courant, Mme Anne Durand, âgée de soixante-treize ans, épouse de M. Jean Rousseau, habitant rue de la Madeleine, à Châtillon, se chauffait près du foyer de sa chambre, la tête appuyée dans ses mains, lorsque vers huit heures du soir, soit par suite de faiblesse ou d'étourdissement, elle tomba la face dans le feu sans proférer une seule parole.

Son mari, âgé de quatre-vingt-deux ans, atteint de douleurs rhumatismales qui le tiennent pour ainsi dire constamment alité, étant couché dans la même chambre, s'aperçut de l'accident, et bien que pouvant à peine se mouvoir, il s'empressa de se lever et se traîna comme il put pour secourir sa femme ; mais cela demanda un certain temps et, quand il parvint à la saisir et la retirer avec beaucoup de peine du foyer, le feu avait déjà fait son œuvre : les vêtements de la malheureuse étaient tout en flammes et Mme Rousseau ne poussait aucune plainte.

Le vieillard, tout en jetant de l'eau pour éteindre le feu, poussait des cris qui furent entendus par les voisins, ceux-ci accoururent et retirèrent complètement Mme Rousseau du foyer, son mari n'ayant pu y parvenir. Bien qu'ayant tout le côté droit carbonisé, elle donnait encore signe de vie, mais tous les soins furent inutiles. Elle a succombé le lendemain samedi à huit heures du matin dans d'horribles souffrances. »

  • Le Journal de la Nièvre, 27 décembre 1898. Texte communiqué par Pierre Volut
  • Transcripteur Martine NOËL (discussion) 6 février 2023 à 15:42 (CET)

1900 - Mort dans un champ

Hier lundi, vers midi, un domestique de ferme a trouvé dans un champ, près du canal de dérivation, à Trangy, commune de Saint Eloi, le cadavre de M. Jean Baptiste Darnay, âgé de 70 ans, terrassier, rue Gabriel-Valette, à Nevers.

De l'enquête à laquelle s'est livrée la gendarmerie, il résulterait que, dans la nuit de dimanche à lundi, cet individu, pris de boisson et voulant rentrer probablement à Nevers, se sera égaré dans les champs et, s'étant couché, est mort d'une congestion occasionnée par le froid.

Son cadavre a été transporté à l'hôpital de Nevers.

  • Le Journal de la Nièvre – 10/01/1900

1903 - Mort subite

Le 8 mai, M. Léon Lélu âgé de quarante-cinq ans, garde champêtre de la commune de Bouhy est mort subitement d'une congestion causée par l'ivresse.

  • Le Courrier de la Nièvre du 17/05/1903

1903 - Insolation

Mme veuve Doussot, née Jeanne Gottet, âgée de 83 ans, domiciliée à Champcheur, commune de Château-Chinon-Campagne, est morte subitement dans le magasin de Mme Galice, marchande de rouennerie et nouveautés à Château Chinon, où elle était venue faire des achats.

C'est à une insolation que cette mort a été attribuée.

  • Le Courrier de la Nièvre du 31/05/1903

1903 - Foudroyé

Lundi soir, vers quatre heures, au cours de l'orage, M. Antoine Narcisse, âgé de 45 ans, propriétaire à Grenois, a été tué par la foudre au moment où il liait des gerbes de blé dans un champ.

  • Le Courrier de la Nièvre du 23/08/1903

1903 - Mort par congestion

Lundi dernier, vers cinq heures du matin, M. Jean Courault, dit Cassier, âgé de quatre-vingt-un ans, fendeur de bois à Limanton, a succombé à une congestion, dans une écurie de la ferme Petit, à Commagny, commune de Moulins Engilbert.

  • Le Courrier de la Nièvre du 20/09/1903

Mort sur la route : On a trouvé mardi matin, sur le chemin du village de Babise, le cadavre de M. Raoul Bondoux, âgé de soixante-trois ans, propriétaire à Moulins Engilbert. Le corps était couvert de brûlures.

On suppose que le malheureux a succombé à une congestion et que la lanterne qu'il portait a dû communiquer le feu à ses vêtements.

  • Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903

1903 - Mort asphyxié

Un enfant de deux ans et demi, Jean Brochet, fils de journaliers habitant aux Tuileries, commune de Sermoise, est tombé, mardi soir, dans une fosse à purin.

Lorsqu'on put le retirer, il avait succombé à l'asphyxie.

  • Le Courrier de la Nièvre du 01/11/1903

1903 - Enfant brûlée vive

Lundi dernier, la petite Louise Bidault, fille de fermiers de Fleury sur Loire, mit imprudemment le feu à ses vêtements, en jouant avec une lampe.

Malgré la promptitude des secours, la pauvre enfant, horriblement brûlée, a succombé à ses blessures.

  • Le Courrier de la Nièvre du 04/10/1903

1903 - Eboulement mortel

Vendredi dernier, deux ouvriers, les nommés Jean Thomas, quarante trois ans, et Pierre Montaron, vingt-huit ans, étaient occupés au hameau de Mont, à extraire de la terre blanche, lorsqu'ils furent surpris par un éboulement. A demi ensevelis, les deux malheureux furent dégagés avec difficultés par leurs camarades.

Malgré tous les soins, ils ont, tous les deux, succombé aux suites de leurs blessures.

  • Le Courrier de la Nièvre du 18/10/1903

1906 - Mort de froid à Montsauche

Lundi matin, des enfants allant à l'école ont découvert, dans le champ Régnier, le cadavre de M. Joseph Lenoir, âgé de 76 ans, cultivateur. M. Lenoir était allé la veille au soir vers 8 heures et demie, dans ce champ. Il a dû faire une chute et, saisi par le froid, a succombé. M. le docteur Monot a, en effet constaté que la mort était due à une congestion.

  • Le Journal du Morvan – 03/03/1906

1906 - Mort sous la neige

GLUX - Dans la soirée de mercredi, 21 février dernier, on a trouvé un demi recouvert de neige, près du hameau d’Enverse, commune de Glux en GlenneGlux]], le cadavre d’un individu étranger au pays.

De l’enquête faite par l’autorité locale, assisté du Docteur Digoy, de Saint-Léger sous Beuvray (Saône-et-Loire) il résulte d’après les papiers trouvés sur le cadavre du défunt, que celui-ci était un homme Louis Victor Félix Boquet, né le 7 mars 1845, à Boursault (Marne), mendiant ; la mort avait été causée par le froid et remontée à environ huit jours ; la neige l'avait conservé.

  • Le Journal du Morvan – 03/03/1906

1906 - Fillette brûlée vive

LUZY - Dimanche matin, l’ouvrier de M. Charles, charron au Carrage, commune de Luzy, après avoir nettoyé l’atelier, transporta les débris dans le jardin et mis le feu. Malheureusement, la fille de M. Charles vint s'amuser près du foyer et le feu pris à ses vêtements. Aux cris de l’enfant, des voisins, MM. Robbe, aubergiste, et Jondot, charpentier, accoururent avec le père. Lorsqu’ils eurent éteint les flammes, non sans être eux-mêmes sérieusement brûlés aux mains, la fille était gravement atteinte ; elle expira le lendemain matin à 8h.

  • Le Journal du Morvan – 10/03/1906

1906 - Mort subite

Dimanche dernier, M. Sourd Romain, âgé de 78 ans, journalier, en traitement à l’hospice depuis quelques jours, se trouvait subitement indisposé en revenant de voter. Comme aucun blocard ne s’occupait de lui, M. Pouteau lui donna une aumône en l’engageant à rentrer de suite chez lui. Le pauvre vieux ne put aller au bout. Il tomba en face la gendarmerie. Transporté chez M. Paradis, restaurateur, il rendit le dernier soupir malgré les soins les plus empressés. Le père Sourd était atteint d’une maladie de cœur.

  • Le Journal du Morvan – 07/04/1906

Source

Notes et références

Notes


References