D'Espeuilles Albéric

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d'ESPEUILLES Albéric (1840-1931)

  • Il nait à Paris le 12 septembre 1840 et est le fils de Viel de Lunas Antoine Théodore, et le frère de Viel de Lunas Marie Louis Antonin.
  • Il entre dans la diplomatie sous l'Empire et est secrétaire d'ambassade a Vienne, à Londres et à Rome.
  • Lieutenant des mobiles de la Nièvre en 1870, il prend part aux campagnes de la Loire, est cité à l'ordre du jour de l'armée, au combat de Nancray, près Orléans, et se consacre, après la guerre, à ses fonctions de maire de Montapas.
  • Aux élections du 14 octobre 1877, il se porte comme candidat impérialiste, soutenu officiellement par le gouvernement du Maréchal, est élu, au second tour le 28 octobre, député de l'arrondissement de Château-Chinon, par 8.256 voix sur 15.508 votants et 18.921 inscrits, contre 7.185 à M. Gudin du Pavillon, député sortant, un des 363, et prend place dans le groupe de l'Appel au peuple.
  • Cette élection est invalidée par la majorité. Mais les électeurs convoqués à nouveau, le 7 juillet 1878 le confirment dans son mandat législatif avec 6.945 voix (13.770 votants, 19.469 inscrits), contre 6.739 à M. Gudin du Pavillon. Il reprend sa place parmi les impérialistes, vote contre les ministères Dufaure et Ferry et repousse l'article 7 et l'application des lois existantes aux congrégations religieuses, etc.
  • Le 21 août 1881, il obtient sa réélection dans la même circonscription avec 7.372 voix (14.703 votants, 19.802 inscrits), contre 5744 à M. Gudin du Pavillon, 1.182 à M. C. Goujat, et 221 à M. Gueneau.
  • Adversaire du gouvernement républicain, il le combat en toute circonstance, se prononce avec la minorité de la Chambre contre les crédits du Tonkin et de Madagascar, et recommence la lutte aux élections de 1885. Porté alors sur la liste conservatrice de la Nièvre, il y obtient, sans être élu, 39.970 voix contre 42.869 accordées au dernier élu de la liste radicale, M. Berger.
  • Aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, il prend sa revanche de son échec de 1885 en se présentant dans la circonscription de Château-Chinon. Il est en effet élu dès le premier tour de scrutin par 8.182 voix contre 7.866 à Maurice Berger, sur 16.164 votants.
  • Il est de nouveau battu quatre ans plus tard, lors du renouvellement du 20 avril 1893, par le républicain radical Jean Chandioux, qui est élu avec 8.242 voix sur 16.044 votants, lui-même en recueillant seulement 7.581.
  • A la Chambre, dont il est secrétaire pour l'année 1891, il siège dans les rangs des révisionnistes.
  • Après son échec de 1893 il abandonne la vie parlementaire mais entre, en 1895, au Conseil Général de la Nièvre pour y représenter le canton de Moulins-Engilbert.
  • Il meurt à Cannes le 23 novembre 1931 à l'âge de 91 ans.





Sources :
Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny
Dictionnaire des Parlementaires français, Jean Jolly
Site de l'Assemblée Nationale
--m mirault 1 juillet 2011 à 07:31 (CEST)