Criminels graciés au 20ème siècle

De Wiki58
Révision datée du 31 mai 2021 à 17:25 par Admin (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigationAller à la recherche

La mention d'une grâce sans précision supplémentaire indique une commutation en peine de Travaux Forcés à perpétuité. En cas de commutation supérieure, 20 ans ou 10 ans de Travaux Forcés, l'information est indiquée.

  • 14 juillet 1903.

A l'occasion du 14 juillet M. Loubet a signé la grâce de Jean Coudret, cordonnier à Tannay, qui, le 17 décembre 1901, avait frappé mortellement de quatre coups de tranchet un ouvrier vannier, nommé Séguin. Condamné à deux ans de prison par la cour d'assises de la Nièvre, Coudret avait fait dix-huit mois de sa peine.
(Le Courrier de la Nièvre du 02/08/1903)


  • 30 Décembre 1903, Nevers

Jean Anary. 20 ans. Manoeuvre. Viole et étrangle, le 24 Juillet 1903 aux Champs-Riaux, entre Saint Sauveur aux Amognes et Méard, Annette Blaise, épouse Guyot, 29 ans, fermière.


  • 11 Juillet 1914, Nevers.

Philippe - Robert Fabre. 19 ans. Voleur, évadé de Poissy le 10 octobre 1913, arrêté pour voler le 14 Novembre et incarcéré à Cosne sur Loire, d'où il s'évade d'une journée. Simulant la léthargie, assomme d'un coup de barre de fer et égorge d'un coup de couteau le gardien Edmé Bontemps, 73 ans, pour s'évader de l'asile de La Charité sur Loire, le 5 Février 1914, capturé le lendemain.


  • 15 Janvier 1920, Nevers.

Pierre Alphone Berger. 24 ans. Déserteur. Etrangle le 6 février 1918 à La Charité sur Loire, M. Renault, vigneron, assomme et tente d'étrangler Mlle Renault, qui perd connaissance. Claudius Voisin, 25 ans, son complice, déserteur, est condamné à 20 ans de Travaux Forcés.


  • 19 février 1925, Nevers.

François Laudet. Cultivateur à Villapourçon viole et étrangle Jeanne Marceau (14 ans ?) le 17 Novembre 1923 sous les yeux de ses enfants et de sa femme qui le dénoncent.


  • 22 Février 1933, Nevers.

Anna Veligosek. 19 ans. Serbe. Domestique. Tue de 24 coups de couperet sa patronne Mme Lemoine, rentière, 74 ans à Château Chinon, le 22 Juillet 1932.


  • 10 Juillet 1939, Nevers.

Laurent Diot. 22 ans. Manoeuvre. Assomme et étouffe Mme veuve Jeanne Briard, 75 ans à Urzy le 13 Juin 1938 pour la voler de 1 400 francs.
Adrien et Marius Schultz, 18 ans, sont condamnés à 10 ans de prison.


  • 10 Août 1943, Nevers.

Auguste Edouard Houdayes. 51 ans. Ouvrier agricole. le 10 Novembre 1941, au hameau de Montgoublin, commune de Saint Benin d'Azy, tranche d'un coup de couteau de cuisine la gorge de sa propriétaire Louise Vageon, veuve Cheminat, 65 ans, qui était aussi sa maîtresse, puis s'acharne sur le corps, avant de le violer, et dérobe 355 francs en pièces d'or.


  • 22 Février 1945, Nevers.

Eugène Le Hays. 23 ans. Bûcheron. A [(Mhère]], le 2 Décembre 1943, tue de 3 coups de gourdin Paolo Nicolosi, ouvrier agricole, Italien, avant de voler ses biens, dont un porte-feuilles contenant 8 000 francs, et de jeter le corps dans l'Yonne, où il est repêché le lendemain. Outre le côté crapuleux, le crime était motivé par une haine xénophobe.
Georges Ravassat, bûcheron, 19 ans, qui s'était acharné sur le visage de la victime post-mortem et
Albert Poffa, bûcheron, 33 ans, sont respectivement condamnés aux Travaux Forcés à perpétuité et à 20 ans de Travaux Forcés.


  • 24 Mai 1946, Nevers.

Lucienne Gauthier, épouse Domont. 23 ans. sans profession. Sous prétexte d'un contact de ravitaillement, Lucienne et son complice Robert Galleron, 17 ans, se rendent chez Mme Lesueur, rentière, Boulevard du Centenaire à Sens, Yonne. Galleron maintient la vieille dame au sol et Lucienne la frappe de 2 coups de hachoir dans la nuque. La victime, mourante, est poussée dans les escaliers de la cave pour faire croire à un suicide. Gallleron, gêné par ses râles, l'achève à coups de maillet de menuisier. Butin 75 francs et une paire de boucles d'oreilles.
Premier procès devant les Assises de l'Yonne. Galleron est condamné aux Travaux Forcés à perpétuité, 2 autres complices, Richard Bleyer, 37 ans et son épouse, sont respectivement condamnés à 5 et 2 ans de prison.
Eric Dumont, 27 ans. Arrêt cassé. Seuls les époux Domont et Richard Bleyer sont rejugés. Domont est condamné aux travaux Forcés à perpétuité. Bleyer est de nouveau condamné à 5 ans de réclusion.


Notes et références

Notes


References