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===1920 - Le crime de Saint Léger de Fougeret - Arrestation de la sœur de la victime===
==Le crime de Saint Léger de Fougeret - Arrestation de la sœur de la victime==
Nous avons relaté dans notre du 18 septembre, la découverte du cadavre du nommé François Lemaître, cultivateur aux Michots, trouvé étendu de sa maison, la tête ouverte d’un coup de hache.<br> Pour aider à la découverte de l’assassin, M. Midy, Juge d’Instruction, fit appel à un inspecteur de la police mobile d’Orléans. En 48 heures, cet agent éclaircissait l’affaire.<br> A cours de ses 1ères investigations, une somme de 800 francs environ fut retrouvée cachée dans le vieux poêle de la victime. Il apprit que la sœur, Madame Joséphine Lemaitre, veuve Morlaix, âgée de 66 ans, habitant proche des Michots, connue pour son avarice sordide et qui vivait depuis de longues années en mauvaise intelligence avec son frère, s’était montrée surexcitée quand elle avait appris que ce dernier avait cédé sa maison et son terrain en rentes viagères. Pour une raison quelconque l’acte fut annulé et certainement, à ce moment, la veuve Morlaix prémédita le crime qui devait la rendre héritière.<br> Habilement cuisinée par l’inspecteur de la brigade mobile, la veuve Morlaix avoua son crime. Elle reconnut qu’à la suite d’une discussion avec son frère, elle avait profité du moment où ce dernier lui tournait le dos pour lui asséner un coup de hache qui lui fendit le crâne.<br> Le soir même, elle était incarcérée à la Maison d’Arrêt de [[Château Chinon]] non après avoir subi à [[Saint Léger de Fougeret]] une conduite de Grenoble où les gendarmes durent la protéger contre la foule qui voulait l’écharper.<br> Comme pour le crime de [[Biches]] où l’assassin s’est fait justice, mardi, le crime de [[Saint Léger de Fougeret]] n’avait d’autres mobiles que la cupidité.<br> Quand donc les jurés appliqueront ils la peine du talion à ces misérables qui tuent froidement une sœur ou un frère pour avoir une maison ou un petit bout de terrain de plus ! Un peu moins « d’encouragement » aux assassins et les crimes seraient moins nombreux.
Nous avons relaté dans notre du 18 septembre, la découverte du cadavre du nommé François Lemaître, cultivateur aux Michots, trouvé étendu de sa maison, la tête ouverte d’un coup de hache.
*Source : AD – Le Journal du Morvan 1920, page 82
*Transcripteur : Marie Anne Balivet janvier 2019


Pour aider à la découverte de l’assassin, M. Midy, Juge d’Instruction, fit appel à un inspecteur de la police mobile d’Orléans. En 48 heures, cet agent éclaircissait l’affaire.


==Sources==
A cours de ses 1ères investigations, une somme de 800 francs environ fut retrouvée cachée dans le vieux poêle de la victime. Il apprit que la sœur, Madame Joséphine Lemaitre, veuve Morlaix, âgée de 66 ans, habitant proche des Michots, connue pour son avarice sordide et qui vivait depuis de longues années en mauvaise intelligence avec son frère, s’était montrée surexcitée quand elle avait appris que ce dernier avait cédé sa maison et son terrain en rentes viagères. Pour une raison quelconque l’acte fut annulé et certainement, à ce moment, la veuve Morlaix prémédita le crime qui devait la rendre héritière.
*L'Aurore du 21/01/1901
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)


Habilement cuisinée par l’inspecteur de la brigade mobile, la veuve Morlaix avoua son crime. Elle reconnut qu’à la suite d’une discussion avec son frère, elle avait profité du moment où ce dernier lui tournait le dos pour lui asséner un coup de hache qui lui fendit le crâne.
Le soir même, elle était incarcérée à la Maison d’Arrêt de [[Château Chinon]] non après avoir subi à [[Saint Léger de Fougeret]] une conduite de Grenoble où les gendarmes durent la protéger contre la foule qui voulait l’écharper.
Comme pour le crime de [[Biches]] où l’assassin s’est fait justice, mardi, le crime de [[Saint Léger de Fougeret]] n’avait d’autres mobiles que la cupidité.
Quand donc les jurés appliqueront ils la peine du talion à ces misérables qui tuent froidement une sœur ou un frère pour avoir une maison ou un petit bout de terrain de plus ! Un peu moins « d’encouragement » aux assassins et les crimes seraient moins nombreux.
===Sources===
*Le Journal du Morvan 1920, page 82
*Transcripteur : Marie Anne Balivet janvier 2019


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Version du 31 mai 2021 à 16:21

Le crime de Saint Léger de Fougeret - Arrestation de la sœur de la victime

Nous avons relaté dans notre n° du 18 septembre, la découverte du cadavre du nommé François Lemaître, cultivateur aux Michots, trouvé étendu de sa maison, la tête ouverte d’un coup de hache.

Pour aider à la découverte de l’assassin, M. Midy, Juge d’Instruction, fit appel à un inspecteur de la police mobile d’Orléans. En 48 heures, cet agent éclaircissait l’affaire.

A cours de ses 1ères investigations, une somme de 800 francs environ fut retrouvée cachée dans le vieux poêle de la victime. Il apprit que la sœur, Madame Joséphine Lemaitre, veuve Morlaix, âgée de 66 ans, habitant proche des Michots, connue pour son avarice sordide et qui vivait depuis de longues années en mauvaise intelligence avec son frère, s’était montrée surexcitée quand elle avait appris que ce dernier avait cédé sa maison et son terrain en rentes viagères. Pour une raison quelconque l’acte fut annulé et certainement, à ce moment, la veuve Morlaix prémédita le crime qui devait la rendre héritière.

Habilement cuisinée par l’inspecteur de la brigade mobile, la veuve Morlaix avoua son crime. Elle reconnut qu’à la suite d’une discussion avec son frère, elle avait profité du moment où ce dernier lui tournait le dos pour lui asséner un coup de hache qui lui fendit le crâne.

Le soir même, elle était incarcérée à la Maison d’Arrêt de Château Chinon non après avoir subi à Saint Léger de Fougeret une conduite de Grenoble où les gendarmes durent la protéger contre la foule qui voulait l’écharper.

Comme pour le crime de Biches où l’assassin s’est fait justice, mardi, le crime de Saint Léger de Fougeret n’avait d’autres mobiles que la cupidité.

Quand donc les jurés appliqueront ils la peine du talion à ces misérables qui tuent froidement une sœur ou un frère pour avoir une maison ou un petit bout de terrain de plus ! Un peu moins « d’encouragement » aux assassins et les crimes seraient moins nombreux.


Sources

  • Le Journal du Morvan 1920, page 82
  • Transcripteur : Marie Anne Balivet janvier 2019

Notes et références

Notes


References