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===1912 - Une Decizoise dans la Bande à Bonnot===
==Une Decizoise dans la Bande à Bonnot==
Rivalisant de vitesse avec les aviateurs, il y a les automobilistes. Et certains sont obligés d'aller très vite : ce sont les bandits en auto, les dangereux anarchistes Jules Bonnot, Raymond Callemin, Garnier, Dieudonné, Valet et leurs comparses, ceux que la grande presse a nommés la Bande à Bonnot. La police parisienne tue Bonnot le 28 avril 1912 à Choisy-le-Roi, après un assaut très dur. Valet et Garnier sont tués le 14 mai. Quatre complices sont condamnés à mort. D'autres reçoivent des peines de prison et de travaux forcés(1).
Rivalisant de vitesse avec les aviateurs, il y a les automobilistes. Et certains sont obligés d'aller très vite : ce sont les bandits en auto, les dangereux anarchistes Jules Bonnot, Raymond Callemin, Garnier, Dieudonné, Valet et leurs comparses, ceux que la grande presse a nommés la Bande à Bonnot. La police parisienne tue Bonnot le 28 avril 1912 à Choisy-le-Roi, après un assaut très dur. Valet et Garnier sont tués le 14 mai. Quatre complices sont condamnés à mort. D'autres reçoivent des peines de prison et de travaux forcés.


Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à  Decize, Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu.
Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à  [[Decize]], Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu.


Ses parents n'habitaient plus Decize depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués.<br>
Ses parents n'habitaient plus [[Decize]] depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués.
Le Nivernais, 19 mai 1912


Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. (La Croix du Nivernais, 2 juin 1912)


==Sources==
Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. <ref>La Croix du Nivernais, 2 juin 1912</ref>
*L'Aurore du 21/01/1901
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)


===Sources===
*Le Nivernais, 19 mai 1912
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)


===1912 - A la hache===
==A la hache==
A Paris, le dénommé Elie Coneuf, originaire de Lucenay-les-Aix, assassine d'un coup de hachette son patron, M. Querfeldt, marchand de filtres, rue de Rivoli ; puis il se suicide.<br>
A Paris, le dénommé Elie Coneuf, originaire de [[Lucenay les Aix]], assassine d'un coup de hachette son patron, M. Querfeldt, marchand de filtres, rue de Rivoli ; puis il se suicide.
La Croix du Nivernais, 12 mai 1912
 
 
==Sources==
*L'Aurore du 21/01/1901
* Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)


===Sources===
*La Croix du Nivernais, 19 mai 1912
*Transcripteur : [[Utilisateur:Mabalivet|Mabalivet]] ([[Discussion utilisateur:Mabalivet|discussion]]) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)


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Version actuelle datée du 31 mai 2021 à 16:41

Une Decizoise dans la Bande à Bonnot

Rivalisant de vitesse avec les aviateurs, il y a les automobilistes. Et certains sont obligés d'aller très vite : ce sont les bandits en auto, les dangereux anarchistes Jules Bonnot, Raymond Callemin, Garnier, Dieudonné, Valet et leurs comparses, ceux que la grande presse a nommés la Bande à Bonnot. La police parisienne tue Bonnot le 28 avril 1912 à Choisy-le-Roi, après un assaut très dur. Valet et Garnier sont tués le 14 mai. Quatre complices sont condamnés à mort. D'autres reçoivent des peines de prison et de travaux forcés.

Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à Decize, Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu.

Ses parents n'habitaient plus Decize depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués.


Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. [1]

Sources

A la hache

A Paris, le dénommé Elie Coneuf, originaire de Lucenay les Aix, assassine d'un coup de hachette son patron, M. Querfeldt, marchand de filtres, rue de Rivoli ; puis il se suicide.

Sources

  • La Croix du Nivernais, 19 mai 1912
  • Transcripteur : Mabalivet (discussion) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)

Notes et références

Notes


References

  1. La Croix du Nivernais, 2 juin 1912