« Crimes 1912 » : différence entre les versions
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Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à Decize, Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu. | Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à Decize, Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu. | ||
Ses parents n'habitaient plus Decize depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués. | Ses parents n'habitaient plus Decize depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués. | ||
Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. (La Croix du Nivernais, 2 juin 1912) | Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. (La Croix du Nivernais, 2 juin 1912) | ||
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* | *Le Nivernais, 19 mai 1912 | ||
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Version du 31 mai 2021 à 16:39
Une Decizoise dans la Bande à Bonnot
Rivalisant de vitesse avec les aviateurs, il y a les automobilistes. Et certains sont obligés d'aller très vite : ce sont les bandits en auto, les dangereux anarchistes Jules Bonnot, Raymond Callemin, Garnier, Dieudonné, Valet et leurs comparses, ceux que la grande presse a nommés la Bande à Bonnot. La police parisienne tue Bonnot le 28 avril 1912 à Choisy-le-Roi, après un assaut très dur. Valet et Garnier sont tués le 14 mai. Quatre complices sont condamnés à mort. D'autres reçoivent des peines de prison et de travaux forcés(1).
Des femmes ont été liées à ces anarchistes : Rirette Maîtrejean, directrice de la revue L'Anarchie, Marie Vuillemin, Barbe Leclech. Le tribunal les a acquittées. Une jeune fille née à Decize, Anna Dondon, « petite brunette aux cheveux de jais plaqués sur un front sévère, au regard hardi, à l'allure décidée » était la maîtresse de Valet. Après l'extermination de la bande, elle a disparu.
Ses parents n'habitaient plus Decize depuis plusieurs années. Le père Dondon était vannier à Clermont-Ferrand. Anna est montée à Paris, elle est revenue à Clermont-Ferrand en 1910 avec un ouvrier typographe, puis elle est repartie dans la capitale l'année suivante, où elle a été repérée plusieurs fois par la police. Libertaire militante, elle a certainement fréquenté le phalanstère anarchiste de Romainville et le journal L'Anarchie. Elle a suivi Valet et Bonnot quelque temps avant de les abandonner au moment où ils étaient traqués.
Les gendarmes nivernais mettent fin à la cavale d'un autre bandit nommé Léon Valet, né à Verdun en 1890 ; il n'était pas, semble-t-il, membre de la fameuse bande à Bonnot, comme son homonyme et Anna Dondon. (La Croix du Nivernais, 2 juin 1912)
Sources
- Le Nivernais, 19 mai 1912
- Transcripteur : Mabalivet (discussion) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)
A la hache
A Paris, le dénommé Elie Coneuf, originaire de Lucenay-les-Aix, assassine d'un coup de hachette son patron, M. Querfeldt, marchand de filtres, rue de Rivoli ; puis il se suicide.
La Croix du Nivernais, 12 mai 1912
Sources
- La Croix du Nivernais, 19 mai 1912
- Transcripteur : Mabalivet (discussion) 11 mai 2020 à 12:42 (CEST)
Notes et références
Notes