Coulonges

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  • Avant 1789, trois paroisses distinctes formaient le territoire de la commune de Cercy : Coddes, Coulonges, Cercy.
    La vicairie de Coddes, fondée dans cette paroisse sous le vocable de Sainte Catherine, était à la nomination de l'évêque et la cure de Coddes était à la collation du prieur de Fontaine. Quelques années avant la Révolution, la cure n'ayant plus de titulaire, la paroisse était devenue une annexe de celle de Cercy.
  • Coulonges était un des plus anciens prieurés de l'ordre de Saint-Benoît, du diocèse de Nevers. Il aurait été fondé vers 1050 et, au douzième siècle, il avait déjà acquis une certaine importance par suite des donations qu'un seigneur du lieu partant pour Jérusalem, Ponce de Montemprey, lui avait faites (deux foires se tenant à Coulonges, l'une à l'octave de Pâques, l'autre à l'invention de la Sainte-Croix ; les droits du cimetière, la justice, les droits d'usage..., etc.), Guy de Mary fut aussi un de ses bienfaiteurs.
    Mais en 1148, le même Ponce engage toute sa propriété de Coulonges aux religieux de La Charité pour la somme de 90 livres. Ces derniers, chargés de dettes le vendirent à Pierre de Curzon. Mais la vente fut désapprouvée par Hugues de Clermont alors abbé de Cluny. Après bien des incidents, le prieuré resta sous la dépendance de Notre-Dame de La Charité.
    Le prieuré de Coulonges avait lui-même sous sa dépendance les cures de Beaumont-Sardolle, Montigny-sur-Canne, Savigny-sur-Canne, Saint-Gratien. En 1789 c'était un sieur Guillaume Pinturelle qui était prieur.
  • La paroisse de Coulonges-sous-Cercy fut réunie à celle de Cercy par acte passé par devant Jean Lault, notaire royal à Cercy, le 10 avril 1790. Le district, conformément à la loi du 12 juillet 1790, confirma la réunion des trois paroisses en une seule. Mais la nouvelle organisation religieuse résultant de l'application des décrets des 12 août et 2 novembre 1789 (suppression des dîmes ecclésiastiques, abolition des ordres religieux, remise des biens à l'Etat) appelait un inventaire des biens de chacune des paroisses, inventaire auquel le procureur de la commune requiert les officiers municipaux de procéder au plus tôt, notamment en ce qui concerne les biens du sieur Pinturelle, prieur à Coulonges.
    L'inventaire est ainsi établi par acte passé par devant Lault, notaire royal audit Cercy en date du 10 avril 1790.

Sources : Mémoires de la Société Académique sur Gallica

Martine NOËL (discussion) 25 juillet 2019 à 14:39 (CEST)